Articles biomasse et filières vertes

Retrouvez ici notre sélection d'actualités concernant la biomasse et les filières vertes.

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2016/11/28

Retour d'expériences petite méthanisation à la ferme

Suivi technique, économique environnemental et social d'installations innovantes de petite méthanisation à la ferme.

Deux appels à projets ont été lancés par l'ADEME en 2012, qui avaient pour objectifs de sélectionner des binômes constructeur/porteur de projet se positionnant sur des technologies de méthanisation nouvelles pour des puissances inférieures à 75 kWe.

Sept projets ont été retenus et depuis ils ont été construits, mis en service et suivi au niveau technico-économiques, sociales et environnementales durant 12 mois.

Consultez les rapports 

www.ademe.fr


Biomasse-territoire.info



2016/11/25

Guide de valorisation de la chaleur de cogénération des unités de méthanisation

Séchoir en continue alimenté par la chaleur d'une cogénération biogaz, photo Alvan Blanch

Séchoir en continu alimenté par la chaleur d’une cogénération biogaz, photo Alvan Blanch

La méthanisation se développe de plus en plus à la ferme et en collectivité pour produire de l’énergie renouvelable. Lors du montage d’un tel projet, il est essentiel d’optimiser l’installation d’un point de vue énergétique afin de répondre aux enjeux locaux. Sachant que 40 à 50 % de l’énergie fournie par un cogénérateur fonctionnant au biogaz est constitué de chaleur, sa valorisation constitue un axe fondamental de la rentabilité des projets.

Ce guide réalisé par l’ADEME a pour objectif d’informer et d’orienter sur les différentes voies de valorisation de la chaleur produite par méthanisation. Il a été réalisé sur la base de retours d’expérience, d’exemples concrets et de données chiffrées fournis par des acteurs de terrain et des spécialistes du domaine. Il vous apportera une vision concrète et des pistes d’amélioration pour mieux valoriser la chaleur que vous produisez ou produirez.

Guide chaleur métha

En plus d’éléments généraux, ce guide comprend 13 fiches pratiques détaillant les différents usages de la chaleur :

  1. Fiche Chauffage des élevages

  2. Fiche Chauffage des habitations

  3. Fiche Alimentation d’un site industriel

  4. Fiche Hygiénisation

  5. Fiche Prestations spécifiques

  6. Fiche Chauffage des serres

  7. Fiche Culture de microalgues

  8. Fiche ORC (cycle organique de Rankine)

  9. Fiche Trigénération

  10. Fiche Séchage de foin

  11. Fiche Séchage de bois énergie

  12. Fiche Séchage du digestat

  13. Fiche Séchage multi-produits 35

>> Télécharger le Guide de valorisation de la chaleur de cogénération des unités de méthanisation (6,2 Mo)

 

Bioénergies International



2016/11/25

Avis de l’ADEME sur la méthanisation

L'unité de méthanisation du GAEC de Givrée à Colombey-lès-Choiseul en Haute-Marne, photo ADEME

L’unité de méthanisation du GAEC de Givrée à Colombey-lès-Choiseul en Haute-Marne, photo ADEME

Gestion des déchets, production d’énergie renouvelable, réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), accompagnement du monde agricole vers de nouveaux horizons économiques : la méthanisation est une voie d’avenir aux bénéfices multiples, tant du point de vue environnemental qu’économique, pour contribuer à la transition énergétique et écologique. Les lois de transition énergétique pour la croissance verte et de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) confirment des objectifs de développement ambitieux. L’ADEME publie ce jour son avis sur la méthanisation afin de mieux informer les acteurs de la filière.

Une filière en développement en France

Déjà mature dans certains pays comme l’Allemagne, la méthanisation est en développement en France. Il existe des potentiels de développement notamment :

Lié au développement de collectes séparées des biodéchets des gros producteurs ou des ménages (pour lesquels la Loi de Transition énergétique pour la Croissance Verte fixe un objectif de généralisation du tri à la source d’ici 2025).

