Articles biomasse et filières vertes

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2015/10/05

Obligation de collecte des biodéchets : la production de la restauration est mieux connue

La production de biodéchets de la restauration est mieux évaluée. Une expérimentation a permis de mesurer celle des établissements concernés par l'obligation de collecte. Les volumes sont prés de trois fois supérieurs aux évaluations précédentes.

Obligation de collecte des biodéchets : la production de la restauration est mieux connue

© WavebreakMediaMicro

L'expérimentation de collecte des biodéchets réalisée auprès de 80 restaurateurs parisiens a été un succès. "Ca s'est passé très facilement", a expliqué Stéphan Martinez, en charge de l'opération pilote pour le Syndicat national des hôteliers restaurateurs, cafetiers et traiteurs (Synhorcat). Alors que ses promoteurs anticipaient la collecte de 200 tonnes sur dix mois, l'expérimentation a permis de détourner 540 tonnes de biodéchets des ordures ménagères résiduelles. Ce quasi triplement de la collecte traduit une réévaluation à la hausse du grammage de biodéchets produit par repas qui va de 153 g dans la restauration rapide à 1.290 g pour la restauration gastronomique étoilée.

Sur le terrain, "le tri des biodéchets ne rencontre donc pas d'obstacles majeurs dans les établissements", confirme l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) qui a publié, vendredi 2 octobre, le rapport finalrelatif à l'expérimentation, ajoutant que "l'enquête met en lumière l'adhésion des équipes et la simplicité de mise en œuvre du tri des biodéchets". Finalement, seul l'aspect financier pose encore problème. L'expérimentation visait à préparer l'entrée en application en 2016 de l'obligation réglementaire faite aux gros producteurs de biodéchets de plus de 10 tonnes par an de trier leurs biodéchets pour valorisation par retour au sol.

Une estimation allant de 43 à 500 g par repas

Au-delà de l'expérience de collecte grandeur nature en zone urbaine particulièrement dense, le projet devait permettre de définir la production de biodéchets dans le secteur de l'hôtellerie restauration afin de mieux connaître les établissements assujettis à l'obligation entrant en vigueur au 1er janvier 2016. Pour y parvenir, des pesées et des caractérisations des déchets collectés ont été réalisées pour identifier leurs espaces de production et évaluer le poids des "pertes alimentaires" et des "pertes incompressibles". Cette caractérisation a été réalisée auprès de participants à l'expérimentation ayant de bonnes performances de tri (afin de limiter les indésirables qui biaisent les données) et d'établissement couvrant diverses catégories du secteur : un hôtel-restaurant, deux restaurants gastronomiques, trois cafés-bars-brasseries et trois restaurants classiques.

Jusqu'à maintenant, la production de biodéchets était évaluée principalement via trois documents de l'Ademe datant de 2004, 2011 et 2013. Selon ces travaux, en tenant compte de la préparation du repas, des plats non consommés et des restes sur les plateaux, la restauration rapide, qui ne sert pas que des repas, produit en moyenne 43 g de biodéchets par ticket et la restauration traditionnelle entre 140 et 230 g par repas. Les hôtels-restaurants, qui se différencient par un nombre important de petits déjeuners et par l'organisation de réceptions et de banquets, génèrent entre 325 et 500 g par repas, et les traiteurs de l'ordre de 465 g par repas.

Six kg par jour et par employé en cuisine

L'intérêt de l'expérimentation est de proposer pour la première fois une évaluation des volumes de biodéchets, à partir de ce qui est réellement collecté et non plus à partir d'estimation de la production des établissements. Le résultat est détonnant et les chiffres bien supérieurs aux évaluations précédentes. Ainsi, la restauration rapide produit quelque 153 g par ticket, soit plus de trois fois la moyenne estimée jusqu'à maintenant. Même chose pour la restauration traditionnelle avec des volumes sensiblement différents des 140 à 230 g avancés. La restauration classique produit environ 183 g par couvert, la restauration gastronomique 376 g et la restauration étoilée 1.290 g. Quant aux cafés, bars et brasseries, ils produisent environ 237 g par couvert, soit légèrement moins que les établissements de la catégorie "restaurant salons de thé" qui génèrent quelque 291 g par couvert. Enfin, les hôtels-restaurants produisent 313 g, ce qui les distingue des autres établissements, puisqu'ils sont les seuls à produire moins qu'attendu.

Au-delà de ces différences sensibles entre les types de restauration, l'étude met en avant un critère de convergence valable pour la plupart des établissements : la production de biodéchets quotidienne rapportée au nombre de salarié qui converge autour d'un peu plus de 6 kg. En l'occurrence, tous les types de restauration s'échelonnent de 5,9 kg (restauration gastronomique) à 6,7 kg (restauration classique) par jour et par travailleur en cuisine. Seuls les salons de thé (4 kg) et les hôtels-restaurants (4,6 kg) se distinguent. Là aussi, les données peuvent être biaisées selon qu'on prenne en compte ou pas les plongeurs, mais "pour l'ensemble des catégories de la « restauration traditionnelle » (classique, gastronomique et café-bar-brasserie), une cohérence apparaît sur le ratio par salarié en cuisine alors que le type d'activité entraîne des ratios par couvert très différents", note l'Ademe.


Actu-Environnement



2015/10/05

KWatt Bois, producteur de granulés de bois dans les Pyrénées françaises

Infomations clés – Producteur de granulés de bois & électricité verte – Production d’énergie : 32 GWh/an d’électricité et 84 GWh/an de chaleur – Capacité de granulation de la première tranche : 21 000 tonnes/an – Chaudière : Urbas de 18,5 MW à 60 bars – Turbine vapeur MAN et alternateur Leroy Somer de 4 MWé – Filtres à particules : SaveEnergy – Broyage  combustible : Rudnick & Enners – Presses et affineur : CPM – Silos à granulés : Phénix – Séchoirs à bande : Urbas – Convoyeurs de produit sec par vis sans âme : PST  – Convoyage granulés : Denis – Aspiration : Cattin Filtration - Atex & incendie : GreCon – Ensacheuse & palettiseur : Boga Tecnica – Investissement : 22 M € – Mise en service en 2015  – Article paru dans le Bioénergie International n°38 de août-septembre 2015.

Le site des Bois Ariégeois & Charpente à Saint-Paul-de-Jarrat héberge le projet BGA, photo Frédéric Douard

Le site des Bois Ariégeois & Charpente à Saint-Paul-de-Jarrat héberge le projet BGA, photo Frédéric Douard.

Un projet difficile à sortir

Le projet a été lauréat de l’appel d’offre CRE3 pour la production d’électricité à partir de biomasse mais la décision de lancer effectivement le projet n’est intervenue qu’en 2013. En effet, la centrale devait initialement livrer sa chaleur à un réseau de chauffage public, mais celui-ci n’ayant pu se concrétiser, la création d’une production de granulés bois et la localisation d’unité de panneaux funéraires sur le site ont été imaginées en substitution pour valoriser la chaleur cogénérée fatalement avec l’électricité, et pour garantir la pérennité économique et écologique du projet.

C’est donc sur le site de la scierie des Bois Ariégeois & Charpente (Forestis), située entre les communes de Montgailhard et de Saint-Paul-de-Jarrat, près de Foix que 22 M€ ont été investis : 15 M€ pour la centrale de cogénération et 7 M€ pour l’usine de granulés, avec à la clé la création de 20 emplois directs et 45 induits notamment dans l’approvisionnement. La fourniture de bois sera constituée de 55 000 t de rondins et plaquettes forestières pour la partie combustible, et 35 000 t de matière à granuler dont 11000 t de sciures et plaquettes blanches de la scierie à résineux sur site, le reste étant acheté sur le marché.

La production de la centrale ABC (Ariège Bois Cogénération) sera de 32 GWh/an d’électricité et 84 GWh/an de chaleur. Pour cela, elle est équipée d’une chaudière à bois Urbas de 18,5 MWth et d’un turboalternateur de 4 MWé. Le contrat de vente de l’électricité a été conclu pour 17,5 ans. La capacité de production de l’usine de granulés Kwatt Bois est de 21 000 tonnes par an pour la première tranche engagée.

Les travaux de génie civil ont débuté en septembre 2014. La partie chaufferie est montée et ayant été mise à feu le 15 juin 2015. La partie granulation a été mise en service en septembre 2015.

La centrale

Cette usine clé-en-mains de marque Urbas représentée par les Ets André Technologies est alimentée en déchets de scierie et plaquettes forestières à partir de deux silos actifs totalisant 170 tonnes de capacité et 24 h d’autonomie. Ceux-ci sont alimentés quotidiennement au chargeur depuis un bâtiment de stockage attenant et d’une surface de 800 m² pouvant contenir 900 tonnes de bois broyé. Le broyage est réalisé en amont par un broyeur Rudnick & Enners.

La chaudière à grille dispose en matière de maitrise des émissions de particules, d’une vaste zone de sédimentation des poussières dans la zone de combustion, d’un filtre multicyclone et d’un électrofiltre SaveEnergy, le tout garantissant le respect des normes environnementales.

Côté production de vapeur, la chaudière dispose d’un surchauffeur original régulé par un clapet refroidi à l’eau qui permet le contrôle de la température de la vapeur surchauffée. Deux économiseurs permettent d’atteindre le rendement global de combustion de 90% en bois humide. L’air primaire de combustion est puisé en haut du bâtiment chaufferie, récupérant ainsi des températures pouvant dépasser 50°C en été. Cet air récupéré est ensuite monté à 150°C par le refroidissement des grilles, avant injection sous la grille qui dispose de 4 zones de combustion. Notons également qu’en raison de leur conception, la chaudière, le surchauffeur et les économiseurs n’ont besoin d’aucun ramonage régulier, hormis lors de l’entretien annuel. La disponibilité de l’installation est d’au moins 8000h par an.

La chaudière produit 21 tonnes de vapeur à 480°C et à 60 bar à l’heure. La totalité de la vapeur est utilisée pour la production électrique sans aucun soutirage de la turbine MAN Marc1 à réaction. En cas d’arrêt des besoins thermiques, l’installation est équipée d’aérothermes pour dissiper la chaleur.

Les séchoirs

La chaleur en sortie de turbine, à 75°C, alimente trois séries de séchoirs pour l’usine de granulés, pour l’usine de panneaux en massif pour les cercueils et pour la scierie-charpente. 5 MW de chaleur basse température en fin de boucle seront consommés en continu par le séchoir à bande Urbas de la granulation, 2 à 3 MW seront consommés dans les actuelles cellules de séchage de la scierie et la même quantité de MW sera dirigée vers les nouveaux séchoirs de l’unité de panneaux funéraires. Le surplus de chaleur (3 à 4 MW) sera utilisé quand le doublement de la production de granulés sera réalisé ou si les besoins des autres activités du site évoluent. En cas de seconde presse, il est ainsi prévu de rallonger le séchoir à bande.

La granulation

L’ensemblier de l’usine KWatt Bois est la société 2Ei, du groupe CEM et basée à Tarascon sur Ariège qui a collaboré avec l’entreprise espagnole Afau pour l’ingénierie et le broyage en ligne verte. 2Ei a également fabriquée elle-même tous les convoyages en ligne verte et les silos/stockages hors silos de granulés. L’unité est équipée d’une presse CPM de 4t/h.

Celle-ci est alimentée en bois sec par un séchoir à bande Urbas de 108 m² et par un affineur Champion. Notons une première en France en matière de convoyage : la matière à granuler est transportée du séchoir à la presse par un convoyeur à vis sans âme de fabrication PST en Suède. Ce système économique en maintenance, qui commence à faire ses preuves en Europe dans les usines de granulation et dans les chaufferies biomasse, est distribué depuis cette année par France Biomasse à Cestas.

La sécurité anti-explosion a été réalisée par GreCon. Le stockage des granulés est réalisé dans deux silos Phénix Rousies de 1500 tonnes chacun. La chaine d’ensachage plastique a été réalisée par l’entreprise espagnole Boga Tecnica, et l’aspiration est l’œuvre de Cattin Filtration.

Le marché

Au vu de sa situation géographique, BGA n’a aucun souci à se faire pour écouler ses 21 000 tonnes de granulés, tant le sud de la France est jusqu’ici déficitaire en production. La proximité de Toulouse est également un atout fort pour une commercialisation à courte distance.

Contacts des entreprises :


Bioénergies International



2015/10/05

13 au 15 octobre 2015, les conférences Biogaz Vallée à World Efficiency Paris

Biogaz_Vallee

L’édition 2015 de Pollutec a lieu cette année dans Paris intramuros à la Porte de Versailles sous un nouveau nom : WORLD EFFICIENCY Show & Congress. Cette nouvelle manifestation est dédiée aux solutions et démarches innovantes développées par les entreprises de l’environnement, de l’énergie, du bâtiment, du transport, et de l’ingénierie, permettant aux professionnels de faire autrement pour être moins impactant sur les ressources et le climat.

A cette occasion le cluster Biogaz Vallée® propose une série de conférences dont voici le programme :

Mardi 13 octobre 2015 de 16h15 à 17h

  • Développer le biogaz en France – Le financement et la structure des coûts en ligne de mire

Mercredi 14 octobre 2015 de 16h15 à 17h

  • Exploitation et efficacité énergétique – Relever le défi de la maîtrise des charges en méthanisation

Jeudi 15 octobre de 9 à 9h45

  • Comité national de suivi biogaz – Quelles avancées ?

Pour en savoir plus, télécharger le programme détaillé


Bioénergies International



2015/10/02

La part du renouvelable va augmenter rapidement prédit l'Agence internationale de l’énergie

L’Agence internationale de l’énergie estime dans un rapport publié ce vendredi 2 octobre que les énergies renouvelables (EnR) fourniront 26% de l’électricité mondiale en 2020. 700 GW de capacités d’EnR – l’équivalent de 450 réacteurs EPR- seront installés en cinq ans.

