Articles biomasse et filières vertes

Retrouvez ici notre sélection d'actualités concernant la biomasse et les filières vertes.

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2015/07/30
Naskeo_Environnement_Biogaz_de_Gaillon3
L’ARENE Île-de-France a co-organisé avec le cluster Biogaz Vallée, une visite de l’unité de méthanisation Biogaz de Gaillon dans l’Eure le 15 juin 2015, en marge du Salon ExpoBiogaz. La présence de l’exploitant et du constructeur ont permis à la cinquantaine de participants de bénéficier d’un tour d’horison complet de l’unité de méthanisation.
Le processus a été explicité dans sa globalité : réception des intrants (déchets organiques, solides, liquides ou pâteux et biodéchets déconditionnés) dans la partie dépotage et stockage des déchets, production du biogaz par le passage dans les cuves de méthanisation et de maturation, valorisation du biogaz dans un moteur de cogénération pour produire à la fois de l’électricité et de la chaleur et stockage des digestats liquides et solides avant épandage.
Cette journée a également été l’occasion de présenter les collaborations développées avec les partenaires locaux (les « apporteurs » de déchets, les collectivités territoriales, le gestionnaire du réseau d’électricité, les agriculteurs valorisant le digestat, les financeurs…).
La visite a mis en lumière un certain nombre de facteurs de reproductibilité sur le territoire francilien ainsi que les principales spécificités de cette unité de méthanisation (comme la cuve de maturation qui permet de maximiser la production de biogaz ou la production de chaleur qui alimente la piscine municipale).
Depuis 2014, ce site de 725 kWél produit l’équivalent de la consommation en électricité de 865 familles, avec un bilan carbone positif de 3 028 tonnes de CO2évitées par an.
Informations techniques
  • Conception-construction : Naskéo en 2014
  • Substrat : 26 000 tonnes de gisements par an pré-traités par broyage et hygiénisation, dont 2 000 tonnes de fumiers équins
  • Procédé : infiniment mélangé
  • Deux digesteurs d’une capacité unitaire de 3000 m3
  • Deux réservoirs de stockage de digestat d’une capacité unitaire de 7000 m3
  • Production électrique : 725 kWél,
  • Valorisation thermique au centre aquatique dela Communauté de Communes Eure Madrie Seine et au collège Gaillonnais
  • Epandage des digestats sur 40 commune (3000 ha)
Sources :

Bioénergies International



2015/07/30
Le bois-énergie est considéré comme une énergie non émettrice de gaz à effet de serre (GES) car la quantité de CO2 émise par l’oxydation naturelle et la combustion de bois (le carbone « biogénique ») correspond à celle captée pendant la croissance de l’arbre. L’intensification des prélèvements de bois en forêt pourrait toutefois avoir un impact sur le bilan gaz à effet de serre de la filière forêt bois qu’il convient d’analyser à l’échelle nationale.
Forêt jurassienne vue du ciel, photo Frédéric Douard
Forêt jurassienne vue du ciel, photo Frédéric Douard
Cette analyse est d’autant plus importante car les nouvelles règles adoptées par l’Union européenne pour la 2ème période d’engagement du protocole de Kyoto (2013-2020), imposent de prendre en compte, dans la comptabilisation des émissions et absorptions de gaz à effet de serre vis-à-vis de l’objectif global de réduction d’émissions, les variations de stocks de carbone dans la forêt et les produits bois.
Afin d’éclairer cette thématique complexe, l’ADEME a mené une revue de la littérature scientifique et a réalisé une première évaluation de l’impact que pourrait avoir un accroissement des prélèvements en forêt pour un usage énergétique et matériau sur le bilan effet de serre de la forêt française et de la filière bois.
Résumé de l’avis
Le manque éventuel de séquestration de carbone en forêt est compensé par le stockage additionnel de carbone dans les produits bois et par les émissions fossiles évitées par la substitution énergie et matériau. Il y a un délai temporel, un « temps de retour carbone », nécessaire avant l’obtention de bénéfices en termes de gaz à effet de serre évités.
La période de temps de retour carbone - qui peut être considérée comme une « dette carbone » ou un « investissement carbone » – dépend des conditions du territoire (productivité des essences, type de sol, antécédents culturaux, risque d’événement extrême…), du type de gestion forestière (niveau de prélèvement, type de coupe, utilisation de techniques d’augmentation de la production…), de la répartition de la récolte entre les différents usages (matériaux, industrie, énergie) et de l’ampleur de la substitution énergétique et de la substitution matériau. Selon les hypothèses, la période de temps de retour carbone peut aller jusqu’à plusieurs décennies.
Le temps de retour carbone est d’autant plus court que l’usage du bois prélevé est optimisé. Ainsi, si la récolte de gros bois est uniquement destinée à la production d’énergie, sans risque avéré de dépérissement de ces arbres sur pied, le temps de retour carbone pourrait dépasser la centaine d’années. Ce dernier cas n’est toutefois pas représentatif de la situation française, où la filière bois énergie est principalement orientée par l’action publique sur des coproduits, sous-produits forestiers, connexes et produits en fin de vie de la filière bois matériau. En revanche, si l’on récolte, pour des fins énergétiques, du bois qui se serait de toute façon décomposé en forêt ou dans la filière (menu bois19, premières éclaircies, bois provenant de coupes faisant suite à des évènement extrêmes, bois récolté sans débouché dans la filière matériau, déchets, sous-produits et co-produits de la transformation du bois et produits en fin de vie), les bénéfices peuvent être attendus à très court terme.
Plusieurs travaux scientifiques, notamment étrangers montrent que, selon la ressource utilisée pour produire de l’énergie, les gains en matière d’émissions de gaz à effet de serre évitées par rapport à des sources d’énergie fossile peuvent être réalisables soit à court terme (10 ans) soit à moyen ou long terme (50 ans ou plus).

Bioénergies International



2015/07/28
L'usine Norske Skog de Saugbrugs
L’usine Norske Skog de Saugbrugs
Le géant papetier Norske Skog a annoncé le16 Juillet 2015 vouloir installer des unités de méthanisation sur ses site de production de pâte, à parti des biodéchets de la fabrication du papier (boues d’épuration). Le premier projet est prévu à Saugbrugs en Norvège, pour un investissement 150 millions de NOK (16,5 millions €). 
L’industriel souhaite ainsi augmenter la compétitivité de ses usines et compte engrange ces bénéfices dès 2016.
AGA sera le principal acheteur de biogaz à Saugbrugs. L’entreprise fournit du biogaz pour les véhicules lourds depuis 2008. Chaque jour, 550 autobus et camions du comté d’Østfold s’alimentent à partir de stations de remplissage AGA. Le volume de biogaz apporté par le projet sera en mesure de fournir du biogaz à une flotte de 70 véhicules lourds et une réduction des émissions de CO2 d’environ 6500 tonnes par an.
Norske Skog Saugbrugs compte 500 employés et l’usine a une capacité annuelle de production de 500 000 tonnes de papier magazine. Norske Skog envisage ensuite de reproduire le projet de méthanisation de ses boues d’épuration de l’eau dans ses autres usines.

Bioénergies International



2015/07/28
La chaufferie biomasse des Mureaux a été inaugurée le 8 juin 2015 par Pierre Moscovici, Commissaire européen, Noura Kihal Flégeau, sous-préfète à la Ville, François Garay, maire des Mureaux et président de la communauté d’agglomération Seine&Vexin, Gwenaël Guyonvarch, directeur de l’Action Régionale Nord-Est de l’ADEME, et Yves Lederer, président de Coriance.
L’équipement, mis en service cet hiver, fournit de la chaleur à plus de 2000 équivalents-logements raccordés au réseau de 4,2 km. La construction de la chaufferie répond à l’ambition de la Ville des Mureaux, dans le cadre de sa politique de maîtrise de l’énergie et de rénovation urbaine, de doter son réseau d’une unité de production de chaleur fonctionnant à partir d’énergies renouvelables.
Quartier alimenté par le réseau de chaleur des Mureaux, photo MBE
Quartier alimenté par le réseau de chaleur des Mureaux, photo MBE
En effet, la chaleur du réseau est désormais produite à 70% à partir de cette ressource renouvelable. Les 12 000 tonnes par an de bois-énergie consommées par la chaufferie sont exclusivement en provenance d’un rayon de 100 kilomètres, ce qui permet à la fois de limiter l’impact environnemental en matière de transport mais également de créer 12 emplois locaux pour l’approvisionnement en biomasse.
La large diminution des consommations d’énergies fossiles permet une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre : 6 500 tonnes de CO2 devraient ainsi être évitées chaque année.
Livraison des chaudières Weiss France en juillet 2014, photo MBE
Livraison des chaudières Weiss France en juillet 2014, photo MBE
Les avantages de cette nouvelle chaufferie sont non seulement écologiques, mais également économiques pour les abonnés. Ils bénéficient en effet d’un tarif compétitif par rapport à un chauffage traditionnel et plus stable dans la durée.
La construction de la chaufferie bois et le développement du réseau représentent un investissement de 9 millions d’euros pour MBE (Les Mureaux Bois Energie), exploitant de l’installation. MBE est une filiale du groupe Coriance (www.groupe-coriance.fr). Les travaux ont été réalisés avec le concours financier de l’ADEME Île-de-France à hauteur de 1 399 203€, de la Région Île-de-France à hauteur de 680 210€ et de l’Union européenne à hauteur de 250 000€.
Les deux chaudières biomasse de marque Weiss France, d’une puissance respective de 4,2 MW et 1,6 MW, ont été livrées et installées au mois de juillet 2014.
Pour en savoir plus sur le projet : www.mbe-coriance.fr

Bioénergies International



2015/07/28
Janzé CIBE
Le CIBE organise, en partenariat avec le Plan Bois-Energie de Bretagne et avec le soutien de l’ADEME, une nouvelle journée technique le mardi 6 octobre à Janzé (Ille et Vilaine) : Développement des réseaux de chaleur au bois : Optimisation du montage juridique, Délégation de la maîtrise d’ouvrage ».
Le programme détaillé de cette journée sera communiqué fin août sur www.cibe.fr

Bioénergies International



2015/07/28
Poêle Supra
En 2014, le parc français d’appareils de chauffage a dépassé les 400 000 poêles et les 50 000 chaudières à granulé de bois. Depuis 10 ans, la croissance annuelle des appareils à granulé de bois est de 42% pour les poêles et de 38 % pour les chaudières (source Observ’ER). Le marché reste toutefois à conquérir puisque le chauffage au granulé de bois ne représente encore aujourd’hui qu’une faible part du marché global du chauffage.
En 2015, le cap des 500 000 utilisateurs au granulé de bois devrait être dépassé !
La production du granulé de bois, quant à elle, a dépassé le million de tonnes en 2014.
Sur les 10 dernières années, la progression annuelle a été de 45%.
Production de granulé de bois en 2014 : 1 050 000 t
Consommation de granulé de bois en 2014 : 900 000 t (source SNPGB)
Ces chiffres confirment que cette jeune filière se développe à un rythme soutenu.
Cela s’explique par le fait que le chauffage au granulé de bois répond clairement aux attentes des consommateurs grâce à des arguments forts en termes de CONFORT et de PERFORMANCE
tout en utilisant une ENERGIE PROPRE ET LOCALE. De plus, le prix du granulé reste indéniablement COMPETITIF.
Evolution du prix du granulé de bois en mars 2015. Cliquer pour agrandir.
Evolution du prix du granulé de bois en mars 2015. Cliquer pour agrandir.
En savoir plus sur www.propellet.fr

Bioénergies International



2015/07/28
NaturesFlame
Le géant papetier norvégien a annoncé le 29 mai 2015 avoir repris le principal producteur de granulés de bois de Nouvelle Zélande, Nature’s Flame. Cette société qui ne produit à l’heure actuelle que 20 000 tonnes par an détient néanmoins près de 70% du marché du pays. Pour Norkke Skog, cet investissement est faible, mais l’industriel espère monter la production de sa nouvelle filiale à 80 000 tonnes en fin d’année 2016.
Mais ce qui intéresse Norske Skog, c’est le potentiel d’exportation vers l’Asie compte tenu de l’emplacement favorable de la Nouvelle-Zélande. L’industriel envisage d’ailleurs également une production de granulés sur son site de production de papier journal de Kawerau toujours en Nouvelle Zélande (Tasman mill).
Le plus amusant à noter dans tout cela est le positionnement tout à fait NOUVEAU et opportuniste d’un papetier dans le commerce d’énergie renouvelable, alors que depuis 30 ans, les professionnels du papier assènent l’idée que cette filière n’a pas d’avenir !