Dans le secteur agricole, qui représente son principal gisement. Pour l’ADEME, il convient alors de mobiliser en priorité les effluents d’élevage et les résidus de culture et, dans une moindre mesure, des cultures telles que prairies ou cultures intermédiaires.
Une filière à la rentabilité satisfaisante

Les retours d’expériences réalisés par l’ADEME sur un panel de 80 installations de méthanisation en fonctionnement (intégrant l’augmentation de tarif électrique de 2015) montrent que, dans la très grande majorité des cas, la rentabilité économique est satisfaisante, en particulier pour les projets à la ferme ou de petits collectifs (moins d’une dizaine d’agriculteurs). Aujourd’hui, les aides publiques (dispositif de soutien aux investissements ou à l’énergie produite) restent cependant essentielles pour assurer la concrétisation des projets. L’ADEME recommande que les dispositifs de soutien public soient les plus stables possibles pour assurer une bonne visibilité aux porteurs de projets comme aux financeurs.

La nécessité d’une approche intégrée au sein des territoires

La filière de la méthanisation associe de nombreux acteurs : agriculteurs, gros producteurs de déchets organiques, gestionnaires des réseaux gaz et électricité, collectivités, particuliers… Monter une unité de méthanisation est un projet souvent long, complexe et aux investissements lourds.

L’ADEME recommande donc aux porteurs de projets de maîtriser les risques et d’optimiser la rentabilité des installations (amélioration des comptes d’exploitation) en veillant à :

  • contractualiser sur la durée les approvisionnements (au moins la moitié du gisement). Une attention particulière doit être portée aux concurrences d’usage pour un même substrat, notamment s’il bénéficie déjà d’une filière de valorisation (par exemple en alimentation animale ce qui peut être le cas pour des sous-produits d’industries agro-alimentaires ou des issues de céréales) ;
  • maximiser la valorisation énergétique ; en raison d’un meilleur rendement énergétique, l’ADEME recommande l’injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel lorsque c’est possible ;
  • assurer les débouchés de leurs digestats (plan d’épandage ou normalisation) ;
  • la non-concurrence entre les projets – et l’adaptation aux besoins des territoires ; les collectivités ont un rôle majeur à y jouer ;
  • anticiper les réparations et le gros entretien en s’entourant d’entreprises qui ont démontré leurs compétences et de bureaux d’études.

Enfin, cette filière émergente en France, génère de nombreux questionnements qui nécessitent une prise en compte en termes de concertation locale. Afin de favoriser la qualité des projets de méthanisation et leur acceptabilité, l’ADEME recommande de mettre à la disposition du grand public des informations et des réponses aux a priori sur les installations et d’aider les porteurs de projets à développer leur connaissance des enjeux et du contexte local et à adopter les bons réflexes en termes de concertation avec les acteurs.

Télécharger l’avis complet de l’ADEME sur la méthanisation (Novembre 2016)


Bioénergies International



2016/11/22

Méthanisation : l'Ademe soutient pleinement la filière

L'Ademe estime que la méthanisation a un bel avenir. Elle a toutes les qualités pour "prendre une part importante" dans l'atteinte des objectifs de la loi de transition énergétique : les procédés sont au point et rentables.

Méthanisation : l'Ademe soutient pleinement la filière

© buhanovskiy


Actu-Environnement



2016/11/16

Territoires à énergie positive : le soutien financier peut aussi bénéficier à des associations

Désormais, des soutiens financiers peuvent aussi être attribués à des personnes morales de droit privé (associations, sociétés d'économie mixte) dans le cadre des territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV).


Actu-Environnement



2016/11/16

Caractérisation et interprétation des spécificités d'un biogaz ou d'un biométhane : apport de la chromatographie bidimensionnelle en phase gazeuse étude expérimentale

Nouveau - Mis en ligne le : 16/11/2016 - Date d'édition : 01/09/2016

Les combustibles gazeux issus de la biomasse (méthanisation de déchets fermentescibles et gazéification de biomasses ligneuses) occuperont une place conséquente dans le mix énergétique à l'horizon 2030. De par la diversité des intrants possibles (déchets verts, boues de station d'épuration, etc.) et de leurs conditions de production (méthanisation, digestion anaérobie, gazéification, procédés de purification), les qualités des biogaz produits sont variées, et leur maîtrise, pour aboutir à leur valorisation (injection du biométhane sur le réseau, combustion dans un moteur, etc.), n'en devient que plus complexe. La chromatographie en phase gazeuse intégralement bidimensionnelle couplée à la spectrométrie de masse (GCxGC-MS) fait partie des techniques prometteuses pour la caractérisation chimique détaillée de ces gaz complexes.

