Articles biomasse et filières vertes

Retrouvez ici notre sélection d'actualités concernant la biomasse et les filières vertes.

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2015/06/17
"Seuls la France et les Pays-Bas ont échoué à atteindre leur objectif intermédiaire [de déploiement des renouvelables] pour 2011/2012", indique la Commission européenne dans son rapport sur les progrès accomplis vers la réalisation des objectifs fixés pour 2020 en matière d'énergies renouvelables.

Actu-Environnement



2015/06/17
Une étude indique qu'une réduction substantielle de notre consommation en ressources naturelles permettrait de créer 200.000 à 400.000 emplois supplémentaires aux 600.000 actuels. Les régions se mobilisent pour lancer des projets de territoire.
L'économie circulaire pourrait employer un million de personnes en France
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Alors que la commission de l'environnement du Parlement européen a adopté aujourd'hui un rapport sur l'économie circulaire qui en appelleà l'introduction d'objectifs contraignants pour l'efficacité énergétique et la réduction des déchets à la source, une étude estime que le potentiel de création d'emplois de ce secteur n'en est qu'à ses débuts. Les produits plus durables, réutilisables et recyclables sont aussi ceux qui mobilisent plus de main d'oeuvre. Selon l'Institut de l'économie circulaire, qui a mené cette étude, ce sont près de 600.000 personnes en France qui travaillent déjà dans ce secteur.
Les emplois concernés relèvent de sept secteurs, répertoriés par l'Ademe comme étant constitutifs de l'économie circulaire : l'approvisionnement durable ; l'écoconception ; l'écologie industrielle et territoriale ; l'économie de fonctionnalité ; la consommation responsable ; l'allongement de la durée de vie des objets ; le recyclage et la valorisation des déchets. Si l'on raisonne par "piliers", l'économie circulaire repose principalement sur le recyclage, l'allongement de la durée de vie des produits et l'approvisionnement durable, qui, selon l'étude, couvre l'ensemble des activités de protection de l'environnement, de la gestion des eaux usées à la remédiation des sols, de la récupération d'objets usagés à la production d'énergies renouvelables.
Un vaste périmètre
L'état des lieux de l'emploi dans les autres composantes de l'économie circulaire est plus difficile à établir. Ainsi, selon l'Institut de l'économie circulaire, " l'économie de fonctionnalité, l'écoconception ou l'écologie industrielle, qui sont des disciplines étayées sur le plan académique, restent relativement peu étudiées à une échelle macroéconomique. De nombreux exemples montrent pourtant qu'un potentiel de création d'emplois important existe pour chacun de ces piliers".
L'écoconception, qui vise à optimiser l'efficacité de l'utilisation de la matière dès la phase d'élaboration des produits, peut aussi bien être mise en oeuvre par les entreprises engagées dans les écoactivités que dans des entreprises traditionnelles. Elle permet notamment aux entreprises de limiter leur vulnérabilité aux variations de prix des matières premières tout en se positionnant comme un acteur durable auprès des consommateurs.
L'économie de fonctionnalité mise sur la vente de l'usage plutôt que du produit. " Elle est généralement fortement créatrice d'emplois", estime l'étude. Exemple : les solutions pour les pneus des poids lourds développées par Michelin vendues au kilométrage, la vente des impressions plutôt que des imprimantes par Ricoh.
Quant à l'écologie industrielle, dont l'objectif est d'optimiser les flux de matières entre entreprises, " il n'existe pas à ce jour en France d'évaluation macroéconomique des contributions des démarches d'écologie industrielle en termes d'emplois", mais certaines démarches sont prometteuses, comme celle de la SNCF, qui valorise les matériels roulants et les rails radiés. Selon les travaux de l'Ademe en 2011, le développement de projets d'écologie industrielle devrait permettre d'assurer la création de 1.300 emplois supplémentaires en 2020.
Des emplois non délocalisables
C'est en compilant un ensemble de données produites par l'Ademe, le CGEDD et l'ONEMEV que l'Institut de l'économie circulaire est parvenu au chiffre de 600.000 emplois déjà créés dans le secteur. L'économie verte semble moins affectée par le chômage que le reste des secteurs. Ainsi le CGEDD calcule qu'une hausse à court terme de 5 millions de tonnes de déchets recyclés pourrait créer plus de 3.000 emplois à temps plein. En revanche, l'automatisation des centres de tri pourrait supprimer jusqu'à 5.000 emplois. Au final, le bilan est largement positif, tant en nombre qu'en termes de qualité des emplois créés, car ils ne sont pas délocalisables. De fait, la vente de l'usage plutôt que de l'objet implique une proximité des fournisseurs, qui assurent localement les prestations garantissant la réutilisation des objets.
Il en va de même pour l'écologie industrielle, qui "permet d'impulser de nouvelles filières locales" et de renforcer l'ancrage territorial des entreprises. Au final, l'étude souligne que l'économie circulaire s'adresse à un large éventail de compétences et de niveaux de qualification : " Les travailleurs les plus qualifiés ont un rôle majeur à jouer dans l'innovation et la conceptualisation de nouvelles boucles de production, tandis que des emplois de moindre qualification sont nécessaires pour entretenir les boucles de matières (collecte sélective, réparation, désassemblage et réassemblage, etc.)."
Prochaines étapes
Il reste à lancer une vaste étude prospective transversale permettant d'affiner le potentiel de création d'emplois de l'économie circulaire, secteur en pleine émergence. Plusieurs études européennes ont été diffusées, en amont de la préparation d'une directive en attente, reportée par la Commission. L'étude European Bioplastics de 2014 estime par exemple qu'il est possible de créer 100.000 emplois dans le secteur d'ici 2017. Dans le même esprit, le European Compost Network juge que l'adoption du paquet économie circulaire aurait permis d'ajouter 100.000 emplois aux 50.000 déjà existant dans ce domaine en Europe.
Pour Grégory Giavarina, directeur de l'Institut d'économie circulaire, le secteur est en pleine montée en puissance, autour de "gros projets, tels que les filiales de recyclage des anciens compteurs de GRDF, en lien avec des acteurs territoriaux et des entreprises de l'économie sociale et solidaire". En matière d'écologie industrielle, les perspectives vont se préciser dans quatre régions pilotes (Bretagne, Aquitaine, Haute Normandie, Rhône Alpes), mobilisant 600 entreprises, afin d'identifier leurs priorités et de mobiliser les acteurs.
Au Royaume-Uni, l'étude publiée en 2015 par Morgan et Mitchell estime qu'un scénario dit de transformation, sur la base d'un taux de recyclage global de 85%, d'un taux de récupération de 50% pour les produits électroniques et les équipements, et une extension importante du secteur du réemploi et de la réutilisation aboutirait à la création de 517.000 emplois d'ici à 2030. L'extrapolation de ce scénario à la France se solderait par 440.000 emplois.