La progression s’accélère. De quoi parler de bascule. Le rapport publié ce vendredi 2 octobre par l’Agence international de l’énergie (AIE) prédit que les énergies renouvelables fourniront 26 % de l’électricité mondiale en 2020. La part des énergies renouvelables était de 22 % en 2013. Il s’agit "d’un changement remarquable sur une période de temps très limitée", estime l’Agence, dans un communiqué. Résultat, la production d’électricité d’origine renouvelable sera supérieure à la demande actuelle de la Chine, de l’Inde et du Brésil.

Ce sont quelque 700 gigawatts de capacité – l’équivalent de 450 réacteurs EPR – qui seront installés en cinq ans, calcule l’AIE. Ce qui représente les deux tiers de l’ensemble des capacités de production d’électricité installées sur la période. Les nouvelles énergies renouvelables, id est hors hydro-électricité, capteront près de la moitié des installations globales.

Cette accélération des renouvelables a peu à voir avec le bond de la fin des années 2000 où le marché, notamment dans le solaire, était limité à une poignée pays européens affichant de généreuses subventions. Il s’agit aujourd’hui d’une bascule durable.

COÛTS EN BAISSE ET EXPANSION DANS LES ÉCONOMIES ÉMERGENTS

Ce sont "des coûts en baisse et une expansion agressive dans les économies émergentes" qui sont les moteurs de l’expansion des renouvelables.  "Les énergies renouvelables bon marché sont prêtes à dominer les systèmes électriques émergents du monde", a déclaré le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol, cité dans le communiqué.

Et encore les renouvelables sont-elles bridées, note l’AIE. Elles pourraient croître 25% plus vite s’il y avait moins d’incertitudes liées au politique. "Dans les pays émergents, le déploiement rapide des renouvelables impose de réduire les centrales thermiques fossiles, ce qui mettra les producteurs en place sous pression.

Les engagements politiques hésitants […] peuvent miner la confiance des investisseurs", prévient l’agence. A ce titre, relève l’AIE, un message fort de soutien aux renouvelables à l’issue de la COP21 pourrait créer un cercle vertueux. Réponse dans deux mois.


Usine Nouvelle



2015/10/01

Le Groupe Agri inaugure sa plateforme de valorisation de matières végétales dans le Tarn

Le Groupe Agri, inaugure ce jeudi 1er octobre à Montans, dans le Tarn, sa plateforme de valorisation de matières végétales, qui conjugue une unité de méthanisation et une usine de biomasse. Un investissement que le groupe cherche maintenant à dupliquer.

Né sur la base d’une exploitation agricole céréalière de 236 hectares, le Groupe Agri se lance dans une nouvelle diversification avec la méthanisation. L'industriel tarnais inaugure ce jeudi 1er octobre une nouvelle plateforme de valorisation de matières végétales, à Montans, au cœur même de son exploitation agricole. Le groupe développe déjà en parallèle des activités de travaux publics, via sa filiale Agri Environnement et des activités forestières, via Agri 2000.

UN INVESTISSEMENT DE 7 MILLIONS D’EUROS

Cette nouvelle plateforme industrielle associe sur le même site, une unité de méthanisation par voie sèche discontinue et une usine de biomasse. 10 000 tonnes de matières végétales, en provenance à 80% de l’exploitation agricole, seront valorisées chaque année dans l’unité de méthanisation, pour une puissance de 550 KW électrique, le site est raccordé au réseau depuis le mois de décembre 2014, et de 440 KW thermique.


Usine Nouvelle



2015/10/01

Opération pilote de tri des biodéchets dans 80 établissements de restaurants parisiens

Présentation des résultats d’une opération pilote de tri des biodéchets dans 80 établissements de restauration commerciale à Paris, commanditée par le Synhorcat..

Elle vise à établir les clés de réussite du tri des biodéchets dans le secteur de la restauration commerciale et à proposer des solutions aux professionnels pour se préparer à l’entrée en application en 2016 de l’obligation réglementaire faite aux « gros » producteurs de biodéchets de plus de 10t/an de trier leurs biodéchets pour valorisation par retour au sol.

Ce document présente différents moyens pour limiter les pertes alimentaires aux différentes étapes des processus de restauration, action préventive indissociable du tri et de la valorisation des biodéchets. Enfin, des ratios permettent aux restaurateurs d’évaluer les quantités de biodéchets dans leur propre établissement, et évalue l’intérêt environnemental de ce tri sélectif.

A été réalisé :

  • Un guide et divers outils d’accompagnement de l’opération
  • Un état des lieux et une enquête sociologique au départ qui sera renouvelée en fin d’étude ;
  • Un test préalable auprès des quelques restaurateurs pour mise au point avant élargissement à 80 Une collecte par mini-benne à des horaires adaptés ;
  • Un traitement par méthanisation des biodéchets collectés sur la plate-forme de SARIA à Étampes.

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/09/28

Fracture au coin du bois

En 2014, 580.000 m3 de grumes de chêne ont été exportées vers la Chine contre 50.000 m3 cinq ans auparavant.

Les professionnels lorrains du bois sont particulièrement touchés par le phénomène et dénoncent la situation, notamment le dirigeant de la scierie de Rupt-de-Mad, implantée à Bayonville qui vient d'investir 5 millions d'euros dans la construction de nouveaux locaux.

En 2014 sur une récolte de 200.000 m3 de chêne, 120.000 m3 ont été exportés alors que les besoins lorrains étaient de 100.000 m3. La conséquence a été la fermeture de nombreuses scieries (62 en 5 ans). Pour lutter contre l'exportation massive vers la Chine des ressources en bois français, la label "transformation UE" a été créé.


InfoEcoLorraine



2015/09/28

Du chardon dans nos sacs plastiques !

En Sardaigne, plusieurs centaines d'hectares de chardons sont mis au service de la chimie verte. La bioraffinerie Matrica-Novamont a en effet mis au point un procédé qui lui permet de s'affranchir encore plus des compléments fossiles dans la fabrication des bioplastiques.

C'est sur les côtes de la Sardaigne, à Porto Torres que Novamont a ouvert en 2011 la bioraffinerie Matrica où l'on fabrique un bioplastique de nouvelle génération grâce à la culture du chardon. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette plante n'a rien d'une mauvaise herbe. Sa graine a en effet la capacité de produire une huile d'où est extrait l'acide azelaïque, une substance permettant de remplacer des compléments d'origine pétrolière dans la conception des bioplastiques à base d'amidon fabriqués par l'entreprise. Grâce à une structure chimique simple et une combinaison adaptée, ce composé d'origine végétale favorise la biodégradation du plastique.

En partenariat avec des agriculteurs, 500 hectares de chardons sont cultivés au service de la chimie vertemais aussi pour l'alimentation énergétique de l'usine grâce aux tiges de ces plantes. Novamont souhaite aller jusqu'à 4.000 hectares pour augmenter sa production et être autonome en énergie grâce à la biomasse. Si l'on pourrait croire à une concurrence avec les cultures alimentaires, l'entreprise, elle, affirme développer cette production sur des terres abandonnées en raison de leur manque de rentabilité.

Les bioplastiques comme alternative aux emballages classiques ?

Alors que les déchets plastique mettent des centaines d'années à se dégrader dans l'environnement, et que la France s'apprête à interdire les sacs plastique à usage unique, certains bioplastiques d'origine végétale permettent eux de fabriquer des sacs ou des emballages biodégradables et compostables. A Milan, où l'on pratique la collecte des biodéchets, ils sont utilisés comme sacs poubelles pour les déchets organiques.

Mais pour le moment, ces produits représentent moins d'1% du marché du plastique traditionnel en raison de leur coût, deux à trois fois plus cher que leur équivalent d'origine fossile.


Actu-Environnement



2015/09/28

Electricité à partir de biogaz : les projets d'arrêtés sur le nouveau mécanisme de soutien sont connus

Le ministère de l'Ecologie a présenté deux projets d'arrêtés relatifs au nouveau mécanisme de soutien à l'électricité produite à partir de biogaz. Ces arrêtés complètent le projet de décret qui met en place le dispositif dans le respect des nouvelles lignes directrices européennes en matière d'aide d'état.

Un premier arrêté concerne l'électricité produite à partir de biogaz issu d'installations de stockage de déchets non dangereux. Le second arrêté concerne l'électricité produite à partir de biogaz issu de la méthanisation de boues de station d'épuration.

Dans les deux cas, les installations d'une puissance électrique supérieure à 500 kW seront concernées par le nouveau complément de rémunération alors qu'elles bénéficiaient jusqu'à maintenant d'un tarif d'achat. Pour les installations inférieures à 500 kW, le dispositif du tarif d'achat sera maintenu.

Les deux textes seront prochainement soumis au Conseil supérieur de l'énergie ainsi qu'à la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Ils feront également l'objet d'une notification à la Commission européenne.


Actu-Environnement



2015/09/25

Recherche innovation biogaz méthanisation, 10-12 février 2016 à Limoges

JRI 2015 à Rennes

Après le succès des «Journées Recherche Industrie biogaz méthanisation» de Rennes en 2015, la prochaine édition des JRI se déroulera à Limoges, du 10 au 12 février 2016.

La filière biogaz se développe et évolue, les JRI aussi. Pour accompagner l’élargissement du champ de ces journées au-delà de la recherche et de l’industrie à l’ensemble des parties prenantes de la filière (exploitants, agriculteurs, collectivités territoriales …), les JRI désignent désormais les «Journées Recherche Innovation». Pour cette nouvelle édition, le Club Biogaz ATEE s’associe à l’OIEau (Office International de l’Eau) et au GRESE (Groupement de Recherche Eau Sol Environnement – Université de Limoges).

L’objectif de ces journées est de promouvoir un dialogue et une collaboration accrus entre le monde de la recherche et les acteurs de la filière, pour une meilleure contribution de l’effort de recherche au développement d’une filière adaptée au contexte français. La présentation des travaux de recherche en cours et à venir, les retours d’expérience, les tables rondes et les moments d’échanges permettront de faire le point sur la recherche actuelle et d’identifier les besoins pour l’avenir dans un contexte collaboratif.

La journée du 10 février sera entièrement dédiée aux digestats sous trois thématiques : l’azote, la matière organique et la microbiologie.
Les sessions des 11 et 12 février seront consacrées à la présentation de travaux de recherche couvrant l’ensemble des thématiques Digestats, Mobilisation des substrats, Procédés de méthanisation, Valorisation du biogaz et Enjeux sociétaux.

Voir le recueil des présentations des JRI biogaz méthanisation 2015 à Rennes.


Bioénergies International



2015/09/22

L'OCDE dénonce les subventions massives aux énergies fossiles

Selon l'organisation internationale, les énergies fossiles reçoivent chaque année 160 à 200 milliards de dollars de subventions rien que dans l'OCDE et 6 pays émergents. De quoi risquer de pérpétuer des technologies polluantes et émettrices de CO2.

Dans un rapport publié le lundi 21 septembre, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a dénoncé les importantes subventions versées aux énergies fossiles. L'étude, qui porte sur les 34 pays membres et 6 pays émergents (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie), calcule que 160 à 200 milliards de dollars de soutiens ont été consacrées aux énergies émettrices de CO2 entre 2010 et 2014. Ces aides concernent pour 82 % le pétrole, 10 % le gaz et 8 % le charbon.

800 SUBVENTIONS

Leurs formes sont très variables. L'OCDE a recensé 800 subventions dans les 40 pays de l'étude. Il s'agit d'exemptions de taxes, de TVA réduites, d'aides directes, de bons d'essences pour les ménages à faibles revenus... De même, les bénéficiaires sont très nombreux. Une part va directement à l'exploration et à la production, principalement en Russie, aux Etats-Unis et au Canada. Le reste concerne les zones insulaires, les taxis, les routiers, les administrations nationales, etc.

"Ces subventions accentuent le risque de perpétuer pendant des années, voire des décennies, des technologies polluantes", jugent les auteurs du rapport. Leur diminution permettrait de réduire les émissions de CO2, un message important à deux mois et demi du sommet sur le climat à Paris (COP21). Mais l'OCDE juge aussi que ces subventions diminuent les recettes fiscales qui pourraient servir l'éducation ou la santé.

DES SUBVENTIONS À LA BAISSE

Déjà, en 2014, une étude de l'Agence Internationale de l'énergie (AIE) assurait qu'en 2013, les énergies fossiles avaient bénéficié de 548 milliards de dollars principalement dans les grands pays exportateurs du Moyen-Orient et de l'Afrique. Le périmètre géographique et la méthodologie de l'étude de l'AIE étaient différents de celle de l'OCDE. Aussi, fort de ces deux travaux, l'OCDE estime que les subventions fossiles s'établissent entre 500 et 600 milliards de dollars par an dans le monde entier.

Cependant, le rapport de l'OCDE juge aussi que ces subventions sont légèrement à la baisse depuis 2012. Le Mexique et l'Indonésie ont par exemple ont réduit leurs soutiens à la consommation de carburant. Plusieurs efforts de pays européens sont cités comme par exemple aux Pays-Bas, en Allemagne ou encore en France. Cette dernière a mis en place une taxe carbone sur les produits pétroliers, dont les effet reste à mesurer, expliquent les analystes.


Usine Nouvelle



2015/09/22

La biomasse, première source d’énergie renouvelable du Royaume-Uni

EnR UK

L’office des Sciences & Technologies des chambres du parlement britannique vient de publier un rapport qui dresse les principales tendances de la filière énergétique au Royaume-Uni. Concernant la production d’énergie renouvelable on y voit, comme en France, que la biomasse est la première énergie renouvelable, mais avec une grosse différence : la biomasse est aussi la seconde source d’électricité renouvelable derrière l’éolien, ce qui n’est pas du tout le cas en France.

Alors que la situation politique risque de changer dans les prochains mois, la politique climat de ces dernières années à fait décollé la part des énergies renouvelables et du bois-énergie dans le mix national, avec en particulier le passage massif de centrales électriques à charbon aux granulés de bois importés d’Amérique du Nord ou de la Baltique. Notons également un démarrage de la filière biogaz comme en France. La production d’électricité à partir de biomasse (granulés ou biogaz) représentait ainsi 11% du total de la production des unités de cogénération en 2014, soit 11% sur 2000 installations totalisant 6 GW.