L'association RECORD a donc mis en place une étude sur l'apport de la GCxGC-MS dans la caractérisation fine et l'interprétation des spécificités d'un biogaz et d'un biométhane. Cette étude est réalisée par le Laboratoire Sciences Analytiques, Bioanalytiques et Miniaturisation de l'ESPCI Paris.

Dans un premier temps, il a été démontré l'applicabilité et l'intérêt de la chromatographie gazeuse bidimensionnelle couplée à la spectrométrie de masse (GCxGC-MS) pour l'étude des biogaz/biométhanes et l'optimisation de la filière associée. Ainsi, dans une seconde partie, cette étude a permis de fournir des données sur la qualité du biogaz et du biométhane (composés majeurs et mineurs) en fonction de leur origine (installations de stockage de déchets non dangereux, méthaniseur agricole, méthaniseur d'ordures ménagères, méthaniseur de boues de station d'épuration) et des procédés de purification.

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ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2016/11/15

La biomasse représente 37% du tonnage des produits recyclés en France

Crible à 3 fractions Neuenhauser retirant le bois-énergie de déchets verts pré-compostés chez Agriopale, photo Frédéric Douard

Crible à 3 fractions Neuenhauser retirant le bois-énergie de déchets verts pré-compostés chez Agriopale, photo Frédéric Douard

Une étude de la Fédération française des Entreprises du recyclage, Federec, dévoilent les chiffres du marché français du recyclage en 2015 et offre une vision globale sur l’industrie du recyclage à travers des indicateurs économiques et sociaux ainsi qu’une vision détaillée du marché par filière. La biomasse y représente le second plus gros tonnage de produits collectés et recyclés en 2015 derrière les déchets du BTP.

Collecte Federec 2015

En France, le secteur du recyclage est composé de 1300 PME/PMI, ETI et grands groupes. En 2015, ces entreprises totalisaient 2250 établissements sur le territoire, employaient 26100 personnes et ont généré un chiffre d’affaire de 8,3 milliards d’euros. Le volume des matières collectées cette année-là correspond à 99,7 millions de tonnes, un chiffre stable par rapport à 2014.

Pour le secteur de la biomasse, la filière compte 470 établissements dans le secteur du recyclage du bois, et notamment des palettes, et 160 établissements pour les déchets organiques.

La collecte des déchets organiques humides

Gisement de déchets organiques en France, hors bois et hors agriculture

Gisements de déchets organiques humides en France, hors agriculture

Y compris les déchets verts et les boues d’épuration des eaux, elle représente 30 millions de tonnes sur 2015 avec un taux moyen de matière sèche de 27%. Ces produits sont majoritairement orientés vers des valorisations agronomiques, avec une petite part croissante qui passe par la méthanisation pour les produits les plus humides, mais la part de valorisation énergétique est croissante dans les compostières, notamment par la sortie de la fraction ligneuse des déchets verts, qui vient donc encore ajouter des tonnages à la ressource bois.

La collecte des déchets de bois

Origines des bois de recyclage, crédit Federec

Origines des bois de recyclage, crédit Federec

Elle se montait quant à elle à 6,6 millions de tonnes. Notons aussi que 4% des 39 millions de tonnes de déchets du BTP sont aussi du bois, soit 1,56 million de tonnes en plus. Ces déchets ne sont quasiment pas valorisés et contiennent aussi une part non négligeable de bois d’emballage, fort difficilement collectés dans les grandes villes, et notamment en Ile de France. Un partie importante des déchets de bois du BTP produits en Ile-de-France et dans les Hauts de France sont exportés vers la Belgique vers les usines de panneaux de particules.

Notons enfin sur cette filière bois de recyclage que la valorisation en bois-énergie est aujourd’hui complètement saturée car trop peu développée. En effet, la valorisation énergétique des bois de recyclage est aujourd’hui sous-dimensionnée en France par rapport à la quantité de bois de recyclage disponible.