Actu-Environnement



2015/06/16
Vendredi dernier juin, Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, et François Rebsamen, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social ont visité la chaufferie biomasse des Péjoces.
Visite ministérielle de la chaufferie bois du réseau de chaleur du Grand Dijon
La visite était réalisée à l'occasion de leur déplacement pour la signature de la convention du « Territoire à énergie positive pour la croissance verte » du Grand Dijon. Cette installation, utilisant le bois-énergie local, ainsi que le raccordement à l'usine d'incinération permettent d'éviter l'émission de 36.000 tonnes de CO2 par an, soit l'équivalent des émissions de 15.000 véhicules dans l'agglomération dijonnaise.
20 emplois locaux ont été créés dans ce cadre. La chaufferie des Péjoces (90 MW) approvisionne le réseau de chaleur du Grand Dijon, qui dessert une large partie Nord-Est de Dijon ainsi que la commune de Quetigny. L'installation utilisera principalement 3 chaudières biomasse (30 MW) et consommera 50.000 tonnes par an de bois-énergie en majorité d'origine bourguignonne.
Ce réseau de chaleur, étendu sur 30 km, est déjà approvisionné depuis l'hiver 2013-2014 à partir de la chaleur dégagée (8,5 MW) par l'usine d'incinération des ordures ménagères de l'agglomération dijonnaise. Grâce à ces deux principales sources de production de chaleur, le réseau du Grand Dijon fonctionnera à 80 % à base d'énergies renouvelables.
La construction de cette chaufferie bois et de ce réseau représente un investissement de 40 millions d'euros pour Dijon Energies (filiale de Dalkia groupe EDF), qui en assurera l'exploitation pendant 25 ans. Soutenu par l'ADEME dans le cadre du Fonds chaleur à hauteur de 13,5 millions d'euros, le projet alimente d'ores et déjà des bâtiments publics de la ville de Dijon et du Grand Dijon, le CHU de Dijon et le campus de l'université de Bourgogne, qui ont démantelé leurs anciennes chaudières fonctionnant au gaz ou au charbon. À terme, les éco-quartiers Heudelet 26 et Jardins des maraîchers seront également desservis.
La chaufferie a été inaugurée en décembre dernier par Alain Millot, maire de Dijon et président du Grand Dijon, Bruno Lechevin, président de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), et Jean-Michel Mazalérat, président-directeur général de Dalkia, en présence de François Rebsamen.

Enerzine.com



2015/06/15
Vingt-trois territoires à énergie positive sur les 212 sélectionnés ont déjà signé leur convention avec l'Etat dans laquelle tout est dit sur la façon de dépenser les 500.000 euros. Détails.
Territoire à énergie positive : comment dépenser les 500.000 €
© amoklv
Les 212 territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), lauréats de l'appel d'offres du même nom, ont commencé à signer leur convention avec l'Etat.
A ce jour, 23 territoires commencent à appliquer concrètement la future loi de transition énergétique pour la croissance verte. Les derniers en date sont plusieurs communautés de communes de la région Bourgogne où la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal s'est rendue vendredi 12 juin pour la signature des conventions. Pour financer ces actions, le gouvernement a décidé d'affecter une partie du fonds de financement pour la transition énergétique (FFTE) qui sera officiellement créé par le projet de loi sur la transition énergétique.
250 millions d'euros par an pendant trois ans sont prévus. Ils seront gérés par la Caisse des dépôts. Les crédits sont d'ores et déjà engagés pour permettre de signer les conventions des 212 territoires pour un montant total de 106 millions d'euros. La signature de la convention déclenche le paiement. L'appel à manifestation d'intérêt a été lancé en direction des collectivités publiques. L'enveloppe a donc vocation à financer des dynamiques territoriales larges par l'intermédiaire des collectivités lauréates. Toutefois, les collectivités peuvent décider de faire appel à des opérateurs privés (associations, groupements divers…) ou publics (établissement public consulaire…) auxquels elles confient une prestation. La collectivité peut également décider de mettre en place un régime d'aides directes à des particuliers.
Les dépenses éligibles doivent relever prioritairement de l'investissement (travaux, acquisition de matériel…) et accessoirement du fonctionnement (études, prestations diverses…).

Actu-Environnement



2015/06/14
La société Cavac Biomatériaux a trouvé des débouchés pour tous ces coproduits de fabrication, de l'agriculture à l'automobile.
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© cavac ; D.r.
Le chanvre possède bien des vertus. Généreux en biomasse, adapté à la rotation des cultures et pouvant se passer d’eau et de pesticides, on lui découvre sans cesse de nouvelles applications industrielles.
Cavac Biomatériaux, filiale du groupe coopératif vendéen Cavac, est l’un des pionniers de la transformation de cette plante. La société vient d’installer à Sainte-Gemme-La-Plaine un nouveau bâtiment de 4 000 m², portant à 12 millions d’euros l’investissement consenti dans cet outil industriel, depuis 2008. Son premier débouché est le bâtiment, avec une production annuelle de 200 000 m3 d’isolants.
Cavac Biomatériaux fabrique sous la marque Biofib’Isolation des nappes isolantes à base de fibres de chanvre et de lin. "Nous disposons d’un outil industriel assurant à la fois le défibrage et le nappage, ce qui est unique en Europe", assure Olivier Joreau, le directeur.