Du côté de la chaleur renouvelable par contre, le ratio est proche de celui de la France avec 94% de chaleur renouvelable produite à partir de biomasse.

Enfin, pour le secteur des transports, les biocarburants contribuent actuellement à 3,3% des carburants, pour un objectif national de 4,75%.

Evolution des sources renouvelables de production électrique au Royaume Uni

Evolution des sources renouvelables de production électrique au Royaume Uni

Cette politique anti-carbone fut « aidée » également par une désindustrialisation forte du pays et par la crise économique au point que la consommation globale d’énergie a baissé de 18% de 2000 à 2014 et que la baisse d’émissions de gaz à effet de serre à baissé de 36% de 1990 à 2014 !

Pour en savoir plus, télécharger la synthèse en anglais (6 pages)


Bioénergies International



2015/09/21

La valorisation énergétique des déchets verts, 13 octobre 2015 à Saint-Brieuc

Déchetterie pour les déchets verts

Dans le cadre du projet européen Combine pour la valorisation des produits issus de l’entretien des espaces naturels, l’association AILE et le Conseil départemental des Côtes d’Armor organisent une journée d’information technique sur la valorisation des déchets verts le mardi 13 octobre à Saint-Brieuc.

Programme

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Pratique :

  • Horaires : 10 à 16h30
  • Lieu : Conseil départemental, 9 place du général de Gaulle à Saint-Brieuc
  • Repas à la charge des participants (9€ par chèque)

Inscription :


Bioénergies International



2015/09/21

C2E, les fiches d’opérations standardisées pour la biomasse

Chaufferie automatique à bois, photo Frédéric Douard

Chaufferie automatique à bois, photo Frédéric Douard

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (C2E) constitue en France l’un des instruments de maîtrise de la demande énergétique. Il repose sur une obligation triennale de réalisation d’économies d’énergie en C2E (1 C2E = 1 kWh cumac d’énergie finale) imposée par les pouvoirs publics aux fournisseurs d’énergie (les « obligés »). Ceux-ci sont ainsi incités à promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès de leurs clients : ménages, collectivités territoriales ou professionnels.

Les C2E sont attribués, sous certaines conditions, par les services du ministère chargé de l’énergie, aux acteurs éligibles (obligés mais aussi d’autres personnes morales non obligées) réalisant des opérations d’économies d’énergie. Ces actions peuvent être menées dans tous les secteurs d’activité (résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transport, etc.), sur le patrimoine des éligibles ou auprès de tiers qu’ils ont incités à réaliser des économies d’énergie. Les obligés ont également la possibilité d’acheter des CEE à d’autres acteurs ayant mené des actions d’économies d’énergie, en particulier les éligibles non obligés.

Des fiches d’opérations standardisées, définies par arrêtés, sont élaborées pour faciliter le montage d’actions d’économies d’énergie. Elles sont classées par secteur (résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transport, réseaux) et définissent, pour les opérations les plus fréquentes, les montants forfaitaires d’économies d’énergie en kWh cumac. Les économies d’énergie réalisées en dehors des opérations standardisées correspondent à des opérations spécifiques.
Voici celle qui concernent la biomasse au 1 septembre 2015.

Agriculture

Résidentiel

Tertiaire

La troisième période d’obligations d’économies d’énergie a commencé le 1er janvier 2015, pour une durée de trois ans, avec un objectif d’économies d’énergie de 700 TWh cumac, soit une multiplication par 2 de l’ambition de la deuxième période en cours. Cet objectif sera réparti équitablement entre les vendeurs d’énergie sur la base du prix TTC des énergies (à hauteur de 75 %) et des volumes de ventes en kWh (à hauteur de 25 %). Cela représente un effort substantiel : sur la période 2015-2017, ce sera près de 3 milliards d’euros consacrés aux économies d’énergie par le secteur.

Le terme « cumac » correspond à la contraction de « cumulée » et « actualisés ». Ainsi, par exemple, le montant de kWh cumac économisé suite à l’installation d’un appareil performant d’un point de vue énergétique correspond au cumul des économies d’énergie annuelles réalisées durant la durée de vie de ce produit. En outre, les économies d’énergie réalisées au cours de chaque année suivant la première sont actualisées en divisant par 1,04 les économies de l’année précédente (taux d’actualisation de 4 %).

Pour en savoir beaucoup plus : www.developpement-durable.gouv.fr


Bioénergies International



2015/09/21

Le bois redevient un enjeu pour les agriculteurs français

Vache montbéliarde en forêt, photo Chambre d'agriculture du Jura

Vache montbéliarde en forêt, photo Chambre d’agriculture du Jura

La France, bien que puissance forestière de premier plan, présente malheureusement un solde commercial déficitaire d’environ 5 milliards d’euros par an. Après quelques décennies d’abandon du bois par les pouvoir publics, la valorisation du bois redevient une priorité économique, en forêt bien sûr mais aussi dans les exploitations agricoles, forêts et exploitations agricoles représentent ensemble et à égalité 80% des surface de la France.

Un dossier réalisé par les chambres d’agriculture de France dans leur revue de mars 2015 détaille les grands chiffres de la filière bois en France, les politiques incitatives mises en œuvre au niveau national, les structurations des groupements de forestiers en France, toutes les mesures de soutiens du Pilier 2 de la PAC à destination des forêts et souligne l’urgence d’une meilleure considération du bois issu de la haie et du bocage dans les politiques de la filière.

Au sommaire de ce dossier :

  • La forêt en France et dans le monde, se remettre les idées en place
  • La filière bois en France
  • Les groupements de développement forestier en France
  • Le conseil de l’arbre une diversité de métiers et de compétences
  • L’Europe investit en forêt : les sept mesures de soutien pour les forestiers
  • Pression sur le bois forestier : de l’urgence de la gestion de la haie

Télécharger le dossier de la revue des chambres d’agriculture de France n°1041 du mois de Mars 2015


Bioénergies International



2015/09/18

Forêt : une instruction précise les modalités de reconnaissance des GIEEF

Une instruction technique du ministère de l'Agriculture, publiée mercredi 16 septembre, vient préciser aux Draaf les modalités de reconnaissance et de suivi des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEEF) créés par la loi d'avenir pour l'agriculture d'octobre 2014.

"Les GIEEF sont des regroupements volontaires de propriétaires forestiers privés constitués en vue de gérer durablement leurs forêts de façon concertée au niveau d'un territoire forestier en améliorant la mobilisation des bois tout en prenant en compte les enjeux environnementaux", rappelle l'instruction, qui préciser les dispositions contenues dans la loi et son décret d'application du 24 juin 2015.

Ces textes prévoient trois conditions à la reconnaissance d'un GIEEF : les propriétés regroupées doivent être situées dans un territoire géographique cohérent, un document de diagnostic doit exposer les modalités de gestion retenues, les propriétaires doivent adopter un plan simple de gestion.

L'instruction précise que les groupements doivent engager au moins 300 hectares de bois et forêts, ou au moins 100 hectares s'ils réunissent au moins 20 propriétaires. En zone de montagne, le programme régional de la forêt et du bois peut fixer un seuil minimal différent. "Le territoire forestier peut être discontinu, notamment dans les régions les moins boisées, tant qu'il reste homogène et cohérent d'un point de vue sylvicole, économique et écologique", précise le ministère de l'Agriculture.

Les GIEEF peuvent prendre des formes juridiques diverses : organisation de producteurs, association syndicale, etc., indique le document. Les propriétaires regroupés peuvent faire appel à un gestionnaire forestier commun, qui peut être un expert forestier, un gestionnaire forestier professionnel ou une société coopérative forestière. Ils peuvent établir des contrats pour commercialiser leur bois.


Actu-Environnement



2015/09/18

Agrocarburants : les règles européennes sont fixées

Les nouvelles règles relatives aux agrocarburants sont publiées. Outre le plafond d'incorporation, la directive fixe les règles pour la seconde génération et les estimations d'émissions liées aux changements indirects d'affectation des sols.

Agrocarburants : les règles européennes sont fixées


Actu-Environnement



2015/09/18

Terreal produit des tuiles "bio" avec du gaz "bio" à Chagny (71)

Terreal produit des tuiles

Pour la première fois, du biométhane issu du traitement de déchets ménagers locaux de l'usine du SMET 711, a été injecté dans le réseau de transport de GRTgaz à Chagny, en Saône-et-Loire (71).

L'injection de biométhane dans le réseau de transport doit permettre aux consommateurs de gaz (industriels, consommateurs domestiques raccordés aux réseaux de distribution) d'accéder à une énergie renouvelable sans changer leurs installations.

La production de biométhane par une collectivité publique, le SMET 71, son transport dans le réseau de GRTgaz puis son utilisation par un industriel situé à proximité, TERREAL, représentent ainsi un formidable exemple d'économie circulaire.

Dès 2016, sur le site de Chagny, 28 GWh/an de biométhane seront produits à partir de 73.000 tonnes de déchets. Ces quantités de gaz renouvelable, issues de la plus grande installation de production de biométhane en France, sont équivalentes à la consommation annuelle de 120 bus ou de 2 500 logements chauffés au gaz.

GRTgaz indique mettre tout en oeuvre pour créer les conditions favorables au développement de cette nouvelle énergie. A ce jour, plus de 70 projets sont à l'étude et 16 conventions ont été signées ces derniers mois. GRTgaz prévoit la concrétisation de 3 à 5 projets par an dans les prochaines années pour atteindre jusqu'à 1 000 GWh/an de biométhane injecté dans son réseau en 2020.

"Cette 1re injection illustre la détermination des équipes de GRTgaz à mettre nos infrastructures gazières et nos compétences au service de l'industrie et des collectivités pour leur permettre d'accéder à une nouvelle énergie renouvelable, le biométhane" a déclaré à l'issue de la cérémonie inaugurale, Thierry Trouvé, Directeur général de GRTgaz.

** SMET 71 : Syndicat Mixte d'Etudes et de Traitement des déchets ménagers et assimilés de la Saône-et-Loire.


Enerzine.com



2015/09/16

L’ADEME lance le nouvel appel à projets BCIAT 2016

BCIAT 2016 : Biomasse Chaleur Industrie, Agriculture et Tertiaire

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte publiée le 18 août 2015 ainsi que les plans d’action qui l’accompagnent vont permettre à la France de contribuer plus efficacement à la lutte contre le dérèglement climatique et de renforcer son indépendance énergétique en équilibrant mieux ses différentes sources d’approvisionnement. Avec le Fonds Chaleur, l’ADEME donne aux entreprises et aux collectivités les moyens d’agir pour  répondre à plusieurs enjeux économiques et environnementaux dans une optique de développement durable :

  • limiter sa dépendance à la hausse du coût des énergies fossiles,
  • garantir ses approvisionnements énergétiques sur le long terme,
  • réduire ses impacts environnementaux,
  • réduire ses coûts de fonctionnement,
  • développer l’emploi local.

Le Fonds Chaleur doit permettre de répondre aux objectifs ambitieux qui ont été fixés à l’horizon 2020 pour les énergies renouvelables, avec une forte contribution de la biomasse.

Pour atteindre ces objectifs, l’ADEME lance chaque année depuis 2009 un appel à projets BCIAT afin de susciter le développement de projets de production de chaleur à partir de biomasse dans l’industrie, l’agriculture, et le tertiaire. L’ADEME finance avec le BCIAT plus de 100 installations dont 58 sont en fonctionnement. Ces installations couvrent les différents secteurs d’activité (agroalimentaire, papier-carton, chimie, industrie du bois, etc.)

Date d'ouverture du dépôt des dossiers : 14/09/2015.

Plus d'informations sur le site de l'ADEME.


ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/09/16

Bois énergie et méthanisation : la CRE consulte sur le cahier des charges de l'appel d'offres

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) lance une consultation publique auprès des acteurs du marché sur les dispositions du cahier des charges de l'appel d'offres portant sur des installations de production d'électricité à partir de biomasse. Ces derniers pourront se prononcer sur la rémunération des lauréats, leur notation, les conditions relatives à l'approvisionnement, la garantie financière, la résiliation du contrat par le producteur et la procédure à suivre pour modifier un projet.

L'appel d'offres comporterait deux lots : l'un concernant le bois énergie (pour des installations d'une puissance comprise entre 0,3 et 25 MWe ou pour des augmentations de puissance d'installations existantes de 0,5 à 25 MWe, pour une puissance totale recherchée de 50 MWe) et l'autre la méthanisation (pour des installations d'une puissance comprise entre 1 et 5 MWe ou pour des augmentations de puissance d'installations existantes de 0,2 à 5 MWe, pour une puissance totale recherchée de 5 MWe).

Les contributions sont attendues avant le vendredi 2 octobre 2015 à 20h00.


Actu-Environnement



2015/09/15

Suez compte porter sa production de biogaz à 50% en cinq ans

Suez a annoncé mardi 15 septembreson intention d'augmenter sa production de gaz à partir de déchets et de boues de 30% à 50% d'ici à 2020, le groupe misant en particulier sur l'injection croissante de biométhane dans le réseau de gaz français.

Le biogaz, qui alimente également des centrales et des réseaux de chaleur, représente aujourd'hui un Térawattheure d'électricité produite par an pour le spécialiste du traitement de l'eau et des déchets.

"On a vraiment intérêt aujourd'hui à jouer la réutilisation du biogaz en tant que gaz plutôt que de le transformer en énergie électrique", a déclaré lors d'une conférence de presse Thierry Mallet, directeur de l'innovation, du marketing et de la performance industrielle de Suez.

LA FRANCE, EN RETARD

"La France, par rapport au reste de l'Europe, est extrêmement en retard en matière de production de biogaz (...) On est dans un rapport de un à dix entre ce que nous produisons en France et ce que produit l'Allemagne."

GrDF, le gestionnaire du réseau de distribution français, estime que le biométhane - du biogaz épuré - devrait représenter 1% de la consommation française en 2020, la loi de transition énergétique ayant fixé un objectif de 10% en 2030. Il a également élaboré un scénario selon lequel 73% du gaz consommé en France pourrait être d'origine renouvelable en 2050.