Lire sur ce sujet : La filière française du bois de recyclage en manque cruel de chaufferies !

Contact : FEDEREC, 101, rue de Prony – 75017 Paris – 01 40 54 01 94 – accueil@federec.com – www.federec.org

Télécharger le rendu complet de l’étude (2,8 Mo)


Bioénergies International



2016/11/09

Atlas Bioénergie International 2016 des 1265 producteurs de bois déchiqueté

Atlas 2016 Bioénergie International des producteurs de bois déchiqueté - Cliquer sur la carte pour l'agrandir.

Atlas 2016 Bioénergie International des producteurs de bois déchiqueté – Cliquer sur la carte pour l’agrandir.

Cette cinquième mise à jour de l’atlas Bioénergie International des fournisseurs de bois déchiqueté rassemble les contacts de 1265 entreprises dont 1151 en France, 27 en Belgique, 84 en Suisse et 3 au Luxembourg.

Il existe de nombreux types de producteurs de plaquettes, qui font selon leurs moyens tout ou partie de la production, de l’abattage des arbres au stockage des plaquettes. Mais cet atlas essaye de recenser ceux qui sont en liaison directe avec la ressource et exclut normalement les négociants. On trouve ainsi des entrepreneurs de déchiquetage, des plateformes biomasse aux statuts variés, des scieries, des coopératives et gestionnaires forestiers, des groupements d’agriculteurs, des entreprises de recyclage, des fournisseurs d’énergie, des élagueurs, et désormais aussi des compostières qui extraient la partie ligneuse des déchets verts.

Dans la liste présentée dans ce numéro 45 de Bioénergie International, les producteurs sont triés par pays et classés par départements pour la France.

Dans la liste figurent également les équipements connus de ces producteurs. Ces informations ont été transmises par les constructeurs ou importateurs d’équipements. Pour d’autres, il s’agit d’informations transmises par les producteurs eux-mêmes, par les associations locales bois-énergie ou collectées sur les salons professionnels forestiers ou lors des nombreux reportages effectués par votre magazine tout au long de l’année.


Bioénergies International



2016/11/09

Le SYDEC 40 accompagne les collectivités landaises dans leur projet bois-énergie

Plaquettes forestières de pin maritime, photo Frédéric Douard

Plaquettes forestières de pin maritime, photo Frédéric Douard

Depuis le 1er janvier 2016, le Syndicat Départemental d’Équipement des Communes des Landes (SYDEC) propose aux collectivités un service de conseil en vue de développer le recours au bois-énergie, granulés et bois déchiqueté, pour répondre aux besoins de chauffage. Les avantages sont nombreux : coût du kWh le plus faible et le plus stable, aides financières pour les études et les investissements, développement économique des territoires grâce à la création d’emplois locaux et non délocalisables, utilisation d’une énergie renouvelable, réduction des émissions de gaz à effet de serre et valorisation de nos forêts locales.

Une animation bois énergie à l’écoute

Pour accompagner les collectivités landaises dans la réflexion et la mise en place de chaufferies et de réseaux de chaleur fonctionnant au bois énergie, un chargé de mission neutre et objectif est à votre disposition. Sa mission consiste à informer et sensibiliser sur cette filière, accompagner les projets collectifs tant sur le plan technique qu’administratif, de l’émergence du projet jusqu’à la réalisation de la chaufferie bois, soutenir la structuration de l’approvisionnement local en combustibles, assurer un suivi des installations en fonctionnement.

Cette animation s’adresse aux collectivités, qui lors d’un projet d’agrandissement, de construction ou de renouvellement de chaudière, souhaitent réfléchir à l’installation d’une chaudière automatique fonctionnant au granulés de bois ou au bois déchiqueté (plaquettes). Elle ne concerne pas les particuliers, qui bénéficient des conseils des

Espaces Info Energie

L’étude d’opportunité est gratuite. Passée cette étape, une participation de 850 € ou 1 250 € selon la spécificité de la collectivité (commune rurale/urbaine, EPCI…) sera toutefois demandée à celles qui souhaitent être accompagnées jusqu’à la fin du projet.

La mission d’animation bois énergie du SYDEC est soutenue financièrement et techniquement par le Conseil départemental des Landes, le Conseil régional d’Aquitaine et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME).