Bioénergies International



2015/07/27
France : un fonds d’investissement dédié aux énergies renouvelables
La Banque européenne d'investissement (BEI) a annoncé avoir signé sa première prise de participation dans le cadre du plan d'investissement pour l'Europe (« plan Juncker »), soit un engagement de 50 millions d'euros dans un fonds d'investissement géré par Omnes Capital et entièrement dédié au développement des énergies renouvelables : Capenergie 3.
"La BEI est plus que jamais mobilisée pour réussir la mise en œuvre du plan d'investissement pour l'Europe en France. Avec cette première prise de participation dans un fonds, notre objectif est double : réussir la première levée de fonds de Capenergie 3 tout en attirant d'autres investisseurs en Europe et à l'international. La compétitivité croissante des énergies renouvelables offre de nouvelles opportunités d'investissement, il faut les saisir. C'est en agissant rapidement et de façon très ciblée que nous réussirons à relancer durablement la croissance par l'investissement" a déclaré Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI.
Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, a ajouté : "Ce projet montre que nous sommes en train de passer à la phase concrète du plan Juncker. Après 6 mois de mise en place du dispositif, il faut maintenant multiplier ces projets : la relance de l'investissement, c'est en 2015, pas dans deux ans. Ce qui compte pour la croissance, c'est que le plan Juncker vienne débloquer des projets nouveaux, innovants, qui ont du mal à boucler leur financement via les instruments traditionnels."
Pour sa part, Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, a précisé : "L'Europe de l'investissement avance. En moins de 6 mois, le plan d'investissement a été mis sur pied, les premiers projets sont financés et la France est pleinement mobilisée, dans tous les domaines : innovation, numérique, infrastructures, transition énergétique… Nous ne devons pas relâcher nos efforts, pour renforcer l'investissement en France et en Europe."
"Les économies nationales sont confrontées à une forte diminution des investissements. Le plan d'investissement pour l'Europe vise à relancer les investissements dans l'économie réelle, la croissance et la création d'emploi. En finançant des projets innovants, ce plan donnera le coup de fouet nécessaire à la compétitivité européenne qui est au centre des priorités de la Commission Juncker. En tant que responsable du programme de financement Horizon 2020, je continuerai à jouer mon rôle pour que l'innovation, les PME et les nouvelles technologies dans des domaines tels que l'énergie renouvelable contribuent au succès de ce plan d'investissement" a indiqué Carlos Moedas, Commissaire européen pour la recherche, la science et l'innovation a déclaré.
Première prise de participation de la BEI en France dans le cadre du plan d'investissement pour l'Europe, ce projet constitue aussi la première intervention du plan Juncker dans le développement des énergies renouvelables. Ce projet d'investissement permettra de financer des moyens de production d'énergie d'une capacité globale de plus de 500 mégawatts ; il permettra aussi la création de plus de 1.000 emplois dans les phases de construction et d'exploitation des projets d'énergies renouvelables soutenus. La participation de la BEI sous forme d'apport de capitaux propres devrait attirer d'autres investisseurs à l'international, ce qui permettra d'accélérer la collecte de fonds et d'amplifier l'action de Capenergie.
Le fonds Capenergie 3, dont l'objectif est d'atteindre 200 millions d'euros, permettra de mobiliser au total 1 milliard d'investissement. Fort de son expertise sur ce secteur, le Fonds Capenergie 3 (taille cible de 200 M€) axera son action sur des projets d'infrastructure de production d'énergies renouvelables européens. Décentralisés, ces projets sont développés par des PME du secteur (éolien, solaire, hydroélectricité et réseaux de chaleur) qui y jouent un rôle central. Omnes Capital, partenaire de ces PME depuis 10 ans, est un acteur incontournable sur le marché des énergies renouvelables.
"Avec le soutien de la BEI, Capenergie 3 pourra d'une part réaliser plusieurs centaines de mégawatts synonymes de création d'emplois dans nos territoires et d'autre part favoriser le développement international des PME partenaires de nos projets. Le contexte de marché est favorable : les énergies renouvelables sont désormais compétitives par rapport aux sources traditionnelles. C'est donc le bon moment pour les investisseurs institutionnels d'investir dans cette classe d'actifs" a conclu Serge Savasta, Associé gérant chez Omnes Capital.

Enerzine.com



2015/07/27
Depuis 10 ans, la filière de chauffage au granulé de bois affiche une progression d'année en année. En 2014, la production de granulés en France a dépassé le million avec 1.050.000 tonnes produites. Sur les 10 dernières années, la progression annuelle a été de 45%.
Aujourd'hui, 50 producteurs fournissent le marché hexagonal. Un marché encore limité puisque le chauffage au granulé de bois ne représente qu'une faible part du marché global du chauffage : 9% du marché des appareils indépendants et 1% du marché des chaudières.
Depuis 10 ans, la croissance annuelle des appareils à granulé de bois est de 42% pour les poêles et de 38 % pour les chaudières (source Observ'ER). En 2014, le parc a dépassé les 400.000 poêles et les 50.000 chaudières.

Actu-Environnement



2015/07/26
L’association NOVA GREEN vient d’acquérir un pilote de méthanisation de 50 m3 en seconde main, via le groupe Veolia. Basée en Essonne en plein cœur du campus Paris-Saclay, l’association NOVA GREEN fédère un réseau de collectivités, d’acteurs économiques, industriels et académiques pour contribuer ensemble au développement local de l’économie verte et des filières des éco-activités.
Digesteur pilote de Nova Green
Digesteur pilote de Nova Green
L’opération s’est déroulée suite à une expérimentation de Veolia sur 3 ans de son procédé « ExcelysTM » de réduction et de valorisation des boues de station d’épuration. Le projet comprenait le fonctionnement en continu d’une hydrolyse thermique des boues (température de 165°C, pression de 9bar) associée à leur digestion anaérobie mésophile. L’expérimentation terminée, Veolia nous a proposé la récupération de l’une des cuves, en résine, facilement démontable et transportable. Cette cuve, accompagnée d’instrumentation, d’un échangeur thermique et d’un désodoriseur sont aujourd’hui propriété de NOVA GREEN en vue de leur remise en fonctionnement.
Ce pilote permettra à l’association de disposer de moyens d’expérimentation à une échelle réaliste, pour de nouveaux projets avec des partenaires industriels ou académiques. En effet la méthanisation et la valorisation des déchets est l’un des axes technologiques stratégiques pour le département de l’Essonne, notamment via l’initiative de la plateforme de démonstration éco-industrielle sur l’ecosite de Vert-Le-Grand.
Ce pilote matérialise enfin cette orientation, tout comme les adhésions à NOVA GREEN des entreprises Plantagas, Green Tropism ou encore les partenariats scientifiques
et académiques avec l’IRSTEA, l’Université d’Evry ou encore le CEA.
Contact : contact@nova-green.org – 09 72 27 29 30 – www.nova-green.org

Bioénergies International



2015/07/26
Réunion chez Broyage Noeppel à Romanswiller le 6 juillet 2015, photo Fibois Alsace
Réunion chez Broyage Noeppel à Romanswiller le 6 juillet 2015, photo Fibois Alsace
Les acteurs de la plaquette bois combustible pouvant être utilisé dans les chaufferies collectives ou industrielles, appuyés par FIBOIS Alsace, en partenariat avec la Région Alsace, l’ADEME et l’Etat, se sont donné pour objectif de promouvoir ce type de biomasse bois sur le territoire alsacien grâce à la marque « Alsace Combustible Bois Naturel : des entreprises qui s’engagent ».
Une réunion a été organisée le 6 juillet 2015 avec les professionnels concernés.
Les thématiques abordées ont été les suivantes :
  • Résultats de l’étude de la région Alsace sur la qualité des plaquettes livrées en chaufferies alsaciennes
  • Intervention de la DREAL Alsace sur la qualité de l’air en Alsace et le bois énergie
  • Point sur le fonctionnement de la marque par FIBOIS Alsace
« Alsace Combustible Bois Naturel : des entreprises qui s’engagent » est une marque collective simple, créée en 2011. Elle compte à ce jour 5 ayants droit, dont la production annuelle représente environ les 2/3 de la production totale alsacienne (2012). Cette démarche volontaire, quasiment unique en France à l’échelle régionale, est soutenue par des institutions comme la Région, l’ADEME ou encore la DRAAF.
Alsace Combustible Bois Naturel
Elle a pour objectif principal de promouvoir ce combustible, mais aussi :
  • Promouvoir un combustible de qualité en termes de rendement énergétique et d’impact environnemental
  • Standardiser l’offre
  • Aider les gestionnaires de chaufferies dans leur choix de matière première
  • Donner une image professionnelle et structurée de la filière
  • Mettre en avant les acteurs régionaux
La réunion était complétée par la visite de la société Broyage NOEPPEL, qui s’est engagée dans la marque en 2013
Broyage NOEPPEL, une entreprise jeune et dynamique
Démonstration chez Broyage Noeppel à Romanswiller le 6 juillet 2015, photo Fibois Alsace
Démonstration chez Broyage Noeppel à Romanswiller le 6 juillet 2015, photo Fibois Alsace
L’entreprise Charpentes Noeppel a été créée en 2001 à Romanswiller (Bas-Rhin). Elle intervient dans tous les types de charpente, depuis la rénovation à la conception. En parallèle de cette activité, et dans un souci de valorisation des produits connexes de bois liés à l’activité de charpente, la société a développé en 2010 une activité de broyage de bois afin d’approvisionner les chaudières à plaquette de bois. Ainsi est née la société Broyage NOEPPEL, dans le but de répondre toujours davantage aux attentes des utilisateurs de plaquettes. L’entreprise propose ainsi notamment un service de broyage et de livraison, par bennage ou soufflage de plaquettes bois pour le chauffage.
M. NOEPPEL et ses associés ont ainsi procédé à une démonstration de broyage et de soufflage sur le site de l’entreprise en plein cœur du pays savernois, de quoi intéresser les nombreux visiteurs présents, parmi lesquels figuraient 7 autres professionnels de la plaquette alsaciens.
La filière forêt-bois en Alsace en quelques chiffres
20 500 emplois (450 000 emplois en France, soit plus que la filière automobile)
Une forêt qui couvre 38% du territoire alsacien
Plus de 74% de la surface forestière certifiée gérée durablement PEFC (1ère région française)
700 000 m3 de sciages produits par an en moyenne
73 000 m3 de plaquettes vendues par l’intermédiaire de la marque Alsace Combustible Bois Naturel, soit les 2/3 de la production alsacienne en 2012
Retrouvez toutes les informations de la marque Alsace Combustible Bois Naturel sur : www.alsacechauffagebois.com ou www.fibois-alsace.com

Bioénergies International



2015/07/24
Elevage de Clottes en Dordogne, photo Frédéric Douard
Elevage de Clottes en Dordogne, photo Frédéric Douard
Alors que les éleveurs français manifestent sur les routes du pays, la ministre de l’écologie Ségolène Royal annonce une revalorisation de 10 à 20 % du tarif de vente de l’électricité des petits et moyens méthaniseurs.
Le tarif d’achat de l’électricité produite en cogénération par les installations de méthanisation sera revalorisé, tant pour les installations nouvelles que pour les installations existantes, par arrêté ministériel. Selon les configurations (taille, valorisation d’effluents d’élevages) la revalorisation sera comprise entre 10 et 20 % et permettra de trouver un bon équilibre économique pour la réalisation de ces projets.
Exemple : pour un méthaniseur de 300 kWé regroupant des troupeaux pour un total de l’ordre de 200 vaches le gain obtenu représentera de l’ordre de 40 000 à 50 000 euros par an.
Ségolène ROYAL a aussi décidé que dans le cadre de l’injection de biogaz dans les réseaux la prime d’injection sera élargie aux effluents d’élevage.
Le ministère estime que ceci pourrait représenter des soutiens supplémentaires de 9 à 13 M€ en 2016 et de l’ordre de 15 – 20 M€ en 2017.
Des procédures simplifiées pour les projets d’énergie renouvelables
Par ailleurs, il est important d’accélérer les procédures de réalisation des projets tout en garantissant un haut niveau de protection environnementale. Dans cet objectif la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte votée hier a décidé deux mesures importantes :
  • extension à toute la France de l’expérimentation de permis unique pour les méthaniseurs et les éoliennes terrestres en place depuis mai 2014 dans sept régions. Ce permis unique couvre les autorisations environnementales, de défrichement, au titre du code de l’énergie et du code de l’urbanisme (permis de construire),
  • encadrement des délais de raccordement au réseau électrique des projets de production d’électricité d’origine renouvelable.
Ceci contribuera à fluidifier les projets et à en améliorer aussi la rentabilité.
Pour mémoire on rappellera que les procédures de création et encadrement des élevages ont été simplifiées dans un souci de proportionnalité avec depuis 2014 :
  • la soumission des élevages porcins à la procédure d’enregistrement plus courte au lieu de la procédure d’autorisation pour 90 % des élevages précédemment soumis à autorisation, en 2014,
  • la révision des prescriptions relatives à l’épandage en 2014,
  • la révision des seuils pour les élevages de volailles (régimes d’enregistrement et déclaration, texte en cours d’examen au conseil d’Etat),
  • l’expérimentation de permis unique pour les élevages soumis à autorisation.
Enfin un projet de dématérialisation de la procédure de déclaration pour les plus petites installations est en cours de finalisation et s’accompagnera d’une simplification forte des dossiers à fournir.