Suez envisage de participer à plus d'une centaine de projets de méthanisation dans les cinq ans qui viennent, alors qu'il en compte aujourd'hui 170.

Les producteurs de biométhane - dont l'injection sur les réseaux français est autorisée depuis 2011 - bénéficient de tarifs d'achat garantis sur 15 ans.

GrDF estime que le surcoût du biométhane par rapport au gaz naturel, compensé par une contribution payée par les consommateurs, devrait représenter cette année 0,30 euro pour une maison individuelle et un montant compris entre 7 et 24 euros par an pour le même foyer en 2020.


Usine Nouvelle



2015/09/15

Economie circulaire : l'Ademe lance un nouvel appel à projets

L'Ademe vient d'ouvrir les candidatures d'un nouvel appel à projets consacré à l'économie circulaire dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir (PIA). Elle veut sélectionner des solutions innovantes (équipements, procédés, systèmes, services, usines) et leur apporter un financement pour les concrétiser. Trois axes sont visés : l'éco-conception, réparation, l'économie de fonctionnalité ; le recyclage (collecte, tri et préparation des déchets et des matières) et la transformation, utilisation et réintégration des matières issues de déchets dans de nouveaux produits.

L'agence attend surtout des projets permettant de développer le recyclage matière en aval des filières REP, de concevoir un centre de tri capable de produire un flux à valoriser sous forme de matière ou d'énergie en intégrant les fluctuations des quantités et qualités entrantes. Le recyclage des plastiques et composites et le développement de la filière des combustibles solides de récupération (CSR) sont également en ligne de mire.

Cet appel à projets concerne l'ensemble des déchets sauf les déchets radioactifs, les sédiments, les terres excavées et les déchets biomasse destinés à la production de biocarburants. L'Ademe portera une attention particulière aux projets qui concernent les déchets du bâtiment et la gestion des biodéchets issus des gros producteurs.

Pour être éligibles, les projets devront avoir un budget total supérieur à 2 M€. Les entreprises dont le budget est supérieur à 1 M€ seront aidées partiellement ou uniquement en avances remboursables.

Les candidatures peuvent être déposées au plus tard le 21 novembre 2016 avec trois clôtures intermédiaires fixées au 11 janvier, 11 avril et 12 septembre 2016.


Actu-Environnement



2015/09/15

Paris va expérimenter la collecte séparée des biodéchets

A l'occasion des Etats Généraux de l'économie circulaire du Grand Paris, la maire de Paris Anne Hidalgo a lancé une étude de faisabilité pour la mise en place de la collecte séparée des biodéchets. Attendue pour janvier 2016, cette étude ne portera pas sur la totalité du territoire parisien mais uniquement sur les 2e et 12e arrondissements. Ces deux quartiers seront les premiers à expérimenter une collecte en porte-à-porte des déchets verts et déchets de cuisine.

Cette initiative fait partie des 65 mesures mises en avant dans le livre blanc publié lors des Etats Généraux de l'économie circulaire du Grand Paris.


Actu-Environnement



2015/09/14

La chimie du végétal fait sa rentrée

Grâce à l'Association chimie du végétal (ACDV) créée en 2008, et le pôle de compétitivité Industries et Agroressources (IAR), qui a fêté ses dix ans, la chimie du végétal a fait du chemin sur la décennie qui vient de s'écouler. C'est en tout cas le constat dressé par Christophe Rupp Dahlem, président de l'ACDV, lors d'une réunion de l'AJE (Associations des journalistes de l'environnement). En chiffres, la chimie du végétal pèse aujourd'hui 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires et emploie 23 000 personnes. Quant à la part de la biomasse dans les achats de l'industrie chimique, elle est attendue à 20 % en 2020, contre 10 % en 2010.

« Bientôt une feuille de route sur la bioéconomie »

De nombreux produits ont été lancés sur le marché ces dernières années. Thierry Stadler, président du pôle IAR, a cité les trois grands segments les plus actifs : les biomolécules (tensioactifs, lubrifiants ou intermédiaires chimiques), les bioplastiques ou agromatériaux et les protéines et autres ingrédients alimentaires. Guy Noël Sauvion de Solvay, spécialiste de l'analyse de cycle de vie, a évoqué les importants progrès réalisés dans son domaine, ainsi que la réglementation qui avance à grand pas. Une norme européenne sur les produits biosourcés est attendue d'ici à la fin de l'année. Elle a été développée sur la base des travaux entamés au sein de son groupe de travail à l'ACDV.

Deux grands instituts de transition énergétique (ITE) ont aussi vu le jour : Pivert sur la bioraffinerie des huiles, et Ifmas dans les biomatériaux. Dans les mois à venir, Thierry Stadler a expliqué que le concours mondial de l'innovation devrait pouvoir sacrer six ou sept projets stratégiques encore confidentiels, en vue d'une industrialisation.

La loi sur la transition énergétique, récemment adoptée et dont on attend les décrets d'applications, devrait, quant à elle, inciter à l'usage de sacs de fruits et légumes biodégradables et biosourcés, dès 2017, dans les supermarchés. Une opportunité pour localiser une production de sacs en bioplastique sur le territoire français, au lieu d'une importation de sacs asiatiques en polyéthylène d'origine fossile. La loi devrait aussi contribuer à mettre en place une préférence pour les produits biosourcés dans les achats publics.

En parallèle, l'Europe bouge aussi. On peut rappeler la récente mise en route du PPP BBI, un partenariat public privé qui contribuera à injecter 3,8 Mrds €, dont 1 Mrd € d'argent public, dans l'aide à de premières unités industrielles. Ceci pour contrer la compétition de pays très attractifs pour attirer les premiers investissements de sociétés innovantes, à l'image de la Malaisie ou du Canada.

En résumé, les projets et réalisations sont si foisonnants qu'il est parfois difficile de s'y retrouver. C'est pourquoi Christophe Rupp Dahlem se félicite d'une initiative interministérielle qui vise à rédiger une feuille de route française sur la bioéconomie.

Pour finir, il s'est exprimé sur la baisse du cours du pétrole qui peut être perçue comme un mauvais signal pour la compétitivité des produits biosourcés. « Avec la baisse du cours du pétrole, il sera de plus en plus difficile de remplacer des commodités d'origine fossile par des équivalents biosourcés. C'était déjà très difficile en France et en Europe et c'est pourquoi les acteurs se sont orientés vers la chimie de spécialité », a-t-il déclaré. Et d'ajouter qu'« à terme, le prix du pétrole va remonter et nous gagnerons dans la durée ».


Info Chimie



2015/09/14

19 novembre 2015 à Grenoble, la récolte forestière en zone de pente

Débardage de bois-énergie par téléphérique

Débardage de bois-énergie par téléphérique

Cette rencontre organisée par le FCBA de Grenoble sera l’occasion de dresser un panorama des innovations récentes dans le domaine des systèmes de récolte et des outils d’aide à la décision.

Des temps d’échanges permettront aux professionnels et institutionnels d’échanger sur les enjeux et les moyens déployés dans les différents massifs montagneux français.

Programme prévisionnel

  • LA RESSOURCE FORESTIERE EN ZONE DE PENTE : Alain Thivolle‐Cazat, Chargé des études de ressource au Pôle Economie, Energie, Prospective

  • LES MATERIELS ET SYSTEMES D’EXPLOITATION UTILISES EN FRANCE, ET PERSPECTIVES : Stéphane Grulois, Délégué Territorial Sud‐Est

  • LE DEBARDAGE PAR CÂBLE : actions de développement – outils d’aide à la décision : Paul Magaud, Ingénieur d’étude, Pôle Première Transformation Approvisionnement

  • CARTOMOB : outil de choix technico‐économique des méthodes d’exploitation : Thomas Carrette, Ingénieur d’étude, Pôle Première Transformation Approvisionnement

  • LOGISTIQUE : les spécificités en montagne – les voies d’optimisation : Christophe Ginet, Ingénieur d’étude, Pôle Première Transformation Approvisionnement

  • LES INNOVATIONS EN FRANCE ET A L’ETRANGER : le projet SIMWOOD et autres idées de projets : Paul Magaud, Ingénieur d’étude, Pôle Première Transformation Approvisionnement

  • TABLE RONDE sur les attentes de la profession animée par Francis de Morogues, Ingénieur d’étude, Délégation Territoriale Sud‐Est, avec la participation de professionnels de l’exploitation forestière et de transporteurs. Echanges avec la salle.

L’accès à cette manifestation est gratuit, y compris le cocktail déjeunatoire, merci de vous inscrire avant le 9 novembre auprès d’annick.goyt@fcba.fr

Lieu : Délégation territoriale Sud-Est Domaine Universitaire – CS 90251 38044 Grenoble Cedex 9 Tél +33 (0)4 76 15 40 70


Bioénergies International



2015/09/10

Strasbourg va s'alimenter avec du biométhane de Station d'Epuration

Strasbourg va s'alimenter avec du biométhane de Station d'Epuration

Le 8 septembre, les premiers m3 de biométhane produits à partir des eaux usées de l'Eurométropole de Strasbourg ont été injectés dans le réseau local de gaz naturel. C'est une première en France.

L'installation produira 1,6 millions m3 de gaz vert/an, soit l'équivalent de la consommation de 5000 logements BBC, et permettra d'éviter 7000t/an de rejets de CO2.

Au terme d'un an de travaux, l'unité de production et d'injection implantée sur le site de la station d'épuration de Strasbourg a été inaugurée en présence de Ségolène Royal, Roland Ries, Maire de Strasbourg, Robert Herrmann, Président de l'Eurométropole, Olivier Bitz, Président de Réseau GDS, Jean-Louis Chaussade, Directeur Général de SUEZ.

Ce dispositif industriel est piloté par l'énergéticien local Réseau GDS (ex-Gaz de Strasbourg) et SUEZ qui exploite la station d'épuration de l'Eurométropole de Strasbourg.

Dénommé BIOVALSAN, le projet avait obtenu en 2012 l'appui du programme LIFE+ de la Commission Européenne, pour son exemplarité en matière de transition énergétique du territoire. BIOVALSAN est né en 2012 de l'étroite coopération entre acteurs publics et privés, à savoir le distributeur local de gaz naturel Réseau GDS et SUEZ, spécialiste de l'environnement et délégataire de service public en charge de l'exploitation et du développement de la station d'épuration de Strasbourg – La Wantzenau, 4e station d'épuration de France avec une capacité de traitement d'effluents de 1 million d'équivalent-habitants. Ce projet produit à partir du 8 septembre 2015 un volume de 1,6 millions de m3/an de biométhane purifié puis injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel.

Le biogaz est le produit de la décomposition dematière organique dans une enceinte privée d’oxygène. Le gaz ainsi obtenu va subir un processus de purification pour devenir du biométhane. Parfaitement compatible et miscible avec le gaz naturel, celui-ci peut alors être injecté sans limitation dans le réseaude distribution degaz naturel. Dans le cadre du projet Biovalsan, le biométhane est obtenu par un système de filtration membranaire qui sépare les différents composés du biogaz.

Strasbourg, première ville en France qui injecte du biométhane de station d'épuration dans son réseau de gaz naturel

BIOVALSAN, dont l'ambition était de démontrer la faisabilité, l'intérêt écologique et économique de l'exploitation de biogaz de station d'épuration à grande échelle, a été proposé en 2012 à la Commission Européen en vue d'une admission au programme LIFE+. Grâce à ce soutien fort de l'Europe, dont le co-financement s'élève à 50% des investissements, soit un peu plus de 2 millions d'euros, BIOVALSAN a pleinement rempli sa fonction de projet pilote, en se dotant notamment d'un important volet recherche au bénéfice de la communauté scientifique et de l'ensemble des acteurs de la filière. BIOVALSAN est l'unique projet de cette nature en France à bénéficier du soutien de LIFE+.

Pour SUEZ, le dispositif permet de faire baisser de 2/3 les émissions de CO2 de la station d'épuration de La Wantzenau, dont il assure l'exploitation pour le compte de l'Eurométropole de Strasbourg. L'optimisation conjointe de la filière de traitement des boues et de la valorisation énergétique du biogaz, sous forme de biométhane permet à la station d'épuration de devenir l'une des plus vertueuses de France au regard de son empreinte environnementale, avec 7 000 tonnes d'émissions de CO2 évitées.

Jean Louis Chaussade, Directeur Général de SUEZ a déclaré : "Notre partenariat avec l'Eurométropole est une première en France. Le projet BIOVALSAN permet une meilleure performance énergétique de la station d'épuration, conformément aux objectifs que nous a fixés la Communauté urbaine de Strasbourg, et une meilleure valorisation du biogaz qui y est produit. Notre site permet à la région de réduire ses émissions CO2 tout en produisant de l'énergie verte. SUEZ s'inscrit positivement dans cette économie circulaire afin de préserver les ressources et de réduire les impacts environnementaux. Notre partenariat est un exemple réussi d'économie circulaire et de boucle locale de valorisation qui s'inscrit en amont de la COP 21."

Pour l'opérateur d'infrastructures énergétiques Réseau GDS, SEM de la ville de Strasbourg dont l'action est fortement ancrée dans les enjeux de la transition énergétique du territoire, le projet BIOVALSAN constitue une avancée majeure sur le terrain des énergies renouvelables et permet de développer localement une offre « gaz vert ».

A la différence de la plupart des solutions de production d'Energies Renouvelables, l'injection de biométhane de Station d'Epuration propose une équation énergétique inégalée : elle valorise une ressource inépuisable - les eaux usées - ne nécessite aucun véhicule de transport contrairement à la biomasse, ne souffre d'aucune perte en ligne contrairement à l'électricité ou la chaleur et répond sans aucune restriction aux critères d'un circuit court local.

Un projet pilote très suivi par les grandes collectivités

Depuis le lancement des travaux en septembre 2015, de nombreuses collectivités de toute la France ont été reçues sur le site de Strasbourg-La Wantzenau pour une visite des installations.

Plusieurs projets d’injection de biométhane d’épuration sont d’ores et déjà proches de leur aboutissement, comme à Grenoble, Elancourt et Valenton.