Usine Nouvelle



2015/06/10
La Région Poitou-Charentes lance un appel à projets pour développer la méthanisation.
Proposé en partenariat avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), il vise à "renforcer le maillage territorial par l'encouragement à la réalisation d'études de faisabilité et de démarches de développement", souligne la Région. Il se clôture le 17 juillet 2015.
Plus précisément, l'objectif est d'initier de nouveaux projets à vocation collective "de puissance supérieure à 250 kilowatts (KW) d'électricité ou de débit d'injection supérieur ou égal à 50 Nm3 de biométhane / heure". Et ce, sur des territoires aujourd'hui non concernés par l'un ou plusieurs des projets de méthanisation mais "disposant de ressources et de potentiels".
L'appel à projets s'adresse aux collectivités locales (communautés de communes, communautés d'agglomération, pays, syndicats de traitement...), aux sociétés d'économie mixte (SEM), aux développeurs-investisseurs régionaux ou nationaux, aux détenteurs locaux de biomasse (agriculteurs, coopératives agricoles, industries agro-alimentaires, collecteurs de déchets...), ainsi qu'aux entreprises consommatrices d'énergie cherchant à utiliser des énergies renouvelables.
Il est prévu un financement public "significatif", précise la Région, dans le cadre du Fonds régional d'excellence environnementale. Cette aide pourra atteindre 50 à 70 % du montant HT de l'assiette éligible, selon la taille de l'entreprise candidate et le plan de financement présenté dans le dossier du candidat. Sont également prévues des études de gisement, de faisabilité et des démarches de développement.

Actu-Environnement



2015/06/08
Essentielles pour répondre à la demande croissante en énergie et pour lutter contre le changement climatique, les énergies solaires et éoliennes devraient représenter 4 % du mix énergétique mondial à l'horizon 2035 selon l'Agence Internationale de l'Energie.
Mais pour assurer leur développement à grande échelle, reste à relever le défi de leur variabilité. La disponibilité de l'énergie solaire et éolienne variant fortement en fonction de facteurs météorologiques et des heures de la journée et n'étant pas toujours en adéquation avec la demande, elle-même évolutive.
Le stockage est évoqué comme l'une des solutions - Total travaille d'ailleurs avec différentes start-up sur cette thématique - mais le gaz représente également un allié déterminant pour apporter de la flexibilité à l'évolution des marchés de l'électricité. Le gaz prendrait le relais des énergies renouvelables lorsque la production de ces dernières ne serait plus suffisante pour répondre à la demande. "Le gaz présente une double complémentarité avec les énergies intermittentes", explique Arnaud Chaperon, directeur Prospective et Relations Institutionnelles au sein de la direction Energies nouvelles de Total. "Une complémentarité d'usage d'abord puisque contrairement au solaire et à l'éolien, le gaz est une énergie flexible, que l'on peut stocker en attendant de l'utiliser. Et une complémentarité de coût. Une fois l'installation réalisée, le prix de l'électricité produite à partir de l'énergie solaire ou éolienne est fixe, contrairement à celui du gaz qui évolue en fonction de son marché. L'un permettant de pondérer la variabilité de l'autre".
Le gaz a en outre l'avantage d'être l'énergie fossile la moins polluante, puisqu'elle émet deux fois moins de gaz à effet de serre que le charbon, encore très largement utilisé dans la génération électrique, et une fois et demie moins que le fioul. Dans le cadre de la réforme de l'organisation du marché électrique européen, l'Association européenne des industriels du gaz (GasNaturally) travaille à faire des propositions qui favorisent un déploiement encore plus important du gaz et des renouvelables. 

Enerzine.com



2015/06/08
Issu de la révolution industrielle, le modèle classique de l’économie linéaire – production, distribution, consommation, gestion des déchets – a atteint ses limites. L’augmentation de la population mondiale, la pénurie annoncée de nombreuses ressources et les impacts environnementaux croissants sonnent l’heure de l’économie circulaire. Télécharger le Mag.

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/06/06
La Sardaigne est vouée à se couvrir petit à petit de champs de chardons. C'est en tout cas le souhait de Matrica, coentreprise entre Novamont et Versalis. Leur site de production de Porto Torres monte petit à petit en puissance et requiert de plus en plus de chardons, sa matière première.
Tout commence avec la culture de cette plante, connue plus comme une « mauvaise herbe » que pour sa culture intensive. Et pourtant ce sont notamment ces conditions de cultures qui ont séduit Novamont. La société a identifié le chardon pour ses propriétés de cultures sur le sol de Sardaigne, sans eau et avec peu d'intrants. « La seule façon de tuer les chardons, c'est d'avoir trop d'eau » , souligne Catia Bastioli, p-dg de Novamont.
L'utilisation d'un insecticide deux à trois fois par an permet par ailleurs de lutter contre une catégorie d'insectes qui s'attaquent aux graines, recherchées par Matrica, confie Paolo Sgorbati, agronome de Novamont. La société travaille ainsi avec une cinquantaine d'agriculteurs locaux pour la culture de cette plante pluriannuelle qui peut pousser six années de suite.
Pour la 4e année consécutive, les agriculteurs sardes s'apprêtent à récolter sur les champs de chardons, à l'aide de machines développées spécialement pour cette culture atypique, selon Catia Bastioli. Et les surfaces cultivées ne cessent d'augmenter. Si en 2015 elles seront de 500 hectares, elles pourraient atteindre 4 000 ha en 2016-2017, selon Paolo Sgorbati.
La phase suivante, visant à atteindre 10 000 ha, dépendra de cette première étape. L'objectif est de cultiver 15 000 à 20 000 ha de chardons pour atteindre la pleine capacité de l'usine Matrica, selon Luigi Capuzzi, directeur de recherche de Novamont.