Téléchargez la plaquette d’information sur le bois-énergie (5 Mo)

Contact : Cyril MÉTOIS, chargé de mission bois-énergie – 06 07 33 68 15 – cyril.metois@sydec40.fr  – www.sydec40.fr


Bioénergies International



2016/10/25

Les énergies renouvelables dans le droit de l’Union européenne

Centrale de cogénération à la biomasse de Wittgenstein en Allemagne, photo RWE Innogy GmbH

Centrale de cogénération à la biomasse de Wittgenstein en Allemagne, photo RWE Innogy GmbH

En France comme en Allemagne, le cadre réglementaire du soutien aux énergies renouvelables est en constante évolution. Pour mieux comprendre ces développements, une analyse à la lumière des dispositions juridiques européennes semble indispensable. L’Office franco-allemand pour la transition énergétique publie à cette fin une note de synthèse intitulé Les énergies renouvelables dans le droit de l’Union européenne.

La note de l’OFATE donne un aperçu sur les dispositions réglementaires issues de l’Union européenne et explique l’influence de celles-ci sur le développement des systèmes de soutien en France et en Allemagne.

Télécharger le document dans l’espace adhérents (réservé aux adhérents) et lire l’article sur le site web de l’OFATE

Les personnes qui ne disposent pas encore d’un compte utilisateur peuvent s’inscrire sur enr-ee.com/fr/espace-adherent/inscription.html.

Pour toute question relative à ce document, n’hésitez pas à contacter Philipp Stavenhagen : Tél. : +49 (0)30 18 615 6332 – philipp.stavenhagen.extern@bmwi.bund.de


Bioénergies International



2016/10/21

Commercialisation directe du biogaz et flexibilisation de la production

Unité de méthanisation et cogénération de Dienstedt en Allemagne, photo MT Energie

Unité de méthanisation et cogénération de Dienstedt en Allemagne, photo MT Energie

L’Office franco-allemand pour la transition énergétique (OFATE) organisait le 13 octobre 2016 une conférence sur le thème de la commercialisation directe du biogaz et la flexibilisation de la production. La manifestation a réuni près de 50 représentants de l’industrie, de la recherche et de l’administration.

Les discussions ont tourné autour des questions suivantes :

  • Comment fonctionne la commercialisation directe ?
  • Quels doivent-être les points d’attention spécifiques des exploitants dans ce domaine ?
  • Quelles sont les technologies prometteuses dans le domaine de la flexibilisation des unités de méthanisation ?
  • Quelles sont les approches actuelles pour moderniser les unités existantes (technologies de flexibilité, technologies de communication pour la commande à distance, etc.) ?
  • Quel est le niveau d’investissement nécessaire dans ce domaine ?

Voir l’ensemble des présentations (en anglais)


Bioénergies International



2016/10/21

La filière française du bois de recyclage en manque cruel de chaufferies !

La chaufferie Robin sur la plateforme chimique de Roussillon est l'une des rares chaufferies françaises à consommer du bois de classe B, photo SITA

La chaufferie Robin sur la plateforme chimique de Roussillon est l’une des rares chaufferies françaises à consommer du bois de classe B, photo SITA

Le tissu d’installations de collecte, de tri et de traitement des déchets, regroupé en France au sein du syndicat Federec, participe à la mutation actuelle de la société vers un modèle durable et local, tant d’un point de vue consommation de matières premières que de celui de la production d’énergie. Ces cinq dernières années, le marché du bois de recyclage a subi des évolutions considérables  en France en termes de collecte et de filières de valorisation. Les professionnels de la filière bois déchets font aujourd’hui face à une situation inédite et préoccupante de manque de débouchés pour leur matière, avec un risque, à termes, de limiter le recyclage du bois sur le territoire !

Les causes sont multiples et concernent autant l’amont que l’aval de la filière :

  • La collecte des déchets de bois a fortement cru, notamment du fait de la mise en place et de la montée en puissance de la Responsabilité Elargie du Producteur sur les Meubles, qui a mobilisé l’ensemble des parties prenantes de la filière. En parallèle, le tri à la source et l’amélioration des procédés dans les centres de tri contribuent à augmenter le recyclage et à mettre à disposition des industriels toujours plus de matières premières issues du recyclage.
  • Elles se valorisent principalement dans deux filières complémentaires : la filière matière auprès des fabricants de panneaux de particules et la filière énergie des chaufferies et chaudières bois.