Bioénergies International



2015/07/24
Capénergie 3 interviendra dans les investissements de réseaux de chaleur alimentés en biomasse
Capénergie 3 interviendra dans les investissements de réseaux de chaleur alimentés en biomasse
23 juillet 2015, au lendemain de l’accord signé à Bruxelles entre le Groupe Banque européenne d’investissement (BEI) et la Commission européenne pour mettre en œuvre le plan d’investissement pour l’Europe (« plan Juncker »), la BEI signe sa première prise de participation dans le cadre de ce plan, soit un engagement de 50 M€ dans un fonds d’investissement géré par Omnes Capital et entièrement dédié au développement des énergies renouvelables : Capenergie 3.
La cérémonie de signature était présidée par Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, et Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, en présence de Carlos Moedas, Commissaire européen pour la recherche, la science et l’innovation, et des trois signataires du contrat de financement : Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI, Fabien Prevost, Président d’Omnes Capital et Serge Savasta, Associé gérant chez Omnes Capital.
« Avec cette première prise de participation dans un fonds, notre objectif est double : réussir la première levée de fonds de Capenergie 3 tout en attirant d’autres investisseurs en Europe et à l’international. La compétitivité croissante des énergies renouvelables offre de nouvelles opportunités d’investissement, il faut les saisir. C’est en agissant rapidement et de façon très ciblée que nous réussirons à relancer durablement la croissance par l’investissement » a déclaré Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI.
Première prise de participation de la BEI en France dans le cadre du plan d’investissement pour l’Europe, ce projet constitue la première intervention du plan Juncker dans le développement des énergies renouvelables. Ce projet d’investissement permettra de financer des moyens de production d’énergie d’une capacité globale de plus de 500 mégawatts ; il permettra aussi la création de plus de 1 000 emplois dans les phases de construction et d’exploitation des projets d’énergies renouvelables soutenus. La participation de la BEI sous forme d’apport de capitaux propres devrait attirer d’autres investisseurs à l’international, ce qui permettra d’accélérer la collecte de fonds et d’amplifier l’action de Capenergie.
Le fonds Capenergie 3, dont l’objectif est d’atteindre 200 M€, permettra de mobiliser au total 1 Md€ d’investissement. Fort de son expertise sur ce secteur, le Fonds Capenergie 3 (taille cible de 200 M€) axera son action sur des projets d’infrastructure de production d’énergies renouvelables européens. Décentralisés, ces projets sont développés par des PME du secteur (éolien, solaire, hydroélectricité et réseaux de chaleur) qui y jouent un rôle central. Omnes Capital, partenaire de ces PME depuis 10 ans, est un acteur incontournable sur le marché des énergies renouvelables.

Bioénergies International



2015/07/24
Baisse des consommations d’énergie, installation de parc à éoliennes, et surtout, réduction de la part du nucléaire auront bien lieu. Le Parlement a adopté, mercredi 22 juillet, la loi sur la transition énergétique. Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, aura tenu son texte jusqu’au bout puisqu’il reste très proche du projet de loi initial.
La loi sur la transition énergétique entrera bel et bien en application. Après de nombreux amendements au Sénat et un passage en commission mixte paritaire, le texte avait dû retourner devant l’Assemblée nationale pour un vote définitif. Au final, le texte reste assez proche du projet initial présenté par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal il y a maintenant un an.
LA TAXE CARBONE AUGMENTE
L’adoption de la loi était attendue mais la séance à tout de même réservé une surprise de taille. Avec l’appui de Ségolène Royal, l’amendement du Sénat sur une augmentation de la taxe carbone a été retenu. La taxe pénalisant les émissions de CO2 va augmenter drastiquement. Aujourd’hui à 14,50 euros par tonne de CO2 émise, elle passera à 56 euros en 2020 et 100 euros en 2030. Au départ, la loi ne prévoyait qu’une hausse de 7,50 euros par tonne pour l’année prochaine. Cette hausse reste nuancée par un allégement d’autres taxes. La ministre voulant "donner la direction" plus qu’alourdir la charge fiscal. 
VERS LA FIN DU NUCLÉAIRE ?
Principale mesure de la loi, la réduction du nucléaire. Une baisse de 75% à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité est attendue d’ici 2025. Le texte va même jusqu’à brider la quantité d’énergie que le nucléaire pourra fournir. La limite de 63,2 gigawatts représente la puissance totale actuelle du parc nucléaire français.
De ce fait, lors de la mise en fonction de l’EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville dans la Manche, EDF sera obligé de compenser avec la fermeture d’une (ou plusieurs) autres centrales. Le gouvernement a bien sûr en tête le site de Fessenheim dont François Hollande, le président de la République, souhaite la fermeture avant la fin de son quinquennat. Pour sa part, le Sénat voulait un plafonnement de puissance plus haut pour pouvoir accueillir l’EPR normand sans devoir fermer un autre site.
TRANSPORTS ET BÂTIMENTS PASSENT AU VERT
Des quotas de véhicules propres seront imposés à différentes échelles. Les sociétés de l’Etat devront composer leur parc de modèles à faible consommation à hauteur de 50% minimum. Cette restriction s’applique également aux taxis et aux loueurs de voitures, certes dans une moindre mesure, puisqu’elle sera seulement de 10%. Les véhicules électriques devraient aussi bénéficier de 7 millions de bornes de charge supplémentaires. En plus d’une prime de reprise pouvant aller jusqu’à 10 000 euros, les Français sont clairement poussés vers les modèles électriques.
La rénovation énergétique des bâtiments occupera aussi un pan important de la réforme. L’objectif est que tous passent aux normes basses consommations d’ici 2050. Pour ce faire, des obligations de rénovation lors de travaux d’aménagement sont mises en place. Des compteurs électriques intelligents feront leur apparition et les réseaux d’électricité et de gaz mettront en place des alertes en cas de surconsommation.
LE DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
Afin d’accompagner les baisses de consommations d’énergie, l’Etat met en avant l’éolien. Des emplacements de parcs doivent être trouvés : en off-shore pour 2017, mais aussi sur le territoire puisque le périmètre de sécurité avec les habitations baisse à 500 mètres (les préfets pourront tout de même l’augmenter). En plus de rendre le pays plus écologique, Ségolène Royal assure que ce plan de développement permettra, dans les trois ans à venir, de créer 100 000 emplois.
Cette série de mesures peut en tout cas donner à la France une certaine "fierté", selon les mots de Ségolène Royal à l'approche de la COP21, la conférence mondiale sur le climat, qui débutera le 30 novembre prochain à Paris. La ministre de l’Ecologie allant même jusqu’à qualifier la France comme la nation de "l’excellence environnementale".
Pierre Monnier

Usine Nouvelle



2015/07/24
L'unité de méthanisation de Jean-Frédéric Fritsch, photo Chambre d'agriculture d'Alsace
L’unité de méthanisation de Jean-Frédéric Fritsch, photo PHR
Jean-Frédéric Fritsch est producteur de porcs à Friesenheim en Alsace. Depuis 2009, il s’est lancé dans la méthanisation, une activité complémentaire à l’élevage qui lui permet de produire de l’énergie et d’augmenter ses revenus.
Le moteur de cogénération de Jean-Frédéric Fritsch, photo Chambre d'agriculture d'Alsace
Le moteur de cogénération SCHNELL de Jean-Frédéric Fritsch, photo PHR
Voir la vidéo réalisée par le magazine Paysan du Haut-Rhin avec le soutien de la Chambre d’agriculture d’Alsace dans le cadre d’Innov’action 2015.

Source www.phr.fr

Bioénergies International



2015/07/24
Convention biogaz Lille
Réunissant plus de 150 participants venus de toute la France, cette troisième Convention d’affaires du biogaz et de la méthanisation se tiendra dans les prestigieux salons du Nouveau Siècle à Lille. Cette année, le Cluster de la méthanisation Biogaz Vallée®, le Pôle de compétitivité à vocation mondiale Industries et Agro-Ressources (IAR) ainsi que le programme Méthania allient leurs forces et leurs réseaux pour un événement de haute qualité et une audience ciblée. Gratuit pour les porteurs de projet !
Des opportunités…
→ Plus de 400 rendez-vous organisés lors de la précédente édition
→ Invitations VIP gratuites pour les porteurs de projet d’unité de méthanisation
→ L’implication de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas de Calais et du Pôle Industries et Agro-Ressources (IAR) auprès des publics agricoles et agroindustriels
→ L’action reconnue du cluster Biogaz Vallée®, du programme Méthania, de la CCI de région Nord de France et des Pôles d’excellence régionaux Mecanov’ et ENERGIE 2020
Vous initiez ou confortez vos activités commerciales et technologiques lors des rendez-vous d’affaires avec des partenaires, prospects ou investisseurs participant à l’événement.
Vous rencontrez vos homologues décideurs et échangez sur les perspectives et opportunités du secteur, dans un cadre alliant proximité, convivialité et efficacité.
Les rendez-vous d’affaires sont limités à 150 participants. lnscrivez-vous vite !
Du contenu…
Convention biogaz Lille 3
Vous assistez à des tables rondes sur des thématiques clés : exploitation et maintenance des unités de méthanisation – Meilleures pratiques et solutions ; injection biométhane et bioGNV – Nouvelles avancées et opportunités.
→ Des tables rondes sur les 2 jours
→ Des temps pour les échanges et les débats
→ Un événement réservé à 150 participants qualifiés
→ Invitations VIP gratuites pour les porteurs de projet d’unité de méthanisation
Vous initiez de nouveaux contacts et poursuivez les débats devant un café ou lors du dîner de gala.
→ Télécharger le pré-programme des tables rondes (pdf)
→ Consulter les inscrits de la précédente édition 2014 à Troyes (pdf)
De la convivialité…
→ Un cadre magnifique alliant proximité, convivialité et efficacité
→ Des horaires conçus pour faciliter votre venue
→ Une touche culturelle pour les amateurs et les curieux
Grand'place
Vous êtes accueilli en plein cœur de Lille, dans les salons prestigieux du Nouveau Siècle, siège de l’orchestre national de Lille.
Vous participez au cocktail et au dîner de gala organisés dans un cadre de networking chaleureux.
Vous saisissez l’opportunité d’une visite guidée pour découvrir le patrimoine architectural du vieux Lille.
Dates et horaires :
Lundi 28 septembre 2015
  • 13h30 à 18h30 : Tables rondes et rendez-vous d’affaires
  • 18h30 à 20h00 : Temps libre ou visite guidée gratuite du vieux Lille (inscription sur place – nombre de places limité)
  • 20h00 à 23h30 : Dîner de gala et de networking
Mardi 29 septembre 2015
  • 8h30 à 13h30 : Tables rondes et rendez-vous d’affaires
  • 13h30 à 14h30 : Cocktail déjeunatoire de clôture
Convention biogaz Lille 2
Tarifs pour toute la manifestation :
  • 100 € HT / 120 € TTC pour les membres du cluster Biogaz Vallée®, du Pôle IAR, du Pôle ENERGIE 2020 et des groupes de travail Méthania
  • 200 € HT / 240 € TTC pour les non membres
  • Possibilités de tarifs à la journée
Des questions sur l’événement, contacter :
Cet événement est rendu possible grâce au soutien financier de CARAKTERS et de GrDF, et à nos partenaires : la Région Nord-Pas de Calais, le Conseil départemental de l’Aube, la CCI de région Nord de France, la Chambre d’agriculture de région du Nord-Pas de Calais, l’ADEME Nord-Pas de Calais, le Pôle d’Excellence Régional ENERGIE 2020, le Pôle d’Excellence Mécanique Régional Mecanov’ et le magazine Bioénergie International.