Info Chimie



2015/06/05
Le Syndicat de Répurgation du Centre Ouest Bretagne (SIRCOB) et SUEZ environnement ont décidé de développer la production d'énergies vertes en Bretagne pour alimenter en chaleur la plus grosse usine de déshydratation de lait de France.
Les deux entités renouvellent pour 10 ans leur partenariat industriel pour l'exploitation de l'Unité de valorisation énergétique des déchets de Carhaix (29), et renforcent la performance énergétique du site avec le développement d'un réseau de chaleur pour alimenter la plus importante usine de déshydratation de lait de France. Cette énergie verte et locale permettra de couvrir 20 % des besoins de l'industriel, en substitution d'énergies fossiles.
SUEZ environnement exploite l'unité depuis sa création en 1994, et y valorise en nouvelles ressources énergétiques 30.000 tonnes de déchets par an, provenant des 77 communes du SIRCOB. Dans le cadre de ce renouvellement, SUEZ environnement et le SIRCOB développeront la production d'énergie sur le site, pour produire désormais 51.000 MWh / an d'énergie verte, l'équivalent de la consommation de plus de 9.000 habitants, avec un taux de performance énergétique de 75 % et un bilan carbone neutre.
L'énergie produite servira notamment à alimenter les process industriels de l'usine de déshydratation de lait SYNUTRA à Carhaix (29), la plus importante de France, et permettra la production de lait en poudre.

Enerzine.com



2015/06/03
« Bois-énergie et chauffage urbain – Une opportunité pour la création, l’extension et l’interconnexion de réseaux » - Vendredi 3 juillet à Dijon. Cette journée sera organisée autour de trois axes majeurs : les bonnes pratiques (conception, construction, exploitation, suivi, optimisation) ; les aspects économiques (prix de la chaleur, aides) ; les retours d’expérience régional et dijonnais.

Réseaux de chaleur



2015/06/03
S'inscrivant dans une politique de développement durable ainsi que des engagements pris dans l'agenda 21, la commune d'Annecy, en Haute Savoie, a modernisé une nouvelle fois son réseau de chaleur ; antérieurement, le réseau d'Annecy est passé du fioul au gaz naturel.
Annecy a renouvelé sa confiance à l'opérateur Idex en signant un nouveau contrat à long terme de 24 ans. Ce dernier reste donc le délégataire du réseau depuis sa mise en service, il y a 47 ans.
Le réseau de chaleur d'Annecy, qui dessert les abonnés du quartier Novel, est désormais alimenté à 85 % par du bois énergie. Ce projet constitue également une belle opération de ré-industrialisation du site SICN, filiale d'Areva.
Après 3 ans de travaux, la nouvelle chaufferie bois de la ville sera inauguré le 5 juin prochain.

Enerzine.com



2015/05/26
Exit les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle lancés en 2013 par Arnaud Montebourg, ex-ministre du Redressement productif.
Son remplaçant, Emmanuel Macron, préfère recentrer le pays sur un nombre plus restreint de sujets à commencer par celui de l'usine du futur. Concrètement, il s'agit d'utiliser la révolution du numérique pour métamorphoser notre industrie en « une industrie plus connectée, plus compétitive, plus réactive aux besoins de ses clients, plus respectueuse de son environnement et des travailleurs ».

Info Chimie



2015/05/26
L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de transition énergétique en seconde lecture. La ministre de l'Ecologie a salué un texte qui fait de la France "un pays exemplaire", alors que l'UMP a dénoncé une "trahison" énergétique.

Actu-Environnement



2015/05/22
Le projet RESOBIO – «Gestion des Rémanents forestiers: préservation des sols et de la biodiversité», soutenu par l’ADEME et le Ministère en charge de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, a pour double objectif :
(i) d’actualiser les connaissances disponibles au niveau international – avec un focus sur les zones tempérées – sur les conséquences potentielles du prélèvement des rémanents forestiers dans le domaine de la fertilité et de la biodiversité et
(ii) d’identifier les pistes de recommandations pour une révision du guide de l’ADEME (2006) sur la «récolte raisonnée des rémanents en forêt». Ce dernier thème n’était pas couvert par le guide ADEME.
Le projet a été mené entre mai 2012 et juillet 2013 par une dizaine d’experts et deux chargés de mission. Une quinzaine d’autres experts ont directement contribué en apportant des éléments originaux. Une importance particulière (2 réunions) a été apportée aux interactions entre l’équipe-projet et les partenaires – acteurs de la filière forêt-bois et de l'environnement – qui ont exposé leurs positions et attentes en début de projet et ont interagi sur une base provisoire des résultats.
La 1ère partie du rendu consiste en un rapport de synthèse. Il s'agit de décliner les résultats autour d’une vingtaine de questions sur :
i) la nature des bois utilisés pour la production d’énergie et la place des rémanents
ii) les conséquences de ce type de prélèvement pour la fertilité des sols et la productivité des peuplements
iii) les effets sur la biodiversité.
Sur la base de ces éléments sont identifiés :
(i) des pistes de recommandations concernant la gestion des rémanents
(ii) des besoins de suivi et de recherche.
La 2ème partie du rendu est composée de cinq rapports scientifiques et techniques qui analysent plus en détail la thématique de la fertilité et les documents techniques de gestion (guides) des rémanents à l’étranger. 

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/05/22
La PME Global Bioenergies, qui développe la production d’hydrocarbures à partir de matières premières végétales, crée une joint-venture avec la coopérative sucrière, Cristal Union. Son objectif est de construire en France une usine capable de produire 50 000 tonnes d’isobutène biosourcé par an.  Elle devrait démarrer en 2018.

Usine Nouvelle



2015/05/20
Accroître la connaissance sur les systèmes agroforestiers et leurs bénéfices économiques, développer la formation et le conseil, simplifier les dispositifs de soutien, mettre en place une certification du bois agroforestier… Le conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAER) liste, dans un rapport publié fin avril, ses propositions pour développer l'agroforesterie en France.
La mission ministérielle est favorable à un véritable plan d'action pour encourager cette pratique ancienne, mais peu définie. Selon les experts du ministère, un changement des mentalités doit être encouragé : "L'association arbres-cultures est certainement en France un défi sociologique, tant le défrichement et la conquête de l'agriculture sur la forêt ont été considérés comme un signe de progrès".
De fait, l'arbre et la haie "ont reculé devant l'agriculture dite productiviste, intensive en intrants et en énergie fossile". Pourtant, ils ont un rôle à jouer dans la recherche de la double performance économique et écologique, inscrite au cœur du projet agro-écologique français.