La filière de fabrication des panneaux de particules, malgré d’importants investissements pour intégrer des matières premières de recyclage dans leur processus, est aujourd’hui saturée. Elle est en effet confrontée à une décroissance de la vente de meubles et de l’activité du bâtiment qui sont leurs principaux marchés. En outre, certains panneautiers ont subi des accidents ces derniers mois, qui ont conduit à des arrêts temporaires ou prolongés de production et donc des baisses de consommation de bois de recyclage.

La filière bois-énergie quant à elle est aujourd’hui également saturée car trop peu développée. En effet, la valorisation énergétique des bois de recyclage est aujourd’hui sous-dimensionnée en France par rapport à la quantité de bois de recyclage disponible.

Pour ces raisons, structurelles ou exceptionnelles, le marché est et restera à court et moyen terme saturé, les solutions de valorisation étant saturées (bois matière) ou trop peu nombreuses (bois-énergie) pour absorber l’ensemble de la production française de bois de recyclage.

Les entreprises de recyclage sont donc dans l’obligation d’envisager des exportations massives de combustibles vers des pays européens mieux équipés (mais aujourd’hui également bien saturés). La France contribue ainsi aux objectifs nationaux de consommation d’énergie renouvelable de ses voisins, plutôt qu’aux siens, en sous-utilisant une énergie 100% renouvelable et disponible !

Aujourd’hui, les entreprises françaises du recyclage, à court de solutions, ont alerté le Ministère de l’Environnement sur les risques que présentent les sur-stocks dans leurs exploitations. Compte tenu de l’urgence, elles estiment que la responsabilité de l’Etat pourrait être engagée en cas d’accident. En outre, le moment arrive où les exploitations ne pourront plus assurer les enlèvements dans les déchèteries des collectivités. Dans ce cas, les déchetteries engorgées du fait de l’arrêt des évacuations, seraient contraintes de refuser leur accès durant une période indéterminée.

Parallèlement, FEDEREC travaille activement à des solutions de long terme permettant de développer les filières de valorisation matière et énergétiques permettant une exploitation plus performante de la matière première de recyclage issue de bois B.

Il est donc devenu urgent en France de monter de nouvelles chaufferies industrielles et collectives capables de valoriser les bois de recyclage de classes A et B, afin d’éviter un grand gaspillage de combustible et de progresser vers une transition énergétique effective.

Contact : FEDEREC, 101, rue de Prony – 75017 Paris – 01 40 54 01 94 – accueil@federec.com


Bioénergies International



2016/10/21

Un million de tonnes de bois en plus par an en France avec Dynamic Bois 2016

Pile de chêne dans le massif des Landes de Gascogne, photo Frédéric Douard

Pile de chêne dans le massif des Landes de Gascogne, photo Frédéric Douard

Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, avait lancée en février 2016 un second appel à manifestation d’intérêt (AMI) « DYNAMIC Bois » pour mobiliser plus de bois en France, alors que le pays peine à exploiter plus de 50% de son accroissement forestier annuel, bien loin derrière de nombreux autres pays européens.

19 projets ont été retenus en août 2016 dans l’ensemble des régions métropolitaines, pour un financement global à hauteur de 20 M€ dans le cadre du Fonds Chaleur géré par l’ADEME.

16 900 ha sont concernés par des actions d’amélioration des peuplements. Ces projets permettront également de mobiliser 1 million de tonnes de bois par an pour les chaufferies, du bois supplémentaire pour les matériaux et d’améliorer des peuplements pauvres, pour contribuer à l’adaptation de la forêt française au changement climatique.

Les éditions 2015 et 2016 des AMI « DYNAMIC Bois » permettent ainsi de soutenir une moyenne de trois projets par région pour un montant d’aide total de l’ordre de 55 M€. Ces projets, dont la mise en œuvre demande du temps, notamment pour le volet « amélioration des peuplements » feront l’objet d’un suivi attentif et de bilans intermédiaires réguliers permettant d’en dégager les principaux enseignements.