Bioénergies International



2015/07/24
Le bois, une ressource locale, des usages complémentaires, un potentiel d'emplois non délocalisables ! Une vidéo de l'Ademe, diffusée à l'occasion des 2e assises de l'économie circulaire les 16 & 17 juin 2015.

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/07/20
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a retenu quinze projets de recherche dans le cadre de l'appel à projets "Energie durable : production, gestion et utilisation efficaces". Cet appel visait à accompagner l'article 53 du projet de loi relatif à la transition énergétique, en cours de finalisation. Son objectif : encourager les projets de recherche finalisée impliquant des organismes de recherche, centres techniques, entreprises, associations professionnelles, etc.
Sur les quinze lauréats, huit projets traitent de la gestion et l'utilisation efficace de l'énergie, quatre la production d'énergie et trois la mutualisation énergétique. Au total, les projets représentent un montant de 6,6 millions d'euros dont 3,6 millions seront financés par l'Ademe.
Parmi les innovations sélectionnées, le projet porté par Certisolis TC vise à connaître et analyser les pathologies des modules photovoltaïques et prévenir les désordres, le cabinet GTA souhaite mutualiser lesréseaux de chaleur à l'échelle d'îlots de bâtiments, Ionwatt va développer un prototype de batterie redox pour le stockage stationnaire d'électricité, le Centre technique du papier va coupler le séchage du papier à la vapeur d'eau surchauffée avec la récupération de chaleur par recompression mécanique de vapeur, ou encore TurboXX développera des ventilateurs basse consommation.
L'Ademe annonce qu'une nouvelle édition de cet appel à projets sera lancée au cours du 3ème trimestre 2015.

Actu-Environnement



2015/07/16
Signature du contrat Méthavigne et Hôpital le Le 5 décembre 2014
Methavigne insertion paysagere Domaix
A Mirecourt dans le département des Vosges, le Centre Hospitalier Ravenel va bientôt être alimenté avec la chaleur récupérée sur une installation de cogénération alimentée en biogaz agricole.
Le projet Méthavigne porté par la famille Jacquot s’est établit sur la base d’une exploitation agricole de 850 bovins. La production végétale de l’exploitation se décompose en 300 ha de céréales, 75 ha de maïs-ensilage plus de l’herbe. Il est prévu que le méthaniseur soit alimenté à 70 % par du lisier, fumier et purin, et à 30% par des déchets agroalimentaires.
Methavigne perspective Domaix
Methavigne perspective Domaix
Le projet défini avec le prestataire alsacien Domaix Energie et par le constructeur allemand WELTEC produira 255 kW d’électricité revendue sur le réseau ErDF. Sur la question de la valorisation de la chaleur de cogénération récupérée sur le refroidissement et l’échappement du moteur, l’idée a germé de fournir de la chaleur l’hôpital, sachant que celui-ci était déjà engagé depuis 2008 dans une démarche environnementale. Il fait en effet par exemple réaliser depuis cette date la tonte des 15 hectares autour de l’établissement par des moutons.
Le centre hospitalier se trouve par ailleurs à seulement 1 km du site de méthanisation et la mise en place d’un réseau de chaleur s’est avéré une solution économiquement réalisable. La production de chaleur du cogénérateur devrait ainsi à partir de cet automne 2015 couvrir 100% des besoins en eau chaude sanitaire de l’établissement, ce qui représente une économie de 5 à 7 % sur la consommation de gaz naturel .
La chaleur de cogénération est disponible tout au long de l’année et donc bien en relation avec les besoins d’eau chaude sanitaire d’un hôpital. Et en l’occurrence, la production thermique de Méthavigne est telle qu’elle assure non seulement la totalité des besoins en eau chaude sanitaire de l’’hôpital, mais aussi ceux de l’’habitation des cinq membres de la famille Jacquot. Un contrat de fourniture de chaleur de dix ans a ainsi été conclut entre la famille Jacquot et l‘’hôpital.
Signature du contrat Méthavigne et Hôpital le Le 5 décembre 2014
Signature du contrat Méthavigne et Hôpital Le 5 décembre 2014
A partir de cet ’automne, le digesteur de 2126 m3 en acier inoxydable sera alimenté par un mélange quotidien composé de 28 tonnes de lisier et fumier bovins, d’’ensilage de maïs, de poussières de céréales, de paille, d’’herbe, de marcs de fruits, de graisses de flottaison et de restes alimentaires.
Le système d’’incorporation des substrats est une trémie à fond mouvant de 60 m3 qui permet de préparer les substrats fibreux comme le fumier ou l’’herbe. Le matériel est ensuite transféré au deuxième niveau d’’incorporation par une vis de mélange verticale, est mélangé avec du lisier et incorporé dans le digesteur. Le digestat sera stocké dans une cuve également en acier inoxydable de 5000 m3 et sera utilisé comme amendement sur les champs de l’’exploitation.
Photo du chantier Méthavigne
Photo du chantier Méthavigne
Ce partenariat public-privé entre un hôpital et une exploitation agricole est a priori une première en France.

Bioénergies International



2015/07/13
La chaufferie de Saint-Jacut du Mené, photo Atelier d'Architecture Gautier & Guilloux
La chaufferie de Saint-Jacut du Mené, photo Atelier d’Architecture Gautier & Guilloux
Le Mené en Bretagne,territoire déjà bien engagé dans la transition énergétique, produit d’ores et déjà 30% de ses besoins en énergie. Des investissement en ce sens ont ainsi été engagés depuis 2005 : six chaufferies communales à bois, une huilerie-carburant, une usine de méthanisation territoriale, des parcs éoliens et photovoltaïques sans oublier bien entendu des effort soutenus de réduction des consommations.
Les élus tablent aujourd’hui, après 10 ans de politique soutenue, vers une autonomie complète en 2025 grâce à la poursuite de leur programme.
Retour sur un démarche collective initiée il y a déjà 40 ans.

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2015/07/10
Informations clés – Cogénération à partir de biogaz – Matières premières : 20 000 tonnes de biodéchets (Déchets de céréales, graisses agro-alimentaires, produits de GSM déconditionnés, biodéchets industriels) – Unité de méthanisation construite par Xergi - Production électrique : moteur Jenbacher de 1063 kWé – Mise en service en 2012.
Les digesteurs de l’unité de méthanisation Méta-Bio Energies
Les digesteurs de l’unité de méthanisation Méta-Bio Energies
Cuve Xergi chez META Bio Energies
L’unité de méthanisation réalisée par la société Xergi peu recevoir des biomasses solides, liquides et pâteuses. « Elle permet un degré de flexibilité très élevé afin que nous ne soyons pas tributaires d’un type particulier de biomasse », comme l’explique Jean-Paul Chazé, président de META-BIO Energies.
Depuis 2007, META-BIO Energies a produit des composts de très haute qualité pour permettre la fertilisation des cultures maraîchères. Outre la production d’énergie verte, la flexibilité de l’unité de méthanisation permet également à l’entreprise de développer sa gamme de produits de fertilisation grâce au digestat produit lors du processus de digestion.
Pour cela, Xergi SAS, filiale française d’Xergi A/S, a livré courant 2011 une unité de méthanisation à la société française, META-BIO Energies, implantée à Bel-Air de Combrée, dans le Maine-et-Loire, avec la participation de la Caisse des Dépôts, en fonds propres à hauteur de 23 % du capital, aux côtés de la Société Groupe Chazé Environnement.
Bâtiment de cogénération Jenbacher chez chez META Bio Energies
Bâtiment de cogénération chez chez META Bio Energies
Biomasse transformée en énergie et en fertilisant
L’unité de méthanisation a une capacité annuelle de traitement de 23 000 tonnes de biomasses. Cette biomasse est essentiellement issue de l’industrie alimentaire, de l’agriculture et des déchets verts municipaux. Les installations ont été construites pour la réception de tous les types de biomasses.
La production d’énergie se fait à l’aide d’un moteur à gaz d’une puissance installée de un mégawatt. L’électricité verte sera vendue sous le régime de l’obligation d’achat.
L’eau chaude provenant du refroidissement du moteur à gaz est utilisée dans des serres avoisinantes.
Valoriation de la chaleur de cogénération de META Bio Energies en serres
Valoriation de la chaleur de cogénération de META Bio Energies en serres
La production d’électricité et de chaleur assure une réduction de l’émission de dioxyde de carbone de l’ordre de 1 400 tonnes par an. Il est également important de souligner que l’engrais fabriqué à partir de biomasse se substitue à l’engrais chimique dont on sait que la production est consommatrice d’énergies fossiles.
Investissements en énergie renouvelable
L’unité de méthanisation permet de renforcer son compostage tout en mettant à profit l’énergie contenue dans les déchets organiques produisant de l’électricité et de la chaleur.
Xergi possède plus de 20 années d’expérience dans la construction et l’exploitation d’usines de méthanisation en Europe et aux États-Unis et l’unité de méthanisation Méta-Bio Energies fut sa première réalisation en France.

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2015/07/10
Barkip, Ecosse, unités de 80 000 tonnes, de biodéchets avec production de 2,2 MWé, photo Xergi
Barkip, Ecosse, unités de 80 000 tonnes, de biodéchets avec production de 2,2 MWé, photo Xergi
L’Europe s’efforce d’organiser la gestion des déchets alimentaires provenant des ménages, des supermarchés et de l’industrie. Les technologies de méthanisation ouvrent la voie à une valorisation efficace des déchets qui n’ont plus de valorisation alimentaire possible mais qui n’ont pour autant plus leur place à la décharge. Leur méthanisation va permettre de produire de l’énergie verte et des fertilisants pour l’agriculture. C’est ce que le constructeur d’unités de méthanisation danois Xergi a réalisé à Barkip en Ecosse.
Une orientation claire en Europe
« D’une manière générale, la population mondiale continue de croître et la population rurale a tendance à rejoindre les villes. Cela donne naissance à d’immenses métropoles qui ont réellement besoin de développer une gestion durable des déchets », explique Ole Trudslev, de l’entreprise Xergi, et qui a étudié l’évolution du traitement des déchets alimentaires sur le marché international.
« En Europe, on constate une croissance particulièrement importante de cette valorisation des biodéchets alimentaires au Royaume-Uni et en Suède et en partie aussi en France, alors qu’un pays comme le Danemark est moins concerné », explique-t-il. Certains endroits d’Asie et des États-Unis par exemple se mettent à trier les déchets ménagers de manière à ce qu’ils puissent être réutilisés dans les installations de méthanisation.
Ce qui motive les acteurs européens du marché comme les municipalités, c’est en premier lieu, comme en France, une réglementation qui contraint à la valorisation. Quand ce n’est pas le cas, dans l’industrie en particulier, les entreprises peuvent faire une analyse de rentabilité en comparant les coûts d’élimination et un investissement producteur d’énergie. Ces deux démarches contribuent à faire avancer la pratique.
L'usine de méthanisation de Barkip en Ecosse, photo Xergi
Vue sur l’usine de méthanisation de Barkip en Ecosse, photo Xergi
Les technologies de préparation et de méthanisation des biodéchets ne cessent de progresser
« C’est une tâche relativement complexe que de choisir les technologies de pré-traitement appropriées pour le mélange de déchets à utiliser dans son usine de méthanisation. Cependant, les technologies s’améliorent rapidement ces dernières années. Chez Xergi, nous avons contribué à la fois à développer des installations de biogaz plus efficaces et de nouvelles technologies de pré-traitement comme le X-chopper. Ainsi, le développement technologique permet de traiter de plus en plus de déchets avec un prix raisonnable », explique Ole Trudslev.
Xergi a déjà livré trois unités de méthanisation qui traitent les déchets alimentaires : une à Barkip en Écosse, et deux en France, Méta-Bio Energies à Combrée dans le Maine-et-Loire et Adour Méthanisation à Aire-sur-Adour dans les Landes de Gascogne. Et l’opérateur est est en train de construire deux nouvelles usines de ce type à Londres (Willen Biogas) et à Stockholm (Scandinavian Biogas Sofielund).