Actu-Environnement



2015/05/20
A l’occasion de la conférence inaugurale du Business & Climate Summit, le Président de la République a confirmé la mise en place d’un prix du carbone en Europe pour le 1er janvier 2019.
Pour les optimistes qui espéraient aller plus vite dans la mise en place d’un prix du carbone stable et élevé en Europe, la réponse est claire. Le Président de la République française a entériné la date du 1er janvier 2019, déjà évoquée à plusieurs reprises en Europe. Une date compatible avec les accords qui seront signés à Paris, "même si cela peut paraître tard".

Usine Nouvelle



2015/05/19
www.recuperation-chaleur.fr. Le guide de la récupération de chaleur est un outil de sensibilisation, destiné à un public industriel, sur la récupération et la valorisation des rejets de chaleur dans l’industrie. Il a pour double vocation d’apporter à la fois une vision globale sur le sujet et de détailler certains points, notamment sur l’intérêt d’une récupération, les technologies et méthodologies associées. Ce site détaille les questions importantes suivantes : pourquoi, comment et où récupérer la chaleur industrielle ? Que faire de la chaleur récupérée ? Et détaille techniquement les notions de chaleur, puissance, audit, etc.
Rappel : pour les installations > 20MW thermique et soumises à autorisation au titre de la réglementation des installations classées (ICPE), une analyse coût-avantage est obligatoire pour la valorisation de la chaleur fatale sur réseau de chaleur.

Réseaux de chaleur



2015/05/19
L'Aquitaine disposerait de 4.300.000 tonnes brutes par an de ressources mobilisables pour la méthanisation à l'horizon 2030. La région a mis en place un dispositif d'accompagnement des porteurs de projets.

Actu-Environnement



2015/05/19
La compagnie Global Bioenergies récemment côtée sur le marché Alternext à la bourse de Paris a annoncé avoir converti des ressources végétales en isobutène gazeux, puis secondairement en carburants liquides similaires à ceux extraits du pétrole. Ce mélange de carburants ressemble à du pétrole léger, et peut être qualifié de "pétrole renouvelable".
Le gaz isobutène est une des principales briques élémentaires de la pétrochimie. 15 millions de tonnes d'isobutène sont produites chaque année à partir de pétrole, et sont utilisées pour produire des carburants, des plastiques et des caoutchoucs.
Global Bioenergies a développé et industrialisé un procédé de biologie synthétique capable de produire de l'isobutène de façon alternative, à partir de sucre, de céréales, ou de déchets agricoles ou forestiers.

Enerzine.com



2015/05/18
Informations clés – Exploitation agricole – Processus vapeur à 5 bar – Combustible : 1700 tonnes de plaquette forestière, déchets verts, plantes distillées par an – Chaudière à double grille Uniconfort EOS de 1,6 MW – Couverture des besoins à 90% par la biomasse – Investissement chaufferie biomasse : 300 000 € – Broyeur rapide Willibald distribué par Hantsch – Mise en service en 2011.

Bioénergies International



2015/05/18
Lucien Gerbier est agriculteur depuis 1976 à Cizay-la-Madeleine, une petite commune du Maine-et-Loire située entre Doué-la-Fontaine et Saumur. En 1983, alors qu’il travaille avec son père sur l’exploitation familiale, son troupeau est frappé par la brucellose. 40 de ses 70 vaches laitières vont être abattues, mais le pire était encore à venir, car 1983 fut l’année qui servit de base au calcul des quotas laitiers européens mis en place en 1984. Ces difficultés vont définitivement donner à Lucien l’énergie de se battre pour son activité et pour l’emploi en général, et toujours, comme nous le verrons, dans une éthique sociale et environnementale.

Bioénergies International



2015/05/15
Marnay Energie est un projet d’envergure territoriale qui fédère des acteurs locaux et des gisements de matières entrantes dans un rayon de 30 km. À l’origine du projet, il y a l’action d’un agriculteur, Matthieu Breusse, à la tête d’une exploitation céréalière implantée sur le site de la ferme du moulin de Marnay à Feux dans le Cher à 15 km au sud de Sancerre. Situé au cœur d’une grande zone agricole confrontée à des problèmes de traitement des effluents viticoles et agricoles, Marnay Energie a pour vocation de traiter 36 500 tonnes de déchets organiques agricoles et coproduits des industries agro alimentaires.

Bioénergies International



2015/05/13
La préfecture de la Lozère ne peut décidément plus vivre sans granulé de bois. Alors que l’entreprise Cogra 48 arrêtait il y a peu de temps la production de granulés sur son site historique de Mende, en service depuis 1982 en ZI de Gardès, au profit d’une autre usine toute neuve à Séverac-le-Château, c’est une autre entreprise mendoise, BC 48, qui lui emboitait le pas, en ZI du Causse d’Auge. Concernant Cogra 48, l’entreprise ne quitte pas Mende puisqu’elle y conserve ses bureaux, son siège social, ainsi que son site de distribution national des poêles Harman. Et pour BC 48, la mise en service de son usine de granulés en septembre 2012 fut la dernière pierre d’un édifice global, initié en 2008 et basé sur la production efficace d’énergie à partir de bois.

Bioénergies International



2015/05/13
Le projet « Energie à partir d’agrumes : une opportunité pour l’ensemble de la filière » a pour objectif de transformer de déchet en ressource la pulpe, les graines et les épluchures qui restent de la transformation des agrumes. Ces déchets représentent actuellement un coût pour l’industrie des agrumes et un facteur de risque juridique, mais, s’ils sont bien gérés, ils peuvent représenter une opportunité pour toute la filière des agrumes sicilienne, créant un cercle vertueux qui génère de l’énergie renouvelable et des nutriments pour le sol.