A Strasbourg, la mise en route de l’injection de 1,6 millions de m3 de biométhane dans le réseau apportera une contribution décisive à l’ambition de devenir la collectivité au réseau de gaz naturel le plus « vert » de France.

Pour Olivier BITZ, Président de Réseau GDS, "BIOVALSAN est un projet emblématique et structurant. Il constitue l’un des piliers du pôle de l’énergie publique de Strasbourg, lancé en 2013 pour porter la stratégie de transition énergétique de notre territoire. Aujourd’hui, nous lançons une nouvelle filière de l’énergie renouvelable, avec la meilleure équation énergétique qui soit : production locale 100% verte à partir d’une source inépuisable, transportée sans camion, et sans aucune perte dans nos réseaux, le tout dans une logique de circuit court. C’est la preuve que la transition énergétique sera locale ou ne sera pas".

* BIOVALSAN : C’est la juxtaposition d’aspects environnementaux, industriels et scientifiques qui est à l’origine du nom « BIOVALSAN », dont les trois syllabes évoquent respectivement le BIOméthane, sa VALorisation énergétique et sa caractérisation SANitaire.


Enerzine.com



2015/09/04

10 nov. 2015, les 10 ans à venir du bois-énergie aux 10 ans du colloque du CIBE

2015-08-25 Demi-page Annonce Colloque CIBE 2015 VF

Le mardi 10 novembre 2015, exceptionnellement à Paris, pour le 10ème anniversaire de son colloque, le CIBE souhaite mettre en perspective les enjeux et objectifs de la filière pour les 10 ans à venir au regard de son développement des 10 années passées.

Voici les premiers éléments d’informations sur cet évènement : (programme complet et bulletin d’inscription disponibles courant septembre)

Le chauffage collectif et industriel au bois est né, en France, au moment des chocs pétroliers, à la charnière des années 80. Son développement a été accéléré ou entravé par le prix des énergies fossiles et par les politiques publiques qui l’ont accompagné, notamment le Fonds Chaleur.

Aujourd’hui, la filière est à la croisée des chemins, avec :
– des objectifs ambitieux résultant de la transition énergétique et de la lutte contre l’effet de serre ;
– une conjoncture caractérisée par la baisse du prix du pétrole et du gaz compensée par des financements (subventions) ou une fiscalité favorable au bois-énergie (TVA) ou défavorable aux énergies conventionnelles (taxe énergie-climat).

Dans ce contexte, la filière doit s’attacher à lever les obstacles qui permettront de déclencher les décisions des collectivités et des industriels :
– en améliorant la qualité des combustibles bois, afin qu’ils correspondent aux référentiels existants ;
– en recherchant toujours l’excellence énergétique (rendements) et environnementale(rejets solides et gazeux) ;
– en optimisant le montage des projets aux plans économique (prix de la chaleur), financier et juridique.

Objectif
Les experts du CIBE et leurs partenaires, après un bilan rétrospectif et un état des lieux, aborderont les perspectives qui s’ouvrent au bois-énergie à l’horizon 2020-30.
Ce colloque, à partir de retours d’expériences de terrain, a pour objet de montrer aux utilisateurs potentiels (collectivités, industriels,…) les avancées réalisées par le bois-énergie au cours des dernières années et les pistes d’optimisation qui vont se concrétiser dans un futur proche.

CIBE

Associées aux politiques publiques d’encouragement, les technologies désormais disponibles et les savoir-faire des professionnels devraient permettre d’affronter une conjoncture énergétique moins favorable que celle qui prévalait autour des années 2010.

Pour rappel, voici le lien vers notre site internet pour avoir plus de détails sur les possibilités de partenariat : www.cibe.fr


Bioénergies International



2015/09/01

Méthanisation en PACA : deux appels à projets sont lancés

L'association Geres, avec le soutien de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et de la région Provence Alpes Côte d'Azur, lancent deux appels à candidatures pour accompagner l'appel à projets national 1.500 méthaniseurs. Ce dernier se clôture le 4 septembre 2017.

Les appels à projets régionaux ciblent les projets à caractère individuel et ceux à caractère collectif ou territorial, valorisant le biogaz sous formes de chaleur, cogénération ou injection. Les dossiers retenus bénéficieront d'un accompagnement gratuit facilitant le parcours du porteur de projet, indique Geres.

Le premier appel à candidatures, destiné aux projets individuels, vise la réalisation d'un pré-diagnostic du projet de valorisation des matières organiques résiduelles sous forme de biogaz. Il est ouvert aux secteurs agricole, industriel, agro-alimentaire et aux collectivités territoriales. Le second porte sur le démarrage d'un projet de méthanisation territoriale multi-partenarial. Il s'adresse aux collectivités et collectifs d'acteurs. L'accompagnement des dossiers retenus se déroulera de janvier à avril 2016. Les professionnels intéressés doivent envoyer leur demande avant le 1er décembre 2015.


Actu-Environnement



2015/08/31
 
L’amendement voté le 19 mai dernier à l’Assemblée Nationale et introduit à l’article 9 du Projet de loi sur la transition énergétique a été l’occasion pour la DGEC* de réunir tous les acteurs de la filière, dont la FNTV, afin de prendre leur avis sur un projet préliminaire.
 
À l’issue de cette réunion, différentes zones ont été définies en fonction des PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère) existants ou en cours de définition, de la taille des villes concernées et des décisions de restriction de circulation qui peuvent être prises localement par les Préfets.
 
Au regard des bus urbains, dans les zones moyennement sensibles, seules les technologies GNV, Bio Méthane, Hybrides électriques et électriques seraient envisagées. En revanche, pour les autocars, le sujet est plus complexe : de fait, seule la technologie Diesel est ici utilisée en masse. Or, l’Etat souhaite imposer une solution alternative au Diesel dans les zones où la qualité de l’air est la plus médiocre. Les filières Gaz Naturel ou Bio Méthane semblent envisageables pour tenir cet objectif. Soit ! Cela ne pourra pour autant se faire qu’à la condition express que leur distribution soit suffisamment maillée !
 
En Vendée, une action pilote C’est pourtant dans ce contexte – et avec ces contraintes ? – qu’au printemps dernier Yves Auvinet, Président du Conseil départemental de Vendée, présentait une action pilote** en France : l’expérimentation d’un autocar roulant au bio-méthane sur un circuit scolaire puis sur une ligne régulière. « Avec sa forte croissance démographique et économique, la Vendée consomme de plus en plus d’énergies. C’est pourquoi,le Département a mis en place le plan “Vendée Energies Nouvelles”. L’objectif est que 50 % de l’énergie électrique consommée en Vendée soit produite de manière renouvelable à partir de 2025. La mise en place de cette expérimentation est une action emblématique de ce plan ».
 
Bilan de l’expérimentation ?
 
Testé du 4 mai au 16 juin dernier, cet autocar n’a donné que des motifs à satisfaction, observe Freddy Pasquet, Directeur d’exploitation chez Sovetours qui évoque un premier bilan “à chaud” établi début juillet avant un rapport qui sera remis cet automne : « tant au niveau de la clientèle que des autorités organisatrices, nous n’avons rencontré aucun écueil ni contrainte. Certains clients nous ont même fait part de leur satisfaction à voyager dans un car propre, par ailleurs autonome sur 500 à 700 km, ce qui est suffisant en transport scolaire. Au regard de l’exploitation, nous avons pu compter sur des conducteurs eux-mêmes très investis. Il est vrai que le car était stationné proche du site de méthanisation, près de la pompe en quelque sorte. La problématique de la logistique ne peut être sous-estimée ».
 
À terme, pareil projet ne peut se déployer sans une écoute des politiques comme des autorités organisatrices : la source de distribution doit être sérieusement envisagée. « C’est un paramètre qui ne peut être dissocié si l’on veut réussir. »
 
* Service du Ministère de l’écologie, en charge de la rédaction de ce décret 
**Si le Conseil départemental pilote le projet, celui-ci a été rendu possible grâce à l’implication de cinq partenaires privilégiés : Agribiométhane qui regroupe une dizaine d’agriculteurs (elle s’engageait à fournir le gaz nécessaire au fonctionnement de l’autocar), Sovetours-FNTV, Scania, GDF-SUEZ et la Communauté de communes du canton de Mortagne-sur-Sèvre.
 
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50% DE BUS ET DE CARS A “FAIBLES EMISSIONS” EN 2020
 
Selon un amendement gouvernemental voté par les députés en mai dernier, les transports publics devront comprendre au moins 50% d’autobus et d’autocars à faibles émissions à compter de 2020.
 
Cet amendement  “fixe des jalons temporels précis pour le renouvellement des flottes, mais permet une certaine souplesse dans son application via un décret en Conseil d’État“, insiste le gouvernement dans l’exposé de cette mesure qui a bien entendu* la nécessité « d’une souplesse dans l’application pour tenir compte des usages, des territoires dans lesquels ils circulent et du degré de développement des technologies, tout particulièrement du réseau d’avitaillement »*
 
Ainsi, dès lors qu’ils gèrent directement ou indirectement un parc de plus de 20 autobus et autocars pour assurer des services de transport public, L’État, ses établissements publics, les collectivités territoriales et leurs groupements devront acquérir ou utiliser lors du renouvellement du parc, des autobus et autocars à faibles émissions** dans la proportion minimale de 50% à partir du 1er janvier 2020 puis en totalité à partir du 1er janvier 2025.
 
*lors de la table ronde avec les représentants des collectivités locales, des autorités organisatrices des transports, des entreprises de transport public et des constructeurs de bus et cars.
** Définis en référence à des critères fixés par décret, selon l’amendement.
 
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Enviro2B



2015/08/27
 
Salon BOIS ENERGIE 1998 à Lons le Saunier, photo ITEBE
Salon BOIS ENERGIE 1998 à Lons le Saunier, photo ITEBE
 
La société organisatrice annonce que le Salon Bois Energie 2016 aura lieu l’année prochaine pour la première fois à Nancy, du mardi 15 au jeudi 17 mars. Un changement significatif a été apporté dans l’orientation de la prochaine édition, à savoir qu’elle se déroulera uniquement en semaine et avec un visitorat exclusivement professionnel. Historiquement, l’événement comprenait un weekend et était aussi ouvert aux visiteurs Grand Public.
La décision de changer l’orientation du Salon vers le visitorat uniquement professionnel a été prise sur la base des résultats d’une enquête auprès des acteurs du bois-énergie et elle sera testée pour la première fois en 2016.
Il est aussi intéressant de souligner que la tendance des dernières années montre que le visitorat Grand Public a été plutôt volatile, alors que le visitorat professionnel a été beaucoup plus stable. De plus, en repositionnant l’événement vers les visiteurs uniquement professionnels, les dates d’un mardi à un jeudi faciliteront grandement la possibilité pour les visiteurs professionnels nationaux et internationaux d’y participer.
Comme il l’a été depuis sa création en 1998 à Lons-le-Saunier par l’ITEBE, le Salon Bois Energie reste l’événement leader en France pour le bois-énergie, couvrant tout le secteur, de la forêt à la flamme, incluant équipement forestier, production et distribution de combustibles bois, industrie et collectivités locales, chauffage domestique,… plus de 400 exposants et sociétés représentées, venant de 20 pays.

Bioénergies International



2015/08/20
 
logo medde
 
Un vaste chantier et des actions déjà commencées
 
Cette loi, adoptée le 22 juillet en dernière lecture à l’Assemblée nationale, puis validée en quasi totalité le 13 août par le Conseil constitutionnel, a été publiée au JORF du 18 août.  La moitié des textes d’application sont prêts pour la consultation ; tous devraient être publiés d’ici la fin 2015.
De nouveaux appels à projets vont être lancés : pour les collectivités locales, un nouvel appel à projet « territoire à énergie positive » ; pour les particuliers, un appel à projet des copropriétés à énergie positive et pour les entreprises, un appel à projet s’adressera plus spécifiquement aux PME qui s’engagent dans des actions de rénovation énergétique et d’économie circulaire.
 
Traitant à la fois de la rénovation des bâtiments, des modes de déplacement propres, de l’économie circulaire mais aussi des énergies renouvelables, la LTECV est une nouvelle pierre à la politique sobre en carbone du pays.
Les réseaux de chaleur et la loi
 
Pour les réseaux de chaleur, la LTECV apporte un socle juridique plus précis (art 194) et un objectif fort à horizon 2030 (art 1): multiplier par 5 la chaleur renouvelable  et de récupération livrée par les réseaux de chaleur et de froid.
 
Une meilleure coordination locale et nationale
 
Les réseaux de chaleur seront également mieux pris en compte dans les documents d’urbanismes (PADD du PLU) , afin de concilier aménagement et développement des énergies renouvelables. Par ailleurs, les établissements publics d’aménagement, sont à présent compétents pour assurer un service de distribution de chaleur et de froid de manière temporaire, dans le cadre de l’opération d’aménagement et avant de la transmettre à un autre entité compétente (art 195).
 
Toujours pour un développement cohérent des réseaux de chaleur sur le territoire national, la programmation pluriannuelle de la chaleur s’intègre complétement dans une nouvelle programmation  globale toutes énergies. Les investissements pour la chaleur sont ainsi pensés et traités avec ceux pour l’électricité et le gaz. L’exercice de programmation veillera au développement équilibré des réseaux, du stockage et de la transformation des énergies ainsi que du pilotage de la demande d’énergie pour favoriser notamment la production locale d’énergie, le développement des réseaux intelligents et l’autoproduction. Il identifiera notamment les interactions entre les réseaux d’électricité, de gaz et de chaleur aux différentes échelles pour en optimiser le fonctionnement et les coûts (art 176).
 
Au niveau régional, un recensement des installations de réseaux de chaleur dans le cadre du SRCAE (art 196)devra être réalisé. Certaines régions l’ont déjà initié (Pays de la LoireIle-de-France), ce travail permet d’avoir une vision énergétique plus globale de son territoire et des besoins par filières (biomasses, géothermie, etc). Aujourd’hui l’enquête nationale sur les réseaux de chaleur pratique déjà un premier recensement mais concerne essentiellement les réseaux d’une certaine taille (en savoir plus sur la réalisation d’un recensement).
 