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2015/07/10
Informations clés – Cogénération à partir de biogaz – Matières premières : 21 000 tonnes de biodéchets – Unité de méthanisation construite par Xergi - Production électrique : 526 kWé – Mise en service en septembre 2014.
Camion de collecte de Labat assainissement vidange, photo LAV
Camion de collecte de Labat assainissement vidange, photo LAV
Depuis 1944, la société française Labat Assainissement Vidange gère des déchets issus de restaurants et de l’industrie alimentaire. Elle offre désormais une solution durable à la valorisation des déchets de sorte que ces derniers sont réutilisés dans la production d’énergie verte et d’engrais. Pour ce faire, elle travaille en collaboration avec la coopérative locale Maïs Adour.
Tout a commencé en 1944 par l’achat d’un camion-citerne destiné à la ferme. Depuis lors, trois générations de la famille d’agriculteurs Labat ont développé une entreprise dynamique dans la commune d’Aire-sur-l’Adour à 30 km aux sud-est de Mont-de-Marsan. L’entreprise propose la vidange de fosses septiques et la collecte de déchets gras et autres déchets organiques dans les restaurants, chez les traiteurs et les entreprises alimentaires locales.
En collaboration avec la coopérative Maïs Adour, Labat Assainissement Vidange réalise une avancée majeure dans le traitement des déchets qui sont transformés en biogaz et en engrais vert pour l’agriculture locale.
Chaque année, 21 000 tonnes de matière organique sont traitées sur l’unité de méthanisation d’Adour Méthanisation. L’installation a été livrée par Xergi.
Les déchets transformés en énergie et en engrais
Le biogaz est utilisé comme source d’énergie sur un moteur de cogénération qui produit de l’électricité et de la chaleur. L’électricité est distribuée via le réseau électrique et la chaleur est utilisée en partie en interne à l’unité de méthanisation et en partie pour sécher certaines biomasses afin d’optimiser le recyclage.
Lorsqu’une partie de la matière organique est transformée en gaz, il en résulte un produit résiduel, le digestat, qui convient à la fois comme engrais et comme substance pour améliorer la qualité du sol. En effet, le digestat contribue à augmenter la teneur en éléments nutritifs et en humus dans le sol.
Guillaume Loir de Xergi-France estime que la méthanisation peut prendre une grande importance dans la valorisation des déchets en France et constitue en cela un formidable outil pour la transition énergétique.
« La technologie de méthanisation est une technologie arrivée à maturité qui peut contribuer efficacement au traitement des déchets organiques. Elle permet de produire de l’énergie verte tout en recyclant les nutriments pour les terres agricoles afin de boucler la boucle. La France produit chaque année d’importantes quantités de déchets organiques qui peuvent être transformés dans unités de méthanisation. Le potentiel offert par la méthanisation dans le cadre de la transition énergétique est à saisir », indique Guillaume Loir.
Quelques uns des équipements de l’installation
Réception et pré-traitement : Flexfeed® de Xergi : système exclusif de pré-traitement assurant à la fois le dosage, le mélange et l’hygiénisation.
Déconditionnement des déchets alimentaires sous emballages : Biodec HS640 de Ideal Technologies.
BDHM Container de Xergi : solution containérisée comprenant la distribution de la biomasse, la distribution de la chaleur, les armoires électriques et un système de contrôle commande SCADA.
Digesteurq de Xergi : 1 digesteur primaire Gasmax®, 1 digesteur secondaire.

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2015/07/09
 
Chaudière biomasse à la distillerie Bologne en Guadeloupe, photo Atlantique Thermique
Chaudière de la distillerie Bologne en Guadeloupe, photo Atlantique Thermique
Un des objectifs du Grenelle Environnement puis de la loi de transition énergétique pour la croissance verte est de porter à 23% en 2020 la part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation d’énergie finale soit 13% de plus qu’en 2005. Les projets de développement de chaleur renouvelable dans les secteurs de l’habitat collectif, du tertiaire et de l’industrie comptent pour environ 5,5 Mtep dans l’objectif 2020, soit plus de 25 %. Afin d’accompagner l’essor de ces projets le Fonds Chaleur renouvelable (FC) a été mis en place en tant que soutien financier. Ce fonds est géré par l’ADEME.
Un volet régional, objet du présent appel à projets, géré par la Direction Régionale de l’ADEME Guadeloupe en partenariat avec la Région Guadeloupe , porte sur les projets éligibles suivants :
1. L’énergie solaire thermique : le projet possède à minima une surface de capteurs solaires de 25 m² dans sa globalité
2. La biomasse : la production énergétique minimum du projet est de 100 tep/an
3. La méthanisation  biogaz, production minimum valorisée de 100 tep/an, efficacité énergétique minimum annuelle de 55% (cogénération), 85% (chaudière et l’injection)
4. Les réseaux de chaleur et de froid : le réseau doit être alimenté au minimum par 50% d’ENR
5. La récupération et la valorisation de la chaleur fatale sur site industriel
6. La géothermie
DATE LIMITE DE DÉPÔT DU DOSSIER : 14/08/2015 à 12:00
Documents et instructions concernant l’appel :
Contacts :
ADEME : Marianna MARTEL – marianna.martel@ademe.fr
Conseil Régional de Guadeloupe : Julien Laffont – julien.laffont@cr-guadeloupe.fr
Il est vivement conseillé de contacter les personnes ci-dessus, en amont du dépôt du dossier, pour tous renseignements ou conseils relatifs au montage et à la soumission de votre dossier.
Pour ouvrir un dossier : appelsaprojets.ademe.fr

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2015/07/09
Animation filière bois
Animation réalisée par l’ADEME et diffusé à l’occasion des 2è assises de l’économie circulaire 16 & 17 juin 2015

Bioénergies International



2015/07/09
Chargement d'un bateau de granulés de bois, photo Bellona
Chargement d’un bateau de granulés de bois, photo Bellona
L’opérateur financier Euronext a annoncé le 29 juin 2015 le lancement, à l’automne 2015, d’un nouveau contrat à terme sur les granulés de bois, sous réserve d’approbation par le régulateur. Destiné aux producteurs, aux grossistes et aux distributeurs,  ce contrat à livraison physique ciblant le secteur du chauffage résidentiel permettra à l’industrie de couvrir ses positions. 
Les granulés de bois constituent une source d’énergie en croissance rapide, en particulier en Europe où 80% de la production de granulés résidentiel est écoulée, pour être utilisée dans des chaudières, des poêles ou des chaufferies collectives. Les politiques environnementales de l’Union Européenne sont de plus en plus favorables aux énergies renouvelables, ce qui incite par conséquent les particuliers à se tourner vers des sources alternatives d’énergie. Il est anticipé que les granulés de bois jouent un rôle central dans cette transformation, grâce à leur coût plus faible relativement aux autres combustibles. Les fluctuations de prix de l’industrie du bois énergie sont engendrées par la saisonnalité de la température hivernale dans l’hémisphère nord, l’évolution économique de l’offre et de la demande ou la disponibilité des matériaux bruts.
Christian Rakos, Président de l’European Pellet Council (EPC) et directeur de Propellet Autriche, a déclaré : «Il s’agit d’une initiative importante pour l’industrie du granulé car cela fournit une réponse claire à la forte volatilité que nous avons récemment observé dans le prix des granulés. Elle fournira un outil de couverture qui permettra à nos membres de couvrir leur risque de la production à l’achat et à la vente. Nous pensons que cette initiative contribuera à renforcer et à structurer le secteur.»
Lee Hodgkinson, Directeur Marchés et Ventes mondiales d’Euronext, a commenté, «L’une des raisons principales du lancement de ce projet est la croissance exponentielle que nous avons vu ces dernières années dans les granulés de bois comme source alternative d’énergie renouvelable. A la lumière de la conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques qui se tiendra cet automne à Paris, Euronext se réjouit d’offrir à l’économie réelle un produit qui renforce les initiatives d’énergie renouvelables. Nous sommes convaincus du succès à venir de ce produit, en effet, outre le nouvel intérêt porté par la filière elle-même, de nombreux clients existants sont à la recherche d’un moyen de couvrir leur risque de prix dans ce secteur. »

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2015/07/09
chaufferies
Saint-Aoustrille, la commune limitrophe d’Issoudun a fait le choix d’investir dans deux chaufferies bois pour ses services publics, mais pas seulement.
C’est le constat de factures d’électricité trop salées qui a décidé le maire de Saint-Aoustrille, Thierry Chauveau, et son conseil municipal, à investir dans deux chaufferies bois. Ces gros investissements sont installés à quelques encablures l’un de l’autre, dans le centre de la commune, mais vont en changer la vie…
Lire la suite dans www.lanouvellerepublique.fr

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2015/07/09
Tri manuel des déchets de bois, photo Demowood
Tri manuel des déchets de bois, photo Demowood
Le projet DEMOWOOD a analysé la situation de gestion des déchets de bois en France, Allemagne et Finlande, les quantités dans 5 pays et au niveau communautaire, et les pratiques de gestion ; de fortes différences de règlementations, classifications et options de récupération ont été identifiées.
Trois technologies de détection et tri des déchets bois ont été testées avec des résultats positifs pour détecter les différents types de contaminants. Le bois de palette pourrait représenter une ressource partielle intéressante pour la production de pâte TMP. Des panneaux de particules en bois recyclé à 100 % ont des performances mécaniques acceptables. La combustion de déchets bois, comparée à celle de plaquettes forestières dans une chaudière pilote à lit fluidisé, n’a montré aucune différence significative dans les émissions. Au laboratoire, la possibilité d’utiliser des déchets de bois pour la production de bioéthanol dans un processus biotechnique « standard » a été démontrée.
Tous ces concepts de recyclage et valorisation présentent des bénéfices économiques lors du remplacement des matières premières avec des produits issus de déchets bois, ainsi qu’un avantage de réduction des impacts environnementaux pour le recyclage matière (panneaux) par rapport aux voies énergétiques.
Pour en savoir plus : Résumé de l’étude en français et www.wwnet-demowood.eu (informations et rapports en anglais)
Etude complète accessible aux cotisants à la Taxe Affectée du CODIFAB.
Contact en France : www.codifab.fr et www.fcba.fr