Ce retour d’expérience permettra de nourrir la pérennisation de cette démarche dont le financement sera à prévoir, notamment par l’intermédiaire des financements innovants prévus par le contrat du Comité Stratégique de la Filière Bois.

Pour rappel, l’édition 2015, lancée dans le cadre du Comité stratégique de la filière Bois, s’est traduite par le soutien apporté par le MEEM à 24 projets, soit un financement de 35 M€ provenant principalement du Fonds Chaleur géré par l’ADEME. Ces projets, répartis sur le territoire métropolitain, associent environ 200 acteurs de la filière bois et se traduisent notamment par la mise en œuvre d’actions d’amélioration des peuplements sur une superficie de 22 400 ha et un volume supplémentaire de bois pour alimenter les chaufferies du Fonds Chaleur de 2 millions de m3.

L’objectif de l’AMI « DYNAMIC Bois » est de favoriser une mobilisation accrue de la ressource en bois, dans le strict respect de la gestion durable de la forêt et d’une bonne articulation des usages (bois d’œuvre, bois industrie, bois énergie). Les projets collaboratifs menés dans ce cadre, à l’échelle des territoires, permettent de mieux exploiter et valoriser la forêt française, essentielle à la lutte contre le changement climatique, la transition énergétique et la préservation de la biodiversité.

Les financements du Fonds Chaleur géré par l’ADEME permettent d’animer une dynamique locale et collective tout en contribuant à l’acquisition de matériels et en finançant l’amélioration des peuplements.

Les lauréats de l’AMI DYNAMIC Bois 2016

Projet

Région

Porteur-coordinateur

 TAILFEU-12-81

Occitanie

Coop de France Midi Pyrénées

 AVENIR 01

 Auvergne-Rhône-Alpes

 Conseil départemental de l’Ain

 CASPER

 Nouvelle Aquitaine

 AFB

 PLURISYLVA

 Centre-Val de Loire

 Arbocentre

 PyC’En BOIS

 Occitanie

PETR Pays de Lourdes et des
vallées des gaves

 SYLVALIGNE

Ile-de-France

Loïc Brodut

 DYNACOB

Bretagne

 ABIBOIS

 ARBRE

 Normandie

PNR des boucles de la Seine

 Armo’bois

Normandie

Biocombustible SA

 PUISFORBE

 Bourgogne-Franche-Comté

CRPF Bourgogne

 Dynamic Arras

 Hauts-de-France

APEX

 MACOBOIS

 Grand Est

Valeur Bois

 VALORIBOIS

Nouvelle Aquitaine

CNPF Poitou Charentes

 MOBILISE

Nouvelle Aquitaine

GCF

 UrBoFor

Pays de la Loire

Atlanbois

 REMOBIO

 Grand Est

Agrivalor

 Sylv’Adour

Nouvelle Aquitaine

 CRPF

 DYNACORSEBOIS

Corse

Silvacoop

 BOIS+ 05

Provence-Alpes-Côte
d’Azur

Conseil départemental des Hautes Alpes


Bioénergies International



2016/10/19

Fiches recommandations pour l’approvisionnement en biomasse agricole des sites de méthanisation et combustion

Le RMT Biomasse & territoires publie dans le cadre de son axe de travail sur la Connaissance de la ressource des fiches de recommandations où sont mis en évidence les points de vigilance à prendre en compte dans l’établissement des approvisionnements de projets territoriaux.

Deux fiches, consultables suivant les liens ci-dessous, ont été rédigées avec l’appui d’experts sur les approvisionnements :

Ces recommandations portent sur la disponibilité de la ressource, le plan d'approvisionnement, la qualité et la stabilité de la ressource et le retour au territoire.

Une cartographie des sites de valorisation permet de visualiser par région les projets en fonctionnement.