Bioénergies International



2015/05/13
Un nouveau système permet de produire du biométhane à partir de déchets organiques à des coûts inférieurs par rapport aux procédés actuels, en utilisant des composés à faible impact environnemental capable de capturer du CO2. Ce système permet de produire du biométhane pouvant alimenter un réseau pour la fourniture de gaz, d’électricité et de chauffage d’environ 5 mille habitations d’un territoire, pour un budget total de 3,5 milions d’euro. Cet objectif pourra être atteint grâce à la technologie « Smart upgrading » développée par les chercheurs du Département de Science des Matériaux de l’Université de Milan-Bicocca, qui ont récemment conclu une série de tests sur l’ancien site d’enfouissement de CEM Ambiente à Cavenago, suite à un accord de collaboration entre l’entreprise et l’université. Suite à cette phase expérimentale, la réalisation d’un prototype de site industriel qui sera prêt pour l’été, est amorcée.

Bioénergies International



2015/05/13
Le fabricant d’appareils de mesure GEOTECH rappelle aux producteurs de biogaz toute l’importance des options d’assistance après-vente qu’il propose pour le contrôle fixe et en continu des caractéristiques du gaz produit. Il insiste notamment sur les conséquences coûteuses d’un manque d’entretien du système de contrôle centralisé d’un digesteur. Un digesteur de 1.000 kW est en effet capable de produire environ 8.000 MWh par an et il est donc essentiel que le système subisse le moins possible d’interruptions. Étant donné qu’un grand nombre d’analyseurs sont utilisés en milieux difficiles et explosifs, les premiers signes de dysfonctionnement peuvent engendrer une longue période d’immobilisation de la station toute entière voire même des dommages coûteux au moteur.

Bioénergies International



2015/05/13
Les granulés produits à partir de sous-produits agricoles, de déchets verts ou de miscanthus offrent à la filière granulés une ressource supplémentaire au bois très abondante, aujourd’hui presque totalement inexploitée et donc très peu chère, voire gratuite. Les granulés de végétaux disposent des mêmes avantages que les granulés bois en terme de facilités de stockage, de transport et d’automatisation. Leur pouvoir calorifique est légèrement inférieur (4,3 kWh/kg) à celui des granulés de bois (4,7 kWh/kg) à cause des taux de minéraux et d’humidité légèrement plus importants. Comme tous les granulés, leur implantation en chaufferies s’adapte très bien aux configurations délicates, en ville ou dans l’habitat neuf, avec des volumes disponibles souvent très réduits, ou avec des accès aux poids lourds complexes nécessitant une livraison par soufflage.

Bioénergies International



2015/05/12
Le 12 mai 2015, Global Bioenergies a annoncé avoir converti des ressources végétales en isobutène gazeux, puis secondairement en carburants liquides similaires à ceux extraits du pétrole. Ce mélange de carburants ressemble à du pétrole léger, et peut être qualifié de « pétrole renouvelable ». Le gaz isobutène est une des principales briques élémentaires de la pétrochimie. 15 millions de tonnes d’isobutène sont produites chaque année à partir de pétrole, et sont utilisées pour produire des carburants, des plastiques et des caoutchoucs. Global Bioenergies développe et industrialise un procédé de biologie synthétique pour produire de l’isobutène de façon alternative, à partir de sucre, de céréales, ou de déchets agricoles ou forestiers.

Bioénergies International



2015/05/12
Avec un hiver 2012-2013 bien long qui avait nécessité le recours aux importations, et deux hivers exceptionnellement chauds, 2013-2014 et 2014-2015, qui ont vu l’effondrement des besoins à hauteur de 30% par rapport à des hivers classiques, la filière granulés française a été fortement éprouvée. Fort heureusement, la croissance très forte de la demande intérieure, de 0,7 à 1,2 M tonnes sur la même période, a permis d’atténuer les dégâts. On peut néanmoins aujourd’hui constater, que la majorité des entreprises termine le dernier exercice avec des stocks record, représentant jusqu’à 40% de leur production annuelle pour certaines, et que cela ne va pas arranger les trésoreries jusqu’à la prochaine saison. Les dizaines de milliers de tonnes de granulés en stock sur tout le territoire vont en effet concourir à maintenir des prix de vente très bas, une aubaine pour les négociants et les consommateurs, mais un cauchemar pour les producteurs.

Bioénergies International



2015/05/11
Produire de la chaleur et de l'électricité à partir de la combustion du bois, c'est un concept qui se développe peu à peu en France. Mais produire en même temps du froid ! C'est une première.

Actu-Environnement



2015/05/11
Le Commissariat général au développement durable s'est penché sur l'évolution de l'énergie dans les régions françaises. La croissance du potentiel de puissance énergétique serait assurée par les énergies renouvelables.

Actu-Environnement



2015/05/11
Le parlement européen a adopté fin avril une directive fixant le taux d'incorporation des biocarburants de première génération à 7 % de la consommation énergétique finale dans le secteur des transports en 2020. Pour être pris en compte au titre de l'objectif, leurs émissions de gaz à effet de serre doivent être inférieures d'au moins 35 %, et même 50 % à partir de 2016, à celles des carburants fossiles. Or, un certain nombre d'études ont montré que les bénéfices environnementaux attribués aux biocarburants dits de « première génération », produits à partir de matières premières alimentaires (colza, soja, betteraves, cannes à sucre, maïs…) étaient probablement surévalués. En effet, l'augmentation de la demande en matières premières agricoles liée à la production de biocarburants peut entraîner le déplacement de la production destinée à l'alimentation humaine ou animale vers des terres non agricoles, telles que des forêts, ce qui a un impact négatif sur les émissions de gaz à effet de serre. En novembre 2012, la Commission Européenne a donc publié une proposition de directive sur le changement d'affectation des sols indirect visant à prendre en compte les effets indirects liés à la production de biocarburants, et notamment leur impact sur la conversion de terres. Elle a en outre proposé de privilégier l'incorporation de biocarburants dits de « avancés », produits à partir de déchets et de résidus agricoles et forestiers (paille, bois etc.), qui n'entrent donc pas en concurrence avec l'alimentation et dont le bilan environnemental est supérieur.