Bioénergies International



2015/07/09
Informations clés – Cogénération à partir de biogaz – Matières premières : 19 000 tonnes de biodéchets – Production électrique : 500 kWé et 4 GWh/an – Quantité de chaleur valorisée (y compris dans le processus) : 4 GWh/An – Investissement : 4,2 millions d’euros – Exploitation : Terralys – Mise en service en 2015.
CVO_Faulquemont
Ancien centre de compostage, le centre de valorisation organique de Faulquemont, situé sur la commune voisine de Créhange, permet désormais de produire du compost normé mais également des énergies vertes (électricité, chaleur), une solution concrètes et locale au service des collectivités, agro-industriels et entreprises. Multi-intrants, c’est la première unité de méthanisation en propre de SITA France et a été inaugurée le 23 juin 2015.
A 40km de Metz, la mise en service de la nouvelle unité de Créhange-Faulquemont marque une étape concrète dans la transition énergétique du territoire mosellan. SUEZ environnement y valorise en nouvelles ressources énergétiques les déchets organiques issus de l’industrie et de la distribution, des collectivités et de l’agriculture. Utilisée localement, l’énergie verte produite permet de couvrir plus de 70% des besoins de l’industriel voisin ISMERT, spécialisé notamment dans le lavage de citernes et conteneurs, et d’alimenter en électricité le réseau de la Ville de Metz. Une solution locale et concrète de transition énergétique pour le territoire.
Le nouveau centre de valorisation organique de Faulquemont valorisera en nouvelles ressources énergétiques jusqu’à 19 000 tonnes de déchets issus du territoire par an, pour produire 4 000 MWh de chaleur verte et 4 000 MWh d’électricité verte, soit l’équivalent de la consommation électrique de 1000 foyers. l’unité de méthanisation a été construite par l’allemand EnviTec.
Le CVO de Faulquemont valorise également chaque année 35 000 tonnes de déchets organiques (boues urbaines, déchets végétaux, digestat issu du processus de méthanisation) sous forme de matières fertilisantes et de compost normé.
Séchage de bois déchiqueté au CVO de Faulquement
Séchage de bois déchiqueté au CVO de Faulquement
En s’associant avec les acteurs du territoire, SUEZ environnement a mis en place une boucle courte de valorisation. Les matières fertilisantes et le compost normé sont réutilisés par les agriculteurs locaux, et l’intégralité de l’énergie produite est réutilisée localement, en substitution d’énergies fossiles. La chaleur produite alimente les processus de l’industriel ISMERT, dont l’usine est située à quelques mètres, et est par ailleurs utilisée pour les besoins en chaleur des équipements du centre de valorisation organique de Faulquemont. L’électricité produite est quant à elle redistribuée sur le réseau électrique de la Ville de Metz.

Bioénergies International



2015/07/09
Silos à bois de plain pied de la chaufferie bois Delpeyrat
Silos à bois de la chaufferie bois Delpeyrat dans les Landes
Pour atteindre les objectifs européens de lutte contre changement climatique et de développement des énergies renouvelables, la région Aquitaine doit porter à 32 % en 2020 la part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation d’énergie finale soit 16 % de plus qu’en 2005.
Le présent appel à projets, géré par la Direction régionale de l’ADEME et le Conseil Régional Aquitaine, s’inscrit dans ce cadre.
Il vise à soutenir des investissements dans les domaines suivants :
  1. L’énergie solaire thermique ;
  2. La biomasse forestière ou agricole ;
  3. Les réseaux de chaleur alimentés par une source d’énergie renouvelable ou fatale ;
  4. La valorisation de chaleur fatale ;
  5. La géothermie et les pompes à chaleur géothermiques.
ATTENTION : POUR DU FINANCEMENT SUR 2015 LA DATE LIMITE EST LE 31 JUILLET 2015
CONTACTS :
Au Conseil Régional :
A l’ADEME :
Documents et instructions concernant l’appel
Pour ouvrir un dossier : appelsaprojets.ademe.fr

Bioénergies International



2015/07/08
Depuis 2011 ont été mises en place des dispositions incitatives transposées de la directive européenne sur la promotion des énergies renouvelables pour favoriser la production de biocarburants à partir de déchets, résidus, coproduits.
La présente étude porte sur trois sous-produits de l’industrie agroalimentaire (IAA) et de la restauration (traditionnelle, collective, rapide…) qui peuvent participer à l’atteinte de ces objectifs :
  • les huiles alimentaires usagées (HAU),
  • les graisses animales fondues de catégories 1 et 2 (GAF C1-C2),
  • les sous-produits de la vinification (marcs, lies et bourbes).
Elle a cherché à :
  • d’une part quantifier, au niveau français à l’échelon national et régional, pour les trois filières de sous-produits étudiées, les ressources et les usages actuels, ainsi que les volumes non valorisés et, donc, potentiellement disponibles pour la production de biocarburants liquides. Identifier les acteurs présents aux différents stades des filières et les interactions entre eux,
  • d’autre part étudier le potentiel de production locale de biocarburants ou biocombustibles liquides à partir de ces trois sous-produits, en coexistence avec les filières nationales actuellement en place, avec au préalable le recensement et l’analyse d’expériences récentes.

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/07/08
Conférences BiogazEurope2014
BEES vient d’annoncer que l’édition 2016 de Biogaz Europe se déroulera à Nantes, les 27 et 28 janvier prochains. Elle avait eu lieu cette année en même temps que BOIS ENERGIE à Nantes également, et à Saint-Brieuc en 2014. Nantes, au cours des dernières années, s’est avéré être le lieu de choix pour le secteur français du biogaz et pour la première fois, Biogaz Europe aura lieu dans le cadre prestigieux du tout nouveau Hall XXL, offrant tous les avantages d’installations ultra-modernes et spacieuses !
Dans la perspective de Biogaz Europe 2016, sont prévus :
  • Plus de 200 Exposants et sociétés représentées internationaux
  • 4000 visiteurs professionnels attendus : professionnels du secteur de l’énergie, agriculteurs, secteur agricole, chargés de projet, responsables politiques, collectivités locales
  • un programme riche comprenant conférences,  visites techniques, concours de l’innovation
Réservations de stands dès maintenant à tarif préférentiel : remise de 10% (sur le tarif du stand et du forfait d’inscription, hors équipements et services optionnels) pour toute réservation reçue avant le 25 SEPTEMBRE 2015 !!
CLIQUEZ ICI pour télécharger votre DOSSIER DE PARTICIPATION 2016
Contact : Gloria Miconi – Tél : +33 (0)3 62 27 61 56 – gloriamiconi@bees.biz

Bioénergies International



2015/07/01
Rencontre Bois Energie du 30 juin à Lyon : la filière se mobilise et signe la « charte des acteurs de la filière bois énergie ». Le Mardi 30 juin 2015, 150 personnes (forestiers, producteurs de bois énergie, exploitants de chauffage, collectivités territoriales, bureaux d’études…) étaient rassemblées lors de la rencontre de la filière bois énergie à Lyon, en présence du Président du Conseil régional Rhône-Alpes, du Directeur de la DRAAF, du Délégué régional de l’ADEME, du Président de FIBRA (Fédération forêt bois Rhône-Alpes) et du Président de RAEE (Rhônalpénergie-Environnement).
La rencontre, co-organisée par le groupe de travail « sécurisation des approvisionnements en bois énergie en Rhône-Alpes » animé par FIBRA et RAEE, s’est déroulée en 2 temps : Deux tables rondes « la filière bois énergie se mobilise » et « le bois énergie, une opportunité au service du territoire et de l’Environnement »; Présentation et signature de la « charte des acteurs de la filière bois énergie » portant et affirmant les valeurs de cette filière en Rhône-Alpes. Lors des 2 tables rondes, les acteurs de la filière ont échangé sur leurs attentes et sur les points de blocages partagés. Ils ont acté la nécessité de travailler de concert au sein d’un même comité stratégique. Cet espace d’échange, de partage, de travail et de co-construction entre la filière amont (la production) et aval (la consommation) sera aussi un espace de médiation entre toutes les parties prenantes de la filière Bois dans son ensemble. Ce comité stratégique bois énergie aura pour ambition d’aider à la construction et au développement de la filière. Après avoir été présentée par 2 entreprises de bois énergie certifiées CBQ+, la Charte a été signée par 45 structures représentatives de l’ensemble de la filière (COFOR, le CRPF, l’ONF, le SEIBE RA, ABSRA, la FEDENE) La Région Rhône-Alpes, la DRAAF et l’ADEME, qui appuient la démarche, ont également été signataires. Cette charte engage ses signataires, de la racine à la cendre, autour de 2 objectifs : « Dans le cadre de forêts gérées durablement, dans une logique de préservation et d’optimisation de la ressource notamment au travers de la maîtrise des consommations de chaleur, les signataires s’engagent à tout mettre en oeuvre pour favoriser les objectifs suivants : • davantage de bois produit en Rhône-Alpes, • davantage de bois énergie produit et consommé en Rhône-Alpes, dans des conditions technico-économiques acceptables par tous. » Pour faire vivre cette Charte, un programme d’actions a déjà été identifié, le Comité Stratégique Bois Energie initiera les premières actions dès l’automne prochain. Contacts : Valérie BORRONI - RAEE - 04 72 56 33 55 - valerie.borroni@raee.org - Martin DELTOMBE - FIBRA - 04 27 86 13 56 – mdeltombe@fibra.net

Fordaq



2015/06/29
Pour faire émerger et accompagner des initiatives d'économie circulaire en Languedoc-Roussillon, l'Ademe, la Région et la Chambre de commerce et d'industrie de Languedoc-Roussillon lancent un appel à projets jusqu'au 11 septembre 2015. Les conditions d'éligibilité ? Relever de l'un des sept piliers de l'économie circulaire identifiés : l'écoconception, l'écologie industrielle et territoriale, l'économie de la fonctionnalité, le réemploi, la réparation, la réutilisation et le recyclage. 
Les projets devront se dérouler en Languedoc-Roussillon et être réalisés (fin de l'opération, réception industrielle, etc.) au plus tard dans un délai de trois ans à compter de la signature du contrat de cofinancement. Ils ne devront pas avoir déjà bénéficié d'un financement public portant sur les dépenses éligibles (études, programmes d'animation, innovation, actions de sensibilisation et de communication etc.). Enfin, les projets devront être en adéquation avec les objectifs des plans départementaux et régionaux des déchets approuvés ou en voie de l'être en Languedoc-Roussillon.
Les particuliers ne sont pas éligibles à cet appel à projets.

Actu-Environnement



2015/06/29
Le présent document, sans prétendre à l’exhaustivité, fait un inventaire à la fin du premier trimestre 2015 des actions soutenues ou réalisées récemment (dans les deux ou trois dernières années) ou en cours à l’ADEME dans le champ de l’économie circulaire :
  • l’approvisionnement durable en ressources ;
  • l’écoconception et la production efficace en ressources ;
  • l’écologie industrielle et territoriale (EIT) ;
  • l’économie de la fonctionnalité ;
  • la consommation responsable : comportement d’achat, consommation collaborative et utilisation ;
  • allongement de la durée d’usage : le réemploi, la réparation et la réutilisation
  • le recyclage et la valorisation des déchets ;
  • actions transversales ou participation à des travaux contribuant à l’économie circulaire.
De multiples actions, dans différents domaines, pouvant contribuer à l’économie circulaire ne sont pas reprises ou détaillées ici. Nous renvoyons le lecteur aux liens contenus dans ce document ou plus généralement au site internet de l’ADEME. 

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/06/26
Un décret, publié le 26 juin au Journal officiel, précise la procédure de reconnaissance des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE) forestiers créés par la loi d'avenir pour l'agriculture du 13 octobre 2014. L'objectif de ces groupements est de faciliter les démarches collectives de propriétaires forestiers volontaires.

Actu-Environnement



2015/06/26
L’objectif premier de cette étude est de disposer d’une évaluation des gisements «déchets bois» et de dresser une photographie actuelle et factuelle de la filière (productions, échanges, consommations) des déchets. La production de déchets de bois (hors connexes de sciage) atteint en 2012 près de 7,2 millions de tonnes, dont environ 1 million est auto consommé par les sites les produisant. Il existe donc un gisement annuel disponible de déchets de bois de près de 6 millions de tonnes dont le taux de valorisation est de l’ordre de 80%. Deux scénarios prospectifs à horizon2025 ont été étudiés pour la filière : «Valorisation Matière des déchets bois» et «Valorisation Énergie des déchets bois». Sur la base d’éléments contextuels uniquement, l’exercice à permis de positionner les modes de valorisation des déchets bois en fonction des évolutions potentielles de la filière bois/bois énergie. 

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/06/26
Le Bilan National du Recyclage (BNR) 2003-2012 est un recueil de données et d’analyse, portant sur une période glissante de 10 années, et faisant le point sur les évolutions du recyclage en France de différents matériaux (métaux ferreux, papiers, cartons, verre, plastiques et inertes du BTP).