La loi rappelle également que les gestionnaires en charge des réseaux de chaleur public doivent mettre à disposition de la personnes publiques les données de production et de consommation (art 179). Un décret encadrera également mieux le contenu de ces données.
 
Les collectivités, quant à elle, ont obligation de réaliser un schéma directeur de leur réseaux de chaleur avant le 31 décembre 2018 (art 194).
 
Le gaspillage de chaleur, ciblé
 
La récupération de la chaleur fatale est vivement encouragée, notamment au niveau des industries. La loi rappelle également que la priorité en ce qui concerne les déchets reste la réduction et le recyclage, seulement ensuite vient la valorisation de ces derniers. Celle-ci, reste ainsi fortement encouragée mais l’adaptabilité des installations de valorisation énergétique des déchets à d’autres combustibles doit être recherchée (art 70). En ce qui concerne la cogénération, celles d’une puissance électrique supérieure à 12MW peuvent bénéficier d’un complément de rémunération si la chaleur alimente des sites en base (art 159).
 
De plus, toute sous-station doit désormais posséder un système de comptage (art 27) que cela soit pour les réseaux de chaleur ou pour les réseaux de froid. Le contrôle de ces compteurs est par ailleurs renforcé.
 
D’autres mesures dans le domaine de la qualité de l’air ou du bâtiment peuvent également concerner indirectement les réseaux de chaleur.
En savoir plus:

Réseaux de chaleur



2015/08/16
Quand les déchets agricoles se transforment en or
Le coût élevé des biocarburants peut être réduit en valorisant les déchets végétaux, par exemple en les transformant en composés chimiques de haute valeur. Une récente étude en a fait l’expérience en se concentrant sur une source précise de biomasse : les résidus provenant de la fabrication d’huile de palme au Brésil.
Ce n’est pas encore demain que les biocarburants offriront une alternative durable aux énergies fossiles, des obstacles de nature sociale et environnementale restant à franchir.
L’un des plus importants d’entre eux est le prix, qui doit être réduit pour que ces carburants deviennent compétitifs. L’un des moyens d’y parvenir est de rendre le processus global de production économiquement viable en transformant la biomasse en produits à haute valeur destinés à l’industrie chimique. Dans le journal Industrial Crops and Products, des chercheurs de l’EPFL ont publié les résultats d’une étude démontrant qu’une source spécifique de biomasse – les résidus agricoles provenant de la fabrication d’huile de palme au Brésil – pouvait servir à développer du bioéthanol ainsi que deux autres produits supplémentaires : du furfural, un composé très utilisé dans le monde industriel, et de la lignine, un combustible solide qui pourrait trouver sa place dans les bioraffineries.
Les fruits du palmier poussent en grappes, qui sont récoltées puis pressées pour en extraire de l’huile. Celle-ci est entre autres utilisée en cuisine, pour la confection de cosmétiques et la production de biodiesel. Les résidus fibreux restants au terme du processus de production sont généralement jetés. Or, comme l’explique Edgard Gnansounou et Jegannathan Kenthorai Raman, du Groupe de recherche sur les bioénergies et la planification énergétique de l’EPFL (BPE), ces déchets sont loin d’être sans valeur. « On peut en faire au moins trente composés chimiques différents », expliquent-ils.
Une fois vidées, les grappes de palmier sont-elles une source de biomasse durable ? Et si c’est le cas, en quels produits doivent-ils être transformés ? Tel est le genre de questions auquel les chercheurs tentent de répondre. Dans cette étude en particulier, leur travail a consisté à déterminer la composition de ces résidus et d’optimiser le processus chimiques destiné à leur transformation. Toutes ces données seront ensuite intégrées à l’examen de l’impact environnemental et des coûts économiques d’une telle bioraffinerie.
De la raffinerie traditionnelle à la bioraffinerie
« Utiliser ces déchets pour faire uniquement du bioéthanol revient bien trop cher pour faire réellement concurrence aux carburants fossiles, explique Edgard Gnansounou et Jegannathan Kenthorai Raman. Or, on peut retirer un profit et baisser le prix du biocarburant en adoptant le concept des bioraffineries pour produire des composés supplémentaires tels que le furfural, qui a de nombreuses applications dans l’industrie chimique. Il est notamment utilisé pour la fabrication de fongicides, d’adhésifs spéciaux, de saveurs ou de solvants. » Mais, avertissent les scientifiques, cette démarche peut ne pas suffire pour rivaliser économiquement avec les carburants fossiles, qui sont aujourd’hui très bon marché.
Pour le moment, les bioraffineries n’existent que sur le papier ou comme modèles informatiques. Une fois concrétisées, elles pourront transformer et valoriser une grande partie des résidus agricoles, tels que les enveloppes de riz, les tiges et les feuilles de maïs, la paille de blé et tous les déchets verts issus des tailles de forêts ou de jardins. Ces résidus ont une structure commune - une alternance de longues et de plus courtes chaînes de polymères de sucre (cellulose et hémicellulose) contenant de la lignine dure et difficile à digérer. C’est pourquoi ils peuvent être traités de manière similaire.
Vers des carburants durables
La matière première utilisée pour la fabrication de biocarburants entrant potentiellement en compétition avec les cultures alimentaires, leur production n’est pas sans susciter des controverses. Mais selon les chercheurs, la deuxième génération de ces carburants pourrait bien résoudre ce problème en recourant uniquement à une biomasse issue de récoltes non-arables ou de déchets agricoles communément destinés à être incinérés ou abandonnés dans les champs.
« Les bioraffineries à vocation commerciale ont énormément d’avenir », estiment les chercheurs, qui font référence aux buts fixés par l’Union Européenne de parvenir à ce que les carburants utilisés pour les transports proviennent au moins à 10% de source d’énergie renouvelable d’ici 2020 et à ce qu’un soutien accru soient octroyé aux produits chimiques de base biologique. Toutefois, augmenter la production nécessite la mise en place de solutions durables pour rassembler la biomasse issue de fermes, de plantations et de sites de traitement agricoles, ainsi qu’une amélioration des processus technologiques mis en place dans les bioraffineries.
« En tant que fils de fermier, je suis enthousiasmé par l’idée que l’on puisse ajouter de la valeur à ce que les agriculteurs possèdent en grande quantité : les déchets de plantes », dit Jegannathan Kenthorai Raman. Et de noter que la création de bioraffineries peut potentiellement stimuler l’économie des sociétés rurales et, dans la foulée, générer des emplois, développer les transports et plus généralement offrir de nouvelles opportunités. Un processus qui pourrait contrer l’exode qui vide certaines communautés de leur substance.

Enerzine.com



2015/08/10
La biomasse qui était la principale source d’énergie avant l’ère du pétrole, est encore la première source d’énergie renouvelable au monde. Les enjeux énergétiques, alimentaires, et de développement durable, ouvrent à la biomasse lignocellulosique, en particulier aux résidus agro-industriels et forestiers, de nouvelles perspectives vers la production de carburants biosourcés. Un retour de la biomasse est possible.
Chiffres et données scientifiques à l’appui, ce film de 40 minutes pose le problème de la transition énergétique. A travers des témoignages de terrain il apparaît que la part de la biomasse dans le bouquet énergétique pourrait être doublée, et que son utilisation raisonnée doit être optimisée et adaptée localement.

Réalisation : Mathias Fyferling
Conseiller scientifique : Gérard Goma
Production 2012 : Nuits Blanches, CNRS, INSA Toulouse, LISBP, INRA, UE, Toulouse Métropole

Bioénergies International



2015/08/10
Livraison d'une chaufferie à bois, photo BEMA
Livraison d’une chaufferie à bois, photo BEMA
Créée en 1990, Atlanbois, l’association de l’interprofession du bois pour la région Pays de la Loire, déploie depuis 10 ans une partie de son énergie à la filière bois-energie.
Après avoir développé de consert les chaufferies bois, leurs réseaux de chaleur et l’approvisionnement en plaquette, Atlanbois met en place un schéma de production de bois déchiqueté à partir des taillis pauvres. Le principe est de couper ces taillis pour approvisionner les chaufferies afin de replanter les parcelles avec du bois d’œuvre. La région et Atlanbois ont délibérément choisi de limiter la taille des futures chaufferies à des consommations de moins de 30 000 tonnes de bois.
Plus d’informations :

Bioénergies International



2015/08/06
Frank Hensgen, Universität Kassel, image Watts-New
A l’occasion du salon Biogaz Europe 2015, Frank Hensgen de l’université de Kassel en Allemagne présente le projet qui a vu la conception d’un procédé tout à fait particulier de méthanisation de déchets verts de bord de route et de briquetage du digestat fibreux.
La technologie est entièrement incluse dans un conteneur mobile. La biomasse est préalablement lavée pour en extraire le plus possible les minéraux afin qu’il ne viennent ensuite pas contrarier la combustion des briquettes.

Prototype Blue Conrad, photo UniKASSELversität
Prototype Blue Conrad, photo UniKASSELversität

Bioénergies International



2015/08/05
Alimentation d'un digesteur en voie sèche
Alimentation d’un digesteur en voie sèche
Lors du salon BIOGAZ EUROPE 2015, Cécile Hubert, chargée de mission énergie à la Chambre d’Agriculture du Maine et Loire et coordinatrice régionale du pôle énergie des Chambres d’Agriculture des Pays de la Loire précise les critères de choix technologique pour la méthanisation agricole entre les voies sèche ou liquide.
Les clés du choix :
  • Voie sèche : une logistique classique proche de celle du fumier avec un besoin de fraicheur nécessaire du fumier.
  • Voie liquide : maitrise des corps étrangers et préparation des substrats
Cécile Hubert élargit également le sujet en présentant la voie visqueuse.

>> Télécharger la pésentation de Cécile Hubert à Nantes : Méthanisation voie sèche, voie liquide: les critères de choix (4,1 Mo)

Bioénergies International



2015/08/05
Lors du salon BIOGAZ EUROPE 2015 à Nantes, Jean Grellier, Député PS des Deux-Sèvres et Président du Groupe parlementaire sur le biogaz à l’Assemblée Nationale, répond aux questions de Juleiite Talpin sur les blocages à lever pour atteindre l’objectif des 1500 méthaniseurs en France et sur le travail parlementaire en faveur de cet objectif.


Bioénergies International



2015/08/04
Le Conseil supérieur de l'énergie a donné, le 31 juillet, un avis favorable aux deux projets d'arrêtés tarifaires pour l'électricité produite dans les installations de méthanisation, annoncés dans le cadre du plan de soutien à l'élevage.

Actu-Environnement



2015/08/01
Ecofin Bloomberg
Les sources renouvelables dépassent pour la première fois les combustibles fossiles dans la course à l’énergie. Le Bloomberg New Energy Finance (BNEF) a révélé lors de son assemblée annuelle qu’en 2013, 143 GW de capacité d’énergies renouvelables ont été installés contre 141 GW pour les énergies fossiles.
A la base de cette évolution, les investissements massifs effectués dans les énergies renouvelables en Inde, au Chili, en Asie du Sud-est et en Afrique sub-saharienne.
L’organisation prévoit l’accentuation de cet écart, nonobstant la baisse des prix du pétrole et du gaz. Ainsi, en 2030, 279 GW de centrales à sources renouvelables seront installées contre 64 GW de centrales utilisant les combustibles fossiles, mais ce, à condition que le rythme d’investissement dans le renouvelable se maintienne. « Le système électrique est en train de devenir plus propre.» s’est enthousiasmé Michael Liebreich le fondateur du BNEF.
Cependant, le chemin pour atteindre ces objectifs est encore long du fait du caractère intermittent des énergies renouvelables telles que le solaire ou l’éolien et de leur coût assez élevé. Selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie, les énergies fossiles, bien qu’en baisse, représenteront encore 76% du mix énergétique mondial en 2035 contre 18% pour les renouvelables.
Source : Agence Ecofin

Bioénergies International



2015/08/01
Interview de Christian Couturier, co-directeur de l’association Solagro et président du réseau négaWatt, réalisée lors des Salons Bois Energie, Biogaz Europe, Hypac Expo en mars 2015 à Nantes par Julette Talpin et Bert Hanna de Watts New.
Sujets abordés : réseaux de chaleur biomasse, biométhane en réseau, biohydrogène, méthanation de la biomasse et décarbonisation totale des effluents gazeux de la méthanisation.
Pour en savoir plus : www.biogaz-europe.com et www.boisenergie.com


Bioénergies International



2015/07/31
Tepos 2015
Les 2, 3 et 4 septembre 2015, la Communauté de Communes du Thouarsais accueillera les 5ème Rencontres Nationales «Énergie et Territoires ruraux : vers des territoires à énergie positive» (TEPOS) avec le soutien de la Région Poitou-Charentes.
Ces rencontres rassemblent chaque année des élus de collectivités locales, des directeurs et chargés de mission des territoires ruraux, des services de l’État, des professionnels du secteur de l’énergie, des chefs d’entreprises, des membres de coopératives agricoles et citoyennes, etc. Il s’agit d’un événement national à part entière, destiné à des professionnels, comprenant des débats et retours d’expériences locaux, nationaux et européens, des ateliers, des visites et des temps d’échanges conviviaux. Les précédentes éditions ont réuni entre 300 et 400 participants chacune et ont eu un retentissement dans les médias à tous les niveaux.
Les objectifs visés par les rencontres nationales TEPOS sont les suivants :
  • Permettre les échanges d’expériences entre territoires ruraux en matière d’économie d’énergie, de développement des énergies renouvelables.
  • Favoriser la mise en contact de partenaires, d’acteurs, de développeurs, de collectivités.
  • Accueillir au sein du réseau national et mettre en lumière les nouveaux territoires engagés, notamment via l’appel à manifestation d’intérêt du Ministère : « Territoires à Énergie Positive pour la Croissance Verte ».
  • Porter à connaissance la politique régionale et la politique menée sur le Thouarsais ainsi que les réalisations.
  • Promouvoir les accompagnements existants (dont font partie les dispositifs portés par la Caisse des Dépôts et Consignations par exemple), les projets exemplaires, les technologies nouvelles.
L’exemplarité des territoires à énergie positive
Un territoire à énergie positive vise l’objectif de réduire ses besoins d’énergie au maximum, par la sobriété et l’efficacité énergétiques, et de les couvrir par les énergies renouvelables locales (“100% renouvelables et plus”).
L’accomplissement de la transition énergétique représente la fin première du territoire à énergie positive : elle répond aux enjeux fondamentaux du changement climatique, de l’épuisement des ressources fossiles et de la réduction des risques industriels majeurs à l’échelle du territoire.
Pour cette nouvelle édition, le territoire organisateur est la Communauté de Communes du Thouarsais. Le Thouarsais est un territoire où les réalisations sont bien avancées et les résultats palpables. Il bénéficie d’installations et de retours d’expériences très concrets, visibles pour les participants (ex. : Tiper solaire, Tiper et Capter méthanisation, des bâtiments à énergie positive, des rénovations de particuliers exemplaires, des entreprises engagées, des collectivités qui réalisent des réhabilitations très performantes, éolien, lotissement AEU, etc.).
La manifestation va permettre de valoriser le territoire, lequel s’est donné comme objectif de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 et devenir un territoire à énergie positive.
Pour plus d’informations consulter le site tepos 2015