Enerzine.com



2015/05/07
Depuis sa mise en service en novembre 2014, le pilote industriel de Global Bioenergies, installé sur le site agro-industriel de Pomacle-Bazancourt près de Reims, a été utilisé de façon quasi-continue avec l'appui de la société ARD, affiliée au sucrier Cristal Union. La première étape a été la mise à l'échelle des résultats de fermentation obtenus en laboratoire. Dans un deuxième temps, le module de purification et de conditionnement a été mis en route, de façon à permettre la production de lots d'isobutène purifié. Global Bioenergies a annoncé qu'un premier lot d'isobutène a pu être conditionné et expédié. Pour la première fois, toute la chaîne de production a ainsi été intégrée : le glucose issu d'amidon de blé a été converti par fermentation en isobutène gazeux, lequel a été purifié et liquéfié, puis enfin conditionné dans un cylindre pressurisé dédié au transport de gaz industriels.

Enerzine.com



2015/05/06
La Société Immobilière Picarde (SIP) a confié à Cofely Services la conception, la réalisation, le financement et l’exploitation pour une durée de 16 ans d’une chaufferie bois alimentant le réseau de chaleur du quartier d’Etouvie. Ce projet est né de la volonté commune de la SIP et de Cofely Services d’agir concrètement pour le développement durable en substituant du bois énergie aux énergies fossiles. Long de 4 km, le réseau de chaleur urbain du quartier d’Etouvie, alimenté aujourd’hui par une chaufferie fioul / gaz, distribue le chauffage et l’eau chaude sanitaire à l’équivalent de 3.000 logements. Le recours au bois, qui permettra de couvrir 70 % des besoins du réseau, assurera aux abonnés une réduction de leurs charges. Grâce à cette énergie renouvelable, le réseau bénéficiera d’une TVA à taux réduit à 5,5 %.

Bioénergies International



2015/05/01
Le constructeur allemand d’’installations de méthanisation Weltec Biopower a commencé la construction d’’une installation à Loughgall, en Irlande du Nord. Le maître d’’ouvrage exploitant de l’’installation de 500 kWé est le producteur de légumes Gilfresh Produce. L’’entrepreneur cultive de nombreux produits en plein air et les conditionne. Il s’agit de la troisième installation de Weltec en Irlande du Nord et de la onzième en Grande-Bretagne.

Bioénergies International



2015/05/01
Le présent appel à projets a pour objectif de densifier la couverture territoriale de la méthanisation par l’encouragement à la réalisation d’études de faisabilité, pour initier de nouvelles unités, sur des territoires aujourd’hui non concernés par un (des) projet(s) de méthanisation mais disposant de ressources et de potentiels. Cette nouvelle initiative régionale, la cinquième sur cette thématique, vise notamment à faire émerger plusieurs projets à vocation collective, en priorité de petite à moyenne taille (voisine de 250KWel à 1 MWel ou équivalence en injection). Ces « petits collectifs » sont en effet plus faciles et rapides à structurer et à mettre en oeuvre (nombre d’acteurs à fédérer limités, démarches règlementaires allégées, investissements plus réduits…) et sont moins coûteux à financer.

Bioénergies International



2015/04/30
Le groupe danois Xergi est spécialisé dans les unités de méthanisation clés en mains, de la conception à la livraison complète de l’installation. L’entreprise s’adresse aux groupements d’agriculteurs, aux industriels (notamment de l’agroalimentaire), aux spécialistes de la collecte et du traitement des déchets, aux collectivités et aux fournisseurs d’énergie.

Bioénergies International



2015/04/29
Le Parlement vient de valider l'accord conclu avec le Conseil au sujet de la révision des textes européens visant les agrocarburants. Le compromis, plutôt favorable aux industriels français, ne satisfait pas les ONG et certains eurodéputés.

Actu-Environnement



2015/04/28
SIÑAL EXHIBITION propose en deux jours de faire un "état de l'art" dans le domaine des valorisations non alimentaires des agro-ressources. Animées par des professionnels, experts ou chercheurs reconnus, les conférences balayeront les thèmes d’actualité (méthodologies, nouveaux outils, réglementations, R&D, marchés, débouchés), pour informer et aider à anticiper les nouvelles tendances business.

Biomasse-territoire.info



2015/04/27
Le syndicat des estérificateurs français a pris connaissance du projet annoncé le 16 avril par le groupe Total, consistant à reconvertir sa raffinerie de la Mède en outil de production de biocarburant à base d'huiles végétales. Ce projet, qui prévoit la production de 500.000 tonnes / an de biocarburant HVO (huile végétale hydrotraitée), devrait nécessairement impliquer une matière première non produite en France, principalement de l'huile de palme importée dont le coût est très inférieur à celui de l'huile de colza produite en France. Alors que la production de biodiesel en France est aujourd'hui issue à plus de 80 % d'huile de colza provenant de cultures dans les territoires français, le projet aurait pour effet d'en réduire significativement la part d'origine nationale.

Enerzine.com



2015/04/27
L'Observatoire économique de l'achat public (OEAP), rattaché au ministère de l'Economie, a mis en ligne le 22 avril un guide de l'achat public d'énergie. Et ce pour s'adapter à l'ouverture progressive à la concurrence des marchés du gaz et de l'électricité. En effet, depuis le 1er juillet 2004, les marchés de l'électricité et du gaz naturel sont ouverts à la concurrence pour les collectivités. Ces dernières peuvent donc choisir librement leurs fournisseurs d'énergie. De plus, c'est la fin des tarifs réglementés. Pour l'électricité, à compter du 31 décembre 2015 et pour le gaz, en fonction des consommations depuis le 31 décembre 2014 ou à partir du 31 décembre 2015.

Actu-Environnement



2015/04/23
Les micro-algues utilisent leurs réserves lipidiques pour faire face à des conditions environnementales difficiles. Des chercheurs ont analysé les réponses d'une micro-algue rencontrée dans tous les océans au manque de nutriments, et caractérisé plusieurs centaines d'espèces moléculaires lipidiques mises en jeu.