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/06/26
Les études menées par l’ADEME ont mis en évidence un réel potentiel d’amélioration de la performance environnementale.
Neuf leviers d’actions regroupant un ensemble de pratiques applicables aux exploitations agricoles ont ainsi été identifiés et déclinés dans une collection de fiches. Les conseils d’experts, les aspects technico-économiques et la reproductibilité des pratiques ont également été pris en compte pour une meilleure adéquation aux réalités du terrain.
Une dixième fiche « Trajectoires d’agriculteurs » complète le jeu en illustrant l’introduction progressive de ces pratiques dans les exploitations agricoles.
recueil-references-agriculture-et-environnement-8125-optimise.PNG

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/06/25
La base des publications du Cirad, Agritrop, a récemment été développée en tant qu’archive ouverte institutionnelle. Avec plus de 90 000 références et 12 000 documents en texte intégral, cette nouvelle version offre un accès libre et gratuit à la production scientifique écrite du Cirad.

CIRAD



2015/06/25
L’ADEME s’est vue confier en 2010 la mise en oeuvre opérationnelle de quatre programmes des Investissements d’Avenir (PIA) – pilotés par le Commissariat Général à l’Investissement – pour soutenir la réalisation d’expérimentations préindustrielles, de démonstrateurs de recherche, ou de premières industrielles dans les domaines des énergies renouvelables et de la chimie verte, des véhicules et de la mobilité du futur, des réseaux électriques intelligents et de l’économie circulaire.
En 4 ans, le Programme des Investissements d’Avenir (PIA) a montré sa capacité à mobiliser les entreprises sur ces créneaux porteurs et à stimuler leur capacité d’innovation. Les bilans dressés sur les vingt thématiques qui le composent, montrent que ce programme est un véritable outil de politique industrielle qui agit en catalyseur de la croissance verte. Il finance des projets innovants de toutes tailles pour faire émerger, structurer et développer les filières industrielles de demain ou accompagner l’émergence de nouveaux marchés.

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/06/24
Avec une demande en bioénergie croissante, l’exploitation des sous-produits de la canne à sucre, comme la bagasse et l’éthanol, pourrait devenir plus rentable.
Encore faut-il déterminer les conditions dans lesquelles cette production peut être à la fois optimale et compatible avec des rendements en sucre élevés.
Une équipe du Cirad, associée à la société eRcane, a entrepris une étude complexe et originale sur toute la chaîne de production, du champ à l’usine, pour déterminer l’incidence des facteurs de production sur le rendement en biomasse et sa qualité, mais aussi sur la répartition de la biomasse aérienne entre production alimentaire et énergétique.

CIRAD



2015/06/24
Le CIBE organise une journée technique le 3 juillet 2015 à Dijon sur le thème « Bois-énergie et chauffage urbain, une opportunité pour la création, l’extension et l’interconnexion de réseaux ».
Contact : Elodie Payen - 09 53 58 82 65.

Biomasse-territoire.info



2015/06/24
Inaugurée très récemment, la chaufferie biomasse de la ville de Cernay fait partie d'un projet d'aménagement urbain durable qui constitue un élément clé de la transition énergétique du territoire.
Inauguration de la chaufferie biomasse de Cernay (4,2 MWth)
Composée d'une chaudière bois de 4.2 MWth, cette nouvelle chaufferie fonctionnera de septembre à mai et couvrira 85 % des besoins du réseau. Elle consommera annuellement 6.500 tonnes de bois issus de forêts situées dans un périmètre de 50 à 80 Km. Elle devrait contribuer de façon significative à la pérennisation de la filière bois dans le sud de l'Alsace. L'approvisionnement devrait entraîner la création de 7 emplois dans la filière bois locale.
La chaufferie biomasse permettra également d'éviter l'émission de 115.000 tonnes de CO2 sur toute la durée du contrat, soit l'équivalent des émissions de 4 100 véhicules chaque année.
A travers ce projet, la société Cofely Services à proposé des matériaux respectant des critères de fabrication très stricts ; Le respect d'une charte « chantiers verts » ; La récupération des eaux de pluies pour l'entretien des espaces verts ; Un traitement des fumées optimisé avec la mise en place d'un condenseur et d'un électrofiltre.
La nouvelle chaufferie fournira aux usagers un chauffage sûr et économique, avec 25% de réduction du prix à la consommation soit environ 300 / 350 € pour un foyer type.
Cette diminution est directement liée au choix du bois-énergie, énergie produite localement. Elle s'explique aussi par l'extension du réseau de distribution. En effet, la construction de 4 nouveaux kilomètres de canalisations sous voierie permettra de desservir de nouveaux abonnés. L'économie d'échelle réalisée grâce à l'élargissement du service à de nouveaux utilisateurs permet d'en diminuer le coût. Aujourd'hui 1000 équivalents logements bénéficient de ce mode de chauffage écologique et économique.
Le coût total du projet porté par Cofely Services s'élève à 6,9 millions d'euros dont 1.5 million financé par le Fonds Chaleur de l'ADEME.
Afin de sécuriser l'approvisionnement des 6 500 tonnes de biomasse par an pendant 18 ans, Cofely Service a travaillé à la structuration d'une filière bois énergie locale. Le gisement de matière première sera constitué de bois situés dans un rayon entre 50 et 80 km de la ville de Cernay. La chaufferie aura un impact direct sur la structuration et la pérennisation de la filière bois énergie dans le sud de l'Alsace.
7 emplois locaux seront créés principalement dans la filière amont de collecte de biomasse.
Dans un contexte de raréfaction des ressources et de croissance de la demande énergétique, l'économie circulaire vise à gérer les produits « de la naissance à la renaissance » afin de récupérer tout ce qui peut être réemployé, recyclé ou transformé en énergie. L'économie circulaire vise à épargner les ressources naturelles, réduire les émissions de gaz à effet de serre, sécuriser les approvisionnements et créer des emplois qualifiés.
De la forêt à la chaleur renouvelable, la biomasse représente plus de la moitié de la production d'énergie renouvelable en France. De plus en plus de réseaux de chaleur développement des chaufferies biomasse pour « verdir» leur mix énergétique.

Enerzine.com



2015/06/24
Le Conseil économique social et environnemental (CESE) et France Stratégie propose 10 nouveaux indicateurs pour mieux prendre en compte les dimensions du développement économique, sociale et environnementale.
Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie
En finir avec la dictature du PIB tout puissant. France Stratégie et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) proposent un tableau de bord 10 nouveaux indicateurs à côté du PIB afin d’explorer les domaines oubliés par la mesure reine. Les indicateurs proposés couvrent trois grands champs : l’économie, le social et l’environnement. Pour Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie, l’objectif de ces nouveaux indicateurs est simple  :  "permettre aux citoyens de juger de la capacité des gouvernants. " Jean-Paul Delevoye, président du CESE, ajoute qu’ils doivent permettre à un "Etat moderne de se doter d'indicateurs rapidement accessibles dans le temps et à la hauteur des enjeux pour prendre des décisions politiques."
PAS DE TAUX DE CHÔMAGE, MAIS UN TAUX D'EMPLOI
La proposition s'articule sur le choix de mesures qui remontent rarement en tête des préoccupations de l'exécutif (comme le taux de recyclage des déchets) ou la révision de celles qui sont classiquement utilisées. Ainsi en lieu et place du taux de chômage, qui rythme chaque mois le calendrier de François Rebsamen,  les deux instances proposent le taux d’emploi. Un changement loin d’être cosmétique pour Vincent Aussilloux, directeur du Département Economie-Finance de France Stratégie. "Le taux d’emploi de la population active tient compte des personnes qui auraient éventuellement arrêtées de chercher un emploi par découragement." De même la dette d’un pays ne serait plus seulement constituée des créances d’un Etat mais prendrait en compte selon l’économiste « l’ensemble des dettes des agents économiques non financiers (Etat, entreprises et ménages) ».
LA SANTÉ
L’espérance de vie, souvent utilisée pour mesurer le niveau de développement d’un pays, serait remplacée par celui de "l’espérance de vie en bonne santé". Un indicateur plus subjectif serait développé sur la  "satisfaction à l’égard de la vie" afin de rendre compte de la qualité de vie en société et du vivre ensemble.
La plupart des indicateurs permettront de comparer les performances nationales au regard des résultats d’autres pays. Ce tableau de bord élaboré conjointement doit être annexé par le gouvernement au prochain projet de loi de finances.
Souhaitons-lui un meilleur sort que le rapport commandé par Nicolas Sarkozy en 2009 alors président de la République sur la "mesure des performances économiques et du progrès social".Les 12 recommandations alors proposées par les économistes Joseph Stiglitz, Jean-Paul Fitoussi et Amartya Sen étaient restées lettre morte.
Le Bhoutan a lui eu le courage politique de devenir le seul pays du monde à avoir abandonné le PIB pour le Bonheur national brut (BNB). Le royaume l’avait adopté en 1972 afin de donner la priorité au bien-être sur la croissance économique.Depuis 2013, son premier ministre a émis quelques doutes sur l'utilisation "abusive [du concept] qui a détourné des problèmes réels" du pays. En France , il semble encore y avoir quelques marges.

Usine Nouvelle



2015/06/24
Qui dit développement de la biomasse dit augmentation des prélèvements de bois, ce qui impacterait le bilan GES de la forêt. L'Ademe présente les effets d'une hausse de ses prélèvements et formule des propositions.
L'Ademe pointe l'impact du développement du bois énergie sur le bilan carbone de la forêt
© olada
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a publié, courant juin, un avis sur les conséquences d'un prélèvement croissant de bois sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la forêt. Elle formule également des recommandations destinées à les contourner, du moins les anticiper. 

Actu-Environnement



2015/06/23
Plateforme biomasse d'Hastingues, photo Frédéric Douard
Plateforme biomasse d’Hastingues, photo Frédéric Douard
LOREKI est une SCOP du Pays Basque, bientôt trentenaire, spécialisée dans la valorisation de matières organiques locales dans un rayon d’environ 200 km autour de son siège d’Itxassou dans les Pyrénées atlantiques. A ce jour, elle emploie 24 salariés tous associés et réalise un chiffre d’affaire de près de 4 millions d’€uros par an. Le 1 juillet 2015, elle inaugure une toute nouvelle plateforme dédiée à la biomasse-énergie à Hastingues, le long de l’autoroute A64 entre Bayonne et Pau.
Loreki produit des terreaux, paillages et amendements pour les professionnels locaux de l’horticulture et des espaces verts. Elle recycle en composts agricoles des déchets verts et biodéchets industriels et ménagers collectés sélectivement. Elle assure des prestations de broyage (déchets verts, bois …), criblage, calibrage et déplasticage (composts et autres matières) sur de nombreux sites avec des matériels mobiles de grande capacité. Depuis 3 ans, elle a repris une activité de distribution de fournitures horticoles, en créant la filiale Comptoir Horticole Basco-Landais Baratzezainen Etxea à Bayonne.
Au fur et à mesure des années, ses activités l’ont amenée à la fourniture de combustible bois à partir de refus de criblage de compost vert, ainsi qu’à être de plus en plus sollicitée pour la préparation de biomasse, directement ou indirectement, pour de grosses chaudières industrielles locales (broyage et/ou criblage).
Face à la demande croissante de bois-énergie à l’échelon régional, notamment avec de gros projets de chaudières dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, et grâce à la confiance qu’elle a déjà acquise auprès de nombreux acteurs locaux de la filière bois par le sérieux et la qualité de son travail, c’est tout naturellement que LOREKI a travaillé sur un projet de développement de cette activité spécifique de fourniture et de préparation de bois-énergie.
LOREKI vient donc d’achever la construction de son centre de valorisation de biomasse à Hastingues (40), proche de la sortie « Peyrehorade » de l’autoroute A64, comprenant 28.000 m2 d’enrobés et près de 2.500 m2 de hangar de stockage en structure bois, réalisés par des entreprises locales basques et landaises. Ce site est destiné à réaliser des prestations de stockage, broyage et criblage de bois-énergie, pour le compte de clients ou de LOREKI (vente de combustible) et pourrait servir de centre de regroupement de petits lots de bois mal valorisés à ce jour.
Cet investissement est complété par l’achat de nouveaux matériels mobiles performants pour le broyage de bois ronds en plaquettes forestières, le broyage de souches, le criblage/calibrage de biomasse, ces matériels pouvant intervenir tant sur le site de Hastingues qu’en forêt.
L’ensemble, en cours d’achèvement, représente un investissement de près de 3,2 millions d’€uros et a été rendu possible grâce au soutien financier du Conseil Régional d’Aquitaine, du Conseil Général des Landes et de l’Europe (FEDER), et la bienveillance de la Mairie de Hastingues et de la Communauté de Communes du Pays d’Orthe.
Par ce projet, LOREKI espère participer à une valorisation harmonieuse et rentable de la forêt locale (Bas Adour, piémont pyrénéen) et au développement des énergies renouvelables, continuant ainsi son action concrète en faveur de l’environnement et de l’économie solidaire sur son territoire.