Bioénergies International



2015/07/31
Retour sur une journée qui a mobilisé près de 100 participants le 20 mars 2015 en Bretagne.
Démonstration de déchiquetage le 20 mars 2015 au Faouët, photo Abibois
Démonstration de déchiquetage le 20 mars 2015 au Faouët, photo Abibois
C’est en souhaitant apporter une réponse possible parmi bien d’autres, qu’une journée a été organisée dans le cadre des rencontres forestières du CRPF, en clin d’œil à la journée Internationale des Forêts, le 20 mars 2015 au Faouët dans le Morbihan. Cette réunion organisée en partenariat avec Abibois et les Cetef du Morbihan et du Finistère, a réuni près de 100 personnes, majoritairement propriétaires forestiers mais également acteurs professionnels de la filière bois.
Après un rappel des principaux chiffres décrivant l’état des lieux du bois-énergie en Bretagne, le contexte des programmes des « 10 Chantiers Tests » et de « Breizh Forêt Bois » a été présenté. C’est en effet dans ce cadre que le gérant du Groupement Forestier de l’Inam a accepté de se prêter au jeu des relevés de terrain avant la coupe rase de peuplement pauvres, dont les caractéristiques leurs permettaient d’entrer dans les cahiers des charges de l’un et l’autre des programmes.
Mais l’engagement du Groupement Forestier de l’Inam pour le bois énergie n’a pas attendu l’existence de ces 2 programmes. C’est par une présentation conjointe du Président du GF ainsi que de son gestionnaire qu’a été détaillée la réflexion qui a mené les propriétaires des 240 ha du groupement à investir en 2012 dans une plateforme de stockage du bois énergie d’une capacité de 2500 m3. Près de 20% de la surface forestière est constitué de peuplements naturels correspondants pour la plupart à une définition de peuplements pauvres. L’orientation prise par le GF sur cette part de la surface est la coupe rase pour un reboisement avec des espèces plus adaptées aux sols, de type résineux, ayant pour objectif principal la production de bois d’œuvre. En dehors des bois aptes à cette valorisation, les débouchés étaient limités. Cela a conduit le groupement à se rapprocher de la SCIC Energies Bois Sud Cornouaille pour étudier la possibilité de valoriser ces bois en plaquette pour l’alimentation des chaufferies automatiques livrées par cette dernière. Dans cette logique de circuit court, le groupement forestier a évalué la production de bois énergie dans différentes situations : premières éclaircies de résineux, coupe rase d’une plantation d’aulnes en échec ou de taillis de bouleau et de saules.
La journée a mobilisé près de 100 participants, photo Abibois
La journée a mobilisé près de 100 participants, photo Abibois
Après 3 années de retours d’expérience, il s’avère que les coûts de débardage sont les plus variables d’un chantier à l’autre. Le choix le plus économique pour le GF a été de débarder les bois en grande longueur sur la plate-forme et de faire le déchiquetage en plan fixe. La rémunération du bois souhaitée par le GF est de 18€ par tonne humide produite. C’est un choix assumé que de chercher à valoriser au mieux ce produit qui, sans cela, resterait sur pied et ne participerait ni à une dynamique forestière, ni au développement local d’une énergie renouvelable.
C’est cette partie qu’a ensuite développé Alain RICHARD, gérant de la SCIC Energies Bois Sud Cornouaille qui gère des plateformes d’approvisionnement de chaufferies bois sur un territoire équivalent au quart sud-est du département du Finistère.
La journée s’est ensuite poursuivie autour d’une démonstration de déchiquetage sur la plateforme de stockage du Groupement Forestier de l’Inam, réalisée par la société DANTEC.
Plus d’informations / contacts : CRPF, Nicolas DUVAL, nicolas.duval@crpf.fr // Abibois, Nathalie BRAC, nbrac.energie@abibois.com // Cetef 56, Samuel LE PORT, samuel.leport@morbihan.chambagri.fr  // Cetef 29, Alain COÏC, alain.coic@finistere.chambagri.fr

Bioénergies International



2015/07/31
Trier au mieux et sans perdre de temps
Trier au mieux et sans perdre de temps
En France, la réglementation sur les biodéchets impose le tri et la valorisation des biodéchets aux personnes et structures produisant plus de 40 tonnes de déchets alimentaires et 300 litres d’huiles alimentaires usagées par an pour 2014, et jusqu’à 10 tonnes et 60 litres pour 2016. Soucieuse d’encourager les acteurs à anticiper la réglementation et à favoriser la prévention des déchets, l’ADEME Bretagne a lancé en mai 2013 un appel à candidatures à destination des acteurs de la restauration collective. L’objectif est de proposer, sur la base d’un dossier de candidature, un accompagnement et un suivi sur un an de dix établissements pour la mise en oeuvre d’actions de prévention et de valorisation des biodéchets.
Le positionnement du Centre Hospitalier Max Querrien de Paimpol dans les Côtes d’Armor
L’établissement a mis en place le tri des cartons et papiers, des DASRI, et a créé en 2013 un groupe de travail interne « développement durable » afin de réfléchir à la façon d’améliorer les pratiques de l’établissement sur ce thème. Interpellée par le coût des denrées alimentaires jetées, et convaincue par la nécessité de s’améliorer sur la question des déchets, l’équipe (responsable restauration, responsable déchets-espaces verts, responsable qualité, responsable du groupe de travail développement durable) a souhaité mettre en place une réduction, un tri et une valorisation des déchets alimentaires. La difficulté réside dans la multiplicité des lieux de production des déchets : les 12 satellites de l’hôpital, dont 4 EHPAD2 (dont deux sont délocalisés), le self du personnel.
Une mise en place progressive du tri et de la valorisation
Parmi les 7 actions envisagées, les principales concernent la quantification des biodéchets et la mise en place du tri et de la valorisation. Une opération pilote est alors mise en place pour répondre à ces deux objectifs, et une recherche de prestataire est lancée en parallèle. La valorisation sur site n’est pas envisagée en raison des quantités et de la composition des biodéchets (déchets carnés, traces de médicaments).
Présentation et résultats
Afin de mieux connaitre les quantités de déchets alimentaires produits par l’hôpital, une opération pilote est menée avec trois services volontaires et très divers : la Résidence Terre Neuvas (EHPAD sur site, 55 personnes en salle à manger) ; le service de péri-chirurgie (20 lits, service en chambre sur plateau) ; le restaurant du personnel (150 personnes, self en ligne). Le tri est fait par le personnel de service sur l’EHPAD et sur le service de péri-chirurgie. Pour le restaurant du personnel, la mise en place du tri s’est accompagnée d’une campagne de communication (présence des équipes sur site, affichage, quizz ludique avec un repas à gagner). Ces données ont permis d’affiner la connaissance des quantités jetées : 46 tonnes annuelles estimées sur l’établissement.
Un contenant de plus destiné à recevoir les biodéchets lors du débarrassage de chaque plateau
Un contenant de plus destiné à recevoir les biodéchets lors du débarrassage de chaque plateau
En parallèle, une recherche de prestataire a été menée. Elle s’est avérée assez difficile car peu de structures dans la région disposent de l’agrément SPA 33nécessaire pour prendre en charge les déchets de l’établissement. Le SMITRED Ouest d’Armor4 se positionne sur ce type de déchets et a accepté d’organiser une collecte pour l’établissement (bien que la collecte ne fasse pas partie de ses compétences) – la collecte est lancée à partir d’octobre 2014.
Une réflexion est menée sur la mise en place de contenants adaptés pour faire le tri au sein des établissements, en particulier sur les chariots de distribution et de débarrassage des plateaux dans les services. Ceux-ci ont été adaptés afin de pouvoir accueillir un contenant de plus destiné à recevoir les biodéchets lors du débarrassage de chaque plateau (seaux en plastique de récupération). Le responsable déchets-espaces verts a communiqué auprès du personnel de service et leur a donné des clés pour trier au mieux et sans perdre de temps.
Focus
Au vu du nombre des sites de production de biodéchets différents, une mise en place progressive a été privilégiée. Ainsi, les trois sites pilotes sont d’abord concernés par une mise en oeuvre complète (tri sur site, transfert en zone déchets de l’hôpital dans des contenants dédiés, collecte par le prestataire). Une fois le fonctionnement rôdé sur ces trois sites pilotes, la collecte sera progressivement mise en place sur l’ensemble des services : la généralisation est prévue pour la fin de l’année 2014.
Cette mise en place en plusieurs étapes permet de contrôler le déploiement de la démarche et de prendre le temps de communiquer de manière directe auprès de l’ensemble du personnel lorsque le tri est mis en place dans son service. Cela a également évité de mettre en place un tri des biodéchets sur l’ensemble de l’établissement avant qu’il y ait une réelle valorisation de ces déchets – ce qui aurait été mal perçu par le personnel.
Contacts

Bioénergies International



2015/07/31
Véhicule de collecte des huiles usagées GECCO, photo D. Bokalo
Véhicule de collecte des huiles usagées GECCO, photo D. Bokalo
Depuis 2007, cette entreprise nordiste collecte et recycle l’huile alimentaire usagée. Demain, elle souhaite accompagner les territoires pour faire du recyclage d’huile alimentaire, une filière locale de biodiesel, depuis la collecte à l’utilisation du produit. La structure juridique choisie est la SARL, avec l’agrément étatique « Entreprise solidaire ». Gecco combine ainsi deux modèles économiques : l’économie circulaire et celui de l’ESS.
Julien Pilette, jeune entrepreneur originaire d’Artres, co-fondateur et gérant de Gecco
Julien Pilette, jeune entrepreneur originaire d’Artres, co-fondateur et gérant de Gecco
En 2007, l’entreprise Gecco est née, avec une collecte innovante de l’huile alimentaire : elle est récupérée gratuitement dans 1500 restaurants (90%) et déchetteries (10%), en triporteur sur Lille ou en camionette dans le reste de la région, en partenariat avec des entreprises d’insertion. Elle est ensuite recyclée chez un partenaire belge qui la revend aux usines de biodiesel en Europe. 300 tonnes sont collectées par an (dont 35 tonnes par triporteur). Dès 2008, Julien va s’associer avec Michel Millares, un scientifique, pour mener parallèlement un travail de recherche et développement dans ce domaine.
Une entreprise de l’Economie sociale et solidaire
Aujourd’hui, deux tiers des ressources de l’entreprise proviennent de la vente d’huile usagée à l’entreprise de recyclage. Le reste provient d’activités d’audit et conseil (ex : réalisation de diagnostic qualité-sécurité-environnement auprès d’entreprises …), activités que Michel Millares réalisait avant son arrivée chez Gecco et qu’il a poursuivies.
Le budget de Gecco (chiffre d’affaires et crédit impôt recherche) avoisinait les 300 000 euros sur 2013. Au capital, on trouve une quinzaine de partenaires comme sept CIGALES, Autonomie & Solidarité et six particuliers, dont trois salariés. La structure juridique choisie est la SARL, avec l’agrément étatique « Entreprise solidaire » : « nous travaillons selon la logique de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) puisque nous mettons l’economie au service de l’homme et de l’environnement et non l’inverse. » Gecco combine ainsi deux modèles économiques : l’économie circulaire et celui de l’ESS.
Vers de nouveau mix énergétiques locaux
La collecte d’huile stagnant depuis quelques années, Julien Pilette pressent que l’entreprise doit changer d’échelle, innover pour continuer à se développer. Il imagine un concept, « un nouveau modèle économique local : que l’huile alimentaire collectée localement soit recyclée en bio-diésel et réutilisée sur le même territoire. Il s’agit de relocaliser ainsi une filière sur un territoire. Cette relocalisation valorise les circuits courts et diminue l’empreinte écologique de la filière. » Pour ce faire, Gecco souhaite accompagner les territoires pour développer ce type de filière de recyclage à l’échelle locale : « il faut que ceux qui possèdent des déchets, se les réapproprient. J’ai conscience que nous ne pouvons pas vivre immédiatement sans pétrole : nous allons vivre avec un bouquet énergétique et le bio-diésel-déchet sera l’une des branches de ce bouquet. » Surtout dans nos territoires gros consommateurs de frites…
Du brevet à la levée de fonds, avec la Troisième Révolution Industrielle en perspective
Pour ce faire, depuis trois ans, Gecco investit dans la recherche, au travers de son laboratoire dirigé par l’associé Michel Millares, et en partenariat avec l’Université Lille 1. L’objectif est de développer un programme de recherche scientifique en matière de recyclage d’huile alimentaire en biocarburant, via un procédé biologique et non chimique, limitant ainsi son empreinte écologique. Soutenue financièrement dans cette démarche, l’entreprise a été également lauréate 2013 du programme Scale-up de la Fondation Rotschild (programme dédié au changement d’échelle des entreprises sociales).
 