Enerzine.com



2015/04/23
Les énergies renouvelables pourraient représenter 85 % de l'électricité consommée en Chine en 2050 et 60% de son mix énergétique, estime une étude réalisée par le Centre national chinois des énergies renouvelables et diverses organisations chinoises, en partenariat avec le département américain de l'Energie.

Actu-Environnement



2015/04/22
Pour atteindre l'objectif de 32 % d'énergie renouvelable en 2030 inscrit dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, Ségolène Royal a annoncé le doublement du budget du Fonds Chaleur pour atteindre 420 millions d'euros d'ici 2017. Le Fonds Chaleur est distribué depuis 2009 par l'ADEME pour accompagner les filières de production de chaleur à partir d'énergies renouvelables. Son champ d'action est élargi pour accompagner plus de projets en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et du renforcement de l'indépendance énergétique de la France. Les crédits supplémentaires seront apportés par le fonds de financement de la transition énergétique. Le Fonds Chaleur a financé en 5 ans plus de 3 200 installations alimentées par des sources renouvelables et réseaux de chaleur pour un montant d'1,2 milliard d'euros d'aide et près de 4 milliards d'euros d'investissements au total. Ces projets représentent la production de plus de 1,5 million de tonnes équivalent pétrole (tep) par an d'énergie renouvelable ou de récupération. Avec le doublement du Fonds, l'objectif est de permettre la production près de 5,5 millions de tep supplémentaires de chaleur renouvelable à l'horizon 2020.

Enerzine.com



2015/04/22
Dans quelques mois, la France sera l’hôte de la COP 21 et, simultanément, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte commencera à être déclinée sur le terrain. Quel rôle nouveau pour les bioénergies ? Quelle part dans la future Programmation Pluriannuelle de l’Energie ? Quels nouveaux mécanismes de soutien pour les filières des bioénergies – bois énergie, biogaz, déchets ménagers et biocarburants ? Quelles évolutions des autres outils d’accompagnement ? Quelles décisions européennes pour les biocarburants ? Le Colloque National Biomasse qui se tiendra le 30 Juin 2015 à l’Espace Saint-Martin – 75003 Paris répondra à ces questions.

Bioénergies International



2015/04/21
Doté de 420 M€ entre 2015 et 2017, le Fonds chaleur finance de nouveaux types de projet, comme la récupération de la chaleur fatale ou la production de froid renouvelable. Objectif : produire 5,5 Mtep de chaleur renouvelable supplémentaires en 2020. La chaleur représente aujourd'hui la moitié des consommations énergétiques françaises. Pour atteindre 38 % de chaleur renouvelable en 2025, alors qu'aujourd'hui 80 % de la chaleur est fournie par les énergies fossiles, le gouvernement a décidé de doubler l'enveloppe du Fonds chaleur, afin d'atteindre 420 millions d'euros d'ici 2017. Ce renforcement devrait permettre d'atteindre une production de 5,5 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) supplémentaires de chaleur renouvelable à l'horizon 2020. Les pouvoirs publics ont également élargi le périmètre du Fonds chaleur qui, jusque-là, finançait des projets de production de chaleur à partir de biomasse, de géothermie, de solaire, de biogaz et d'énergies de récupération (déchets ménagers, eaux usées...). La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a précisé, le 20 avril dans un communiqué, quelles seraient les nouvelles installations concernées. Pour en savoir plus : le communiqué de presse complet (MEDDE) ; le fonds chaleur en bref (ADEME).

Actu-Environnement



2015/04/21
En France, la filière méthanisation est en cours de développement. Actuellement deux programmes d'encouragement de cette filière ont été mis en place : Le plan EMAA (Energie Méthanisation Autonomie Azote) et l'appel à projets 1.500 méthaniseurs. L'acquisition d'informations sur les actions menées dans les pays historiques de la méthanisation et les pays, dont la dynamique de développement est soutenue ces derniers temps, sera nécessaire à la prise de décision et à l'élaboration de la stratégie nationale de soutien. Ce rapport réalisé pour le compte de l’ADEME par AILE et EREP a pour ambition d'illustrer les orientations de quelques pays ayant fait le choix d'encourager la filière méthanisation. La première partie de ce document présente l'état du développement du parc européen d'installations de méthanisation, et répertorie les actions mises en place par chacun des pays. La seconde partie approfondie la situation pour 5 pays : l'Allemagne, l'Italie, les Pays Bas, le Royaume-Uni, et la Suède. Pour en savoir plus et télécharger le document http://www.ademe.fr.

Biomasse-territoire.info



2015/04/17
Mercredi 16 avril, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a lancé un appel à manifestation d'intérêt (AMI) sur le thème de "l'industrie et de l'agriculture éco-efficientes". Il se clôture le 30 novembre 2016. Les projets sollicités doivent répondre à un objectif précis : "produire en utilisant moins d'énergie et en rejetant moins de gaz à effet de serre", ou bien, ajoute l'Ademe, "produire en utilisant moins de matière ou moins d'eau". Quatre secteurs sont visés : l'agriculture et la filière bois, les industries agro-alimentaires, la chimie et le papier carton, ainsi que les industries des métaux et matériaux industriels et de construction. L'AMI s'adresse plus précisément aux profils suivants : équipementiers et constructeurs, fabricants d'intrants agricoles, bureaux d'études et ingénieries, installateurs et exploitants, et industriels ou agriculteurs utilisateurs, capables de diffuser leur offre aussi bien en France qu'à l'étranger. Le budget total des projets soumis ne doit pas excéder 1 million d'euros, précise l'Agence. Quant aux travaux, ils devront être localisés sur le territoire national. Le dispositif s'inscrit dans le cadre du programme des Investissements d'Avenir, initié en 2010 par l'Etat et mis en œuvre par le Commissariat général à l'investissement (CGI). L'objectif ? "Stimuler l'innovation, accroître la compétitivité des entreprises" et, ajoute l'Ademe, "favoriser l'emploi et promouvoir l'égalité des chances".

Actu-Environnement



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