Bioénergies International



2015/06/18
Les sénateurs de la Commission des affaires économiques ont modifié le projet de loi sur la transition énergétique. Ils ont fixé de nouvelles valeurs à atteindre pour la taxe carbone à 56 euros la tonne de CO2 en 2020 et 100 euros en 2030.
Transition énergétique : les sénateurs veulent une taxe carbone à 100 euros la tonne en 2030
© Jittima_Stock
Les travaux des commissions du Sénat sur le projet de loi relatif à la transition énergétique et la croissance verte (PLTE) se sont terminés mercredi 17 juin. Les sénateurs ont annoncé l'adoption de deuxamendements identiques fixant une nouvelle valeur cible pour la contribution climat énergie (CCE). Présentés par les membres du groupe écologiste et Chantal Jouannot (UDI), l'amendement fixe un objectif de valeur de la tonne carbone à 56 euros en 2020 et 100 euros en 2030. "L'efficacité de cette mesure dépend de sa progressivité dans le temps afin de donner de la visibilité aux investisseurs particuliers et économiques, et de son périmètre d'application qui doit être le plus large possible afin de ne favoriser aucune énergie comme l'électricité, ni dispenser un secteur en particulier", argumentent les sénateurs dans l'exposé des motifs. "La fixation d'une valeur-cible représentative des coûts réels du carbone est attendue par de très nombreux acteurs, y compris économiques, pour disposer d'une vision de long terme qui permette d'orienter les comportements et les investissements", ajoutent-ils dans leur communiqué de presse en rappelant les récentes prises de position d'entreprises mondiales, dont celles de grands énergéticiens, en faveur d'un prix du carbone réellement incitatif.
Une progressivité qui divise
Pour fixer ces seuils, les sénateurs se sont inspirés des travaux du rapport Quinet de 2009, dans la lignée des travaux de la commission Rocard. Des travaux qui avaient reçu un accueil très favorable à l'époque car ils étaient basés sur des réflexions communes entre ONG environnementales, administration, syndicats et entreprises. Le rapport fixait un prix carbone à 32 euros la tonne de CO2 pour 2010 et une augmentation de 5% par an, atteignant 56 euros en 2020, 100 euros en 2030 et 200 euros en 2050.
La taxe carbone actuelle, instaurée en 2014, est fixée à 14,5€ la tonne pour 2015 et 22€ pour 2016 (contre 7€ en 2014). Elle prend la forme d'une composante carbone adossée à la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et à la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN). Sa montée en puissance progressive est un sujet houleux qui divise dans le cadre du PLTE.
Alors qu'en octobre 2014, en première lecture, les députés y étaient favorables en commission, la mesure avait disparue du texte de loi en séance publique. Les députés UMP, à l'origine de cette suppression, estimaient que la CCE est contradictoire avec l'objectif de la loi de transition énergétique d'augmenter la production des énergies renouvelables puisqu'elle impacte l'ensemble des produits pétroliers et assimilés, y compris les agrocarburants. "Elle renchérit certains process industriels et nuit à la compétitivité des entreprises françaises car elle ne concerne que les produits pétroliers vendus en France", faisaient-ils également remarquer.
Le Gouvernement avait quant à lui appuyé cette suppression au motif que "c'est la stratégie bas carbone qui va définir les moyens [de la réduction des émissions de CO2] et certainement pas une augmentation systématique de la CCE", dixit la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. Finalement, le texte de loi avait été modifié pour "procéder à un élargissement progressif de la part carbone [dans la fiscalité des produits pétroliers et gaziers] dans la perspective d'une division par quatre des gaz à effet de serre".
Quelle place pour la taxe carbone dans la stratégie bas-carbone ?
En attendant de voir si le Gouvernement ou les députés vont une nouvelle fois supprimer cette notion de progressivité, les sénateurs fourbissent leur argumentaire. Ils n'hésitent pas à rappeler leur volonté de"poser le principe d'une stricte compensation de cette hausse par la baisse d'autres prélèvements, assurant ainsi le caractère non punitif de cette fiscalité « verte » pour le consommateur final". Un argument qui vise directement la ministre de l'Ecologie farouchement hostile à la fiscalité punitive.
La stratégie bas-carbone, mise en avant par la ministre en octobre dernier pour justifier son refus, pourrait également faire débat. Ce document en cours d'élaboration a été présenté le 16 juin au Conseil national de la transition écologique (CNTE). Il présente un scénario de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui répond aux objectifs du projet de loi transition énergétique. Pour qu'il soit réalisé, ce scénario va nécessiter le lancement de mesures supplémentaires à celles présentes dans le texte actuel. Mais pour l'instant la question de la taxe carbone n'a pas du tout été évoquée.
Le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte sera étudié en séance publique au Sénat à partir du 9 juillet prochain. Il n'est pas prévu de seconde Commission mixte paritaire (CMP). L'Assemblée nationale aura le dernier mot. Elle devra choisir entre sa version du texte votée le 26 mai dernier ou un texte enrichi des amendements sénatoriaux qu'elle estime intéressants.

Actu-Environnement



2015/06/17
Une étude indique qu'une réduction substantielle de notre consommation en ressources naturelles permettrait de créer 200.000 à 400.000 emplois supplémentaires aux 600.000 actuels. Les régions se mobilisent pour lancer des projets de territoire.
L'économie circulaire pourrait employer un million de personnes en France
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Alors que la commission de l'environnement du Parlement européen a adopté aujourd'hui un rapport sur l'économie circulaire qui en appelleà l'introduction d'objectifs contraignants pour l'efficacité énergétique et la réduction des déchets à la source, une étude estime que le potentiel de création d'emplois de ce secteur n'en est qu'à ses débuts. Les produits plus durables, réutilisables et recyclables sont aussi ceux qui mobilisent plus de main d'oeuvre. Selon l'Institut de l'économie circulaire, qui a mené cette étude, ce sont près de 600.000 personnes en France qui travaillent déjà dans ce secteur.
Les emplois concernés relèvent de sept secteurs, répertoriés par l'Ademe comme étant constitutifs de l'économie circulaire : l'approvisionnement durable ; l'écoconception ; l'écologie industrielle et territoriale ; l'économie de fonctionnalité ; la consommation responsable ; l'allongement de la durée de vie des objets ; le recyclage et la valorisation des déchets. Si l'on raisonne par "piliers", l'économie circulaire repose principalement sur le recyclage, l'allongement de la durée de vie des produits et l'approvisionnement durable, qui, selon l'étude, couvre l'ensemble des activités de protection de l'environnement, de la gestion des eaux usées à la remédiation des sols, de la récupération d'objets usagés à la production d'énergies renouvelables.
Un vaste périmètre
L'état des lieux de l'emploi dans les autres composantes de l'économie circulaire est plus difficile à établir. Ainsi, selon l'Institut de l'économie circulaire, " l'économie de fonctionnalité, l'écoconception ou l'écologie industrielle, qui sont des disciplines étayées sur le plan académique, restent relativement peu étudiées à une échelle macroéconomique. De nombreux exemples montrent pourtant qu'un potentiel de création d'emplois important existe pour chacun de ces piliers".
L'écoconception, qui vise à optimiser l'efficacité de l'utilisation de la matière dès la phase d'élaboration des produits, peut aussi bien être mise en oeuvre par les entreprises engagées dans les écoactivités que dans des entreprises traditionnelles. Elle permet notamment aux entreprises de limiter leur vulnérabilité aux variations de prix des matières premières tout en se positionnant comme un acteur durable auprès des consommateurs.
L'économie de fonctionnalité mise sur la vente de l'usage plutôt que du produit. " Elle est généralement fortement créatrice d'emplois", estime l'étude. Exemple : les solutions pour les pneus des poids lourds développées par Michelin vendues au kilométrage, la vente des impressions plutôt que des imprimantes par Ricoh.
Quant à l'écologie industrielle, dont l'objectif est d'optimiser les flux de matières entre entreprises, " il n'existe pas à ce jour en France d'évaluation macroéconomique des contributions des démarches d'écologie industrielle en termes d'emplois", mais certaines démarches sont prometteuses, comme celle de la SNCF, qui valorise les matériels roulants et les rails radiés. Selon les travaux de l'Ademe en 2011, le développement de projets d'écologie industrielle devrait permettre d'assurer la création de 1.300 emplois supplémentaires en 2020.
Des emplois non délocalisables
C'est en compilant un ensemble de données produites par l'Ademe, le CGEDD et l'ONEMEV que l'Institut de l'économie circulaire est parvenu au chiffre de 600.000 emplois déjà créés dans le secteur. L'économie verte semble moins affectée par le chômage que le reste des secteurs. Ainsi le CGEDD calcule qu'une hausse à court terme de 5 millions de tonnes de déchets recyclés pourrait créer plus de 3.000 emplois à temps plein. En revanche, l'automatisation des centres de tri pourrait supprimer jusqu'à 5.000 emplois. Au final, le bilan est largement positif, tant en nombre qu'en termes de qualité des emplois créés, car ils ne sont pas délocalisables. De fait, la vente de l'usage plutôt que de l'objet implique une proximité des fournisseurs, qui assurent localement les prestations garantissant la réutilisation des objets.
Il en va de même pour l'écologie industrielle, qui "permet d'impulser de nouvelles filières locales" et de renforcer l'ancrage territorial des entreprises. Au final, l'étude souligne que l'économie circulaire s'adresse à un large éventail de compétences et de niveaux de qualification : " Les travailleurs les plus qualifiés ont un rôle majeur à jouer dans l'innovation et la conceptualisation de nouvelles boucles de production, tandis que des emplois de moindre qualification sont nécessaires pour entretenir les boucles de matières (collecte sélective, réparation, désassemblage et réassemblage, etc.)."
Prochaines étapes
Il reste à lancer une vaste étude prospective transversale permettant d'affiner le potentiel de création d'emplois de l'économie circulaire, secteur en pleine émergence. Plusieurs études européennes ont été diffusées, en amont de la préparation d'une directive en attente, reportée par la Commission. L'étude European Bioplastics de 2014 estime par exemple qu'il est possible de créer 100.000 emplois dans le secteur d'ici 2017. Dans le même esprit, le European Compost Network juge que l'adoption du paquet économie circulaire aurait permis d'ajouter 100.000 emplois aux 50.000 déjà existant dans ce domaine en Europe.
Pour Grégory Giavarina, directeur de l'Institut d'économie circulaire, le secteur est en pleine montée en puissance, autour de "gros projets, tels que les filiales de recyclage des anciens compteurs de GRDF, en lien avec des acteurs territoriaux et des entreprises de l'économie sociale et solidaire". En matière d'écologie industrielle, les perspectives vont se préciser dans quatre régions pilotes (Bretagne, Aquitaine, Haute Normandie, Rhône Alpes), mobilisant 600 entreprises, afin d'identifier leurs priorités et de mobiliser les acteurs.
Au Royaume-Uni, l'étude publiée en 2015 par Morgan et Mitchell estime qu'un scénario dit de transformation, sur la base d'un taux de recyclage global de 85%, d'un taux de récupération de 50% pour les produits électroniques et les équipements, et une extension importante du secteur du réemploi et de la réutilisation aboutirait à la création de 517.000 emplois d'ici à 2030. L'extrapolation de ce scénario à la France se solderait par 440.000 emplois.

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