Collecte des huiles usagées par GECCO, photo D. Bokalo
Collecte des huiles usagées par GECCO, photo D. Bokalo
Durant ce premier semestre 2014, Gecco mène un premier tour de table pour lever des fonds : « le travail de laboratoire s’achève, il est temps de passer au semi-industriel pour valider le modèle. ». L’objectif est de financer un pilote industriel dans le Nord-Pas de Calais : la première usine régionale qui va recycler l’huile alimentaire en biodiesel. « Nous n’avons pas encore fixé pour l’instant ni le lieu, ni la collectivité qui va nous accompagner sur ce projet. Mais nous nous inscrivons dans la dynamique de la Troisième Révolution Industrielle (TRI) : le CCI de la région Nord de France soutient notre démarche, nous présente des investisseurs. » Avec à la clé, un probable nouvel élan pour les activités de Gecco et l’élargissement de son activité de collecte auprès des restaurateurs, leur première cible, et des déchetteries gérées par les communes.
Les huiles alimentaires usagées bientôt dotées d’un réseau national de valorisation ?
Pour autant, Gecco ne s’interdit pas de prospecter d’autres régions françaises. A terme, Julien Pilette se voit bien gérer un réseau national de collecte et de transformation d’huiles alimentaires, selon les envies des territoires : « Nous conseillons déjà une association en Ardèche qui collecte et recycle l’huile alimentaire pour des chaînes de tronçonneuses. » L’entreprise est également en réseau informel avec de petites structures qui collectent les huiles alimentaires usagées « A six ans, l’objectif serait d’atteindre un millions d’euros en terme de chiffre d’affaires, généré tant par l’activité conseil que par le recyclage. Notre ambition est de gérer un réseau de franchises de recyclage et d’apporter conseil et ingénierie, aussi bien en recyclage d’huile qu’en développement de nouvelles technologies. »
Une Analyse du Cycle de Vie innovante
Julien Pilette est en tout cas très confiant sur cette filière locale de biocarburant conçue par Gecco : « cette démarche est très innovante en matière d’ACV – Analyse de Cycle de Vie – tant d’un point de vue environnemental que social. » Les recherches ont permis en effet d’imaginer une filière éco-conçue de biodiésel avec un faible impact sur l’environnement et sans impact sur l’agriculture, en capacité de contribuer à l’autonomie énergétique du territoire. Et socialement, l’entreprise propose une relocalisation, mettant en valeur les circuits courts, les usagers locaux et la création d’emplois.

En 2015, le producteur mondial de frites surgelées McCain, implanté en région Nord Pas-de-Calais, s’est associé à Gecco.

Sources : www.cerdd.org et www.gecco.fr

Bioénergies International



2015/07/31
Bioenergy & sustainability
En avril 2015, le comité scientifique sur les problèmes de l’environnement (SCOPE en anglais, une organisation non gouvernementale internationale), a publié un rapport sur la durabilité des bioénergies. Ce rapport de 779 pages explique comment les bioénergies permettent de contribuer aux objectifs de durabilité. Ce ne sont pas moins de 137 experts de 82 institutions de 24 pays qui ont collaboré à ce document.
ont collaboré à ce document.
Y-a-t-il suffisamment de terres disponibles pour produire durablement l’alimentation humaine et animale, et la biomasse pour des usages énergétiques pour une population croissante ?
Tel était une des questions abordées par le rapport. Plusieurs types de terres sont disponibles pour les bioénergies, par exemple les terres dégradées, les terres non adaptées pour l’agriculture mais convenant aux bioénergies et les terres rendues accessibles en intensifiant l’utilisation des pâturages (certaines pâtures sont peu voire pas exploitées). Sur base des hectares disponibles estimés,
les auteurs du rapport considèrent que « la question cruciale à se poser n’est pas la gestion de la concurrence de l’utilisation des terres entre énergie et alimentation mais plutôt comment la production des bioénergies peut être incorporée au mieux dans les systèmes humains et naturels. »
Comme indiqué dans la conclusion, « suffisamment de terres sont disponibles, les bioénergies ne devraient pas constituer une menace pour la sécurité alimentaire, la biodiversité et les services écosystémiques. De plus les améliorations de cette industrie (améliorations des sols, chaines intégrées, l’utilisation des co-produits, l’amélioration des technologies de conversion) renforcent
l’atténuation du changement climatique tout en améliorant les performances économiques au profit des besoins sociétaux plus larges. »
Valbiom
Laurent ANZALONE, l.anzalone@valbiom.be

Bioénergies International



2015/07/31
Projet d'unité de cogénération & granulation au bois à Decize sur le modèle de Enerbois en Suisse, photo Frédéric Douard
Projet d’unité de cogénération & granulation au bois à Decize sur le modèle de Enerbois en Suisse, photo Frédéric Douard
Dans la Nièvre, la Communauté de Communes du Sud-Nivernais est en cours de négociation et de recherche active de partenaires pour la création à Decize, en 2016, d’un pôle bois-énergie. Il y est prévu la création de 200 emplois directs sur le site répartis en 6 activités :
  • Une centrale de cogénération bois
  • Une unité d’exploitation forestière interne à la centrale
  • Des serres maraîchères
  • Une plate-forme d’expédition
  • Une production de granulés bois
  • Une unité de déroulage de contreplaqué
L’intelligence du projet réside dans la complémentarité des activités, la centrale d’énergie consommant les déchets de production de contreplaqué et des serres et une unité de granulation devant valoriser la chaleur de cogénération.
Cliquer sur l'image pour agrandir.
Cliquer sur l’image pour agrandir.
Le problème aujourd’hui pour véritablement lancer le projet est qu’il manque un maillon à la chaine vertueuse : le producteur de granulés. La production estimée serait comprise entre 75 000 et 100 000 tonnes par an, qu’on se le dise, avis aux candidats !
Contact : www.ccsn.fr – 03 86 77 09 45 – accueil@ccsn.fr

Bioénergies International



2015/07/31
L'élévage d'André Sergent à Beuzec Cap Sizun, image Tébéo
L’élévage d’André Sergent à Beuzec Cap Sizun, image Tébéo
André Sergent, Président de la chambre d’Agriculture du Finistère, présente son unité de méthanisation en cours de montage.
L’unité de méthanisation :
  • Production électrique de 207 kW.
  • Chaleur de méthanisation valorisée pour le chauffage de la nurserie porcine.
  • Temps de retour sur investissement : 7 ans.
  • Conception & réalisation : www.maiveo.com

Une vidéo de la chaîne Tébéo, Télé Bretagne Ouest, chaîne de télévision locale privée diffusant dans le Finistère, l’Ouest des Côtes-d’Armor et une partie du Morbihan.

Bioénergies International



2015/07/30
Naskeo_Environnement_Biogaz_de_Gaillon3
L’ARENE Île-de-France a co-organisé avec le cluster Biogaz Vallée, une visite de l’unité de méthanisation Biogaz de Gaillon dans l’Eure le 15 juin 2015, en marge du Salon ExpoBiogaz. La présence de l’exploitant et du constructeur ont permis à la cinquantaine de participants de bénéficier d’un tour d’horison complet de l’unité de méthanisation.
Le processus a été explicité dans sa globalité : réception des intrants (déchets organiques, solides, liquides ou pâteux et biodéchets déconditionnés) dans la partie dépotage et stockage des déchets, production du biogaz par le passage dans les cuves de méthanisation et de maturation, valorisation du biogaz dans un moteur de cogénération pour produire à la fois de l’électricité et de la chaleur et stockage des digestats liquides et solides avant épandage.
Cette journée a également été l’occasion de présenter les collaborations développées avec les partenaires locaux (les « apporteurs » de déchets, les collectivités territoriales, le gestionnaire du réseau d’électricité, les agriculteurs valorisant le digestat, les financeurs…).
La visite a mis en lumière un certain nombre de facteurs de reproductibilité sur le territoire francilien ainsi que les principales spécificités de cette unité de méthanisation (comme la cuve de maturation qui permet de maximiser la production de biogaz ou la production de chaleur qui alimente la piscine municipale).
Depuis 2014, ce site de 725 kWél produit l’équivalent de la consommation en électricité de 865 familles, avec un bilan carbone positif de 3 028 tonnes de CO2évitées par an.
Informations techniques
  • Conception-construction : Naskéo en 2014
  • Substrat : 26 000 tonnes de gisements par an pré-traités par broyage et hygiénisation, dont 2 000 tonnes de fumiers équins
  • Procédé : infiniment mélangé
  • Deux digesteurs d’une capacité unitaire de 3000 m3
  • Deux réservoirs de stockage de digestat d’une capacité unitaire de 7000 m3
  • Production électrique : 725 kWél,
  • Valorisation thermique au centre aquatique dela Communauté de Communes Eure Madrie Seine et au collège Gaillonnais
  • Epandage des digestats sur 40 commune (3000 ha)
Sources :

Bioénergies International



2015/07/30
Le bois-énergie est considéré comme une énergie non émettrice de gaz à effet de serre (GES) car la quantité de CO2 émise par l’oxydation naturelle et la combustion de bois (le carbone « biogénique ») correspond à celle captée pendant la croissance de l’arbre. L’intensification des prélèvements de bois en forêt pourrait toutefois avoir un impact sur le bilan gaz à effet de serre de la filière forêt bois qu’il convient d’analyser à l’échelle nationale.
Forêt jurassienne vue du ciel, photo Frédéric Douard
Forêt jurassienne vue du ciel, photo Frédéric Douard
Cette analyse est d’autant plus importante car les nouvelles règles adoptées par l’Union européenne pour la 2ème période d’engagement du protocole de Kyoto (2013-2020), imposent de prendre en compte, dans la comptabilisation des émissions et absorptions de gaz à effet de serre vis-à-vis de l’objectif global de réduction d’émissions, les variations de stocks de carbone dans la forêt et les produits bois.
Afin d’éclairer cette thématique complexe, l’ADEME a mené une revue de la littérature scientifique et a réalisé une première évaluation de l’impact que pourrait avoir un accroissement des prélèvements en forêt pour un usage énergétique et matériau sur le bilan effet de serre de la forêt française et de la filière bois.
Résumé de l’avis
Le manque éventuel de séquestration de carbone en forêt est compensé par le stockage additionnel de carbone dans les produits bois et par les émissions fossiles évitées par la substitution énergie et matériau. Il y a un délai temporel, un « temps de retour carbone », nécessaire avant l’obtention de bénéfices en termes de gaz à effet de serre évités.
La période de temps de retour carbone - qui peut être considérée comme une « dette carbone » ou un « investissement carbone » – dépend des conditions du territoire (productivité des essences, type de sol, antécédents culturaux, risque d’événement extrême…), du type de gestion forestière (niveau de prélèvement, type de coupe, utilisation de techniques d’augmentation de la production…), de la répartition de la récolte entre les différents usages (matériaux, industrie, énergie) et de l’ampleur de la substitution énergétique et de la substitution matériau. Selon les hypothèses, la période de temps de retour carbone peut aller jusqu’à plusieurs décennies.
Le temps de retour carbone est d’autant plus court que l’usage du bois prélevé est optimisé. Ainsi, si la récolte de gros bois est uniquement destinée à la production d’énergie, sans risque avéré de dépérissement de ces arbres sur pied, le temps de retour carbone pourrait dépasser la centaine d’années. Ce dernier cas n’est toutefois pas représentatif de la situation française, où la filière bois énergie est principalement orientée par l’action publique sur des coproduits, sous-produits forestiers, connexes et produits en fin de vie de la filière bois matériau. En revanche, si l’on récolte, pour des fins énergétiques, du bois qui se serait de toute façon décomposé en forêt ou dans la filière (menu bois19, premières éclaircies, bois provenant de coupes faisant suite à des évènement extrêmes, bois récolté sans débouché dans la filière matériau, déchets, sous-produits et co-produits de la transformation du bois et produits en fin de vie), les bénéfices peuvent être attendus à très court terme.
Plusieurs travaux scientifiques, notamment étrangers montrent que, selon la ressource utilisée pour produire de l’énergie, les gains en matière d’émissions de gaz à effet de serre évitées par rapport à des sources d’énergie fossile peuvent être réalisables soit à court terme (10 ans) soit à moyen ou long terme (50 ans ou plus).

Bioénergies International



2015/07/30
La centrale de cogénération au bois de la ville d'Epinal, photo Agglomération d'Epinal
La centrale de cogénération au bois de la ville d’Epinal, photo Agglomération d’Epinal
« Après plusieurs mois de travaux, le chantier de construction de la troisième chaufferie biomasse de la ville d’Epinal vient de toucher à sa fin. La nouvelle unité de production de chaleur et d’électricité vient de démarrer ses machines en juin 2015.
Cette dernière chaufferie biomasse de la région vient d’ouvrir ses portes du côté du quartier de Razimont à Epinal, en bordure de l’échangeur routier avec la RN 57. Le chantier entamé depuis l’automne 2013 vient en effet de s’achever.
Cette nouvelle unité de production de chaleur et d’électricité consomme 12 camions de  plaquettes forestières par jour durant toute l’année.
Au niveau des émissions de poussière, la centrale biomasse est bien au delà des normes prévues au plan de protection de l’air 2017 avec un ordre de performance 3 fois plus important.
Cette nouvelle chaufferie équipée d’une chaudière finlandaise Renewa produira 5 MWh d’électricité et 12 MWh de chaleur, qui seront revendus à EDF ou réutilisés.
La chaufferie emploie 10 salariés permanents de Cofely pour la faire tourner et impulsera environ 60 emplois directs et indirects. L’ensemble du projet de construction de cette nouvelle chaufferie bois aura couter 30 Millions d’euros. La centrale utilisera 58 000 tonnes de plaquettes forestières, issus des Vosges et achetées dans un rayon de 80 à 100 km maximum autour du site.
La centrale permettra d’économiser 32 000 tonnes de CO2 et devrait booster la filière bois sur le département des Vosges. Elle permettra également de réduire le coût pour l’usager Spinalien. »

Bioénergies International



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