Biomasse-territoire.info



2016/10/07

Les aides aux petites chaufferies bois en Nouvelle Aquitaine

Chaufferie à bois de la commune de Lanouaille en Dordogne, photo Frédéric Douard

Chaufferie à bois de la commune de Lanouaille en Dordogne, photo Frédéric Douard

Première région forestière de France, la région Nouvelle Aquitaine soutient le développement de la filière bois-énergie. Pour cela, au-delà d’une volonté de mobilisation de la ressource, la Région souhaite valoriser la ressource forestière en énergie. Aussi, l’objectif est de soutenir financièrement les chaufferies bois plaquettes ou granulés, avec ou sans réseau de chaleur, consommant moins de 100 tonnes équivalent pétrole par an, et approvisionnés par les filières locales. Les projets de chaufferies consommant plus de 100 tonnes équivalent pétrole sont quant à elles éligibles au Fonds Chaleur.

Cet appel à projets s’adresse à toutes cibles confondues hors Particuliers, Collectivités de plus de 30 000 habitants, État, établissements publics d’État, Établissements d’enseignement privé.

Pour bénéficier des aides de cet appel à projets, les conditions suivantes sont requises :

la réalisation d’une étude de faisabilité préalable à l’investissement (selon le cahier des charges de l’ADEME),

  • une puissance minimale de 30 kW,
  • la chaudière bois devra délivrer une énergie sortie chaudière inférieure ou égale à 100 TEP par an (soit environ 1.163 MWh thermique /an) pour être éligible. En point de repère pour le maître d’ouvrage, la puissance bois installée devra donc être inférieure à 700 kW thermique installée pour respecter ce seuil de production d’énergie,
  • le rendement thermique à puissance nominale des chaudières bois devra être > à 85% (selon engagement contractuel ou documentation constructeur relatif au modèle),
  • la densité thermique du réseau de chaleur (quantité de chaleur livrée ramenée à la longueur du réseau) devra être > 600 kWh/mètre linéaire de réseau,
  • la ressource en bois contractualisée devra être située au plus près de l’installation et à minima dans la nouvelle région (région forestière) ou dans un département limitrophe. La ressource en plaquettes devra être issue d’une exploitation forestière ou bocagère. Le rayon d’approvisionnement (lieu de coupe et de stockage) sera au maximum de 300 km du lieu d’utilisation pour veiller à la lutte contre le changement climatique. L’approvisionnement ne pourra en aucun cas faire appel à des cultures énergétiques à destination de l’alimentation humaine ou animale,
  • Sont exclues les chaudières fonctionnant au bois bûche.

Documents à télécharger :

Prochaines dates de dépôts des candidatures :

  • 15 décembre 2016,
  • 16 mars 2017.

Contacts :


Bioénergies International



2016/10/06

La Nouvelle-Aquitaine confirme son engagement pour la méthanisation

Capter Méthanisation à Saint Varent dans les Deux Sèvres, photo Méthanéo

Capter Méthanisation à Saint Varent dans les Deux Sèvres, photo Méthanéo

La délibération commune des trois anciennes régions votée en juin 2015 constitue un socle solide pour poursuivre une politique dynamique de développement de la méthanisation en Nouvelle Aquitaine. La nouvelle Région se fixe pour cela plusieurs objectifs ambitieux, dont celui d’atteindre une production de 2 300 GWh par an à l’horizon 2020, soit l’équivalent du chauffage annuel d’environ 330 000 maisons individuelles de 100 m². 
La Région est présente à plusieurs niveaux : accompagnement technique et méthodologique des porteurs de projets, partage du retour d’expériences, assistance technique, mise en relation avec des experts ou investisseurs, soutien financier et appels à projets incitatifs, participation au fonds d’investissement régional Terra Energies…

Terra Energies est un fonds public-privé d’investissement de 8,2 millions d’euros consacré aux projets d’énergie renouvelable. Méthanisation, éolien, biomasse, photovoltaïque, hydroélectricité, énergies marines… : il pourra intervenir dans tous ces domaines comme dispositif complémentaire aux aides à l’investissement.

Les chiffres de la méthanisation en Nouvelle Aquitaine

  • 27 sites en fonctionnement (en incluant la nouvelle unité de la Baie des Champs inaugurée en octobre 2016) réparties sur l’ensemble du territoire. Une seule réalisation d’injection bio méthane (sur l’antenne de Bordeaux).
  • 14 sites en construction
  • 66 projets (de toute taille) en phase avancée de développement (post étude de faisabilité)
  • sur les 107 projets et réalisations, 30 projets sont en injection réseau de gaz naturel (GRDF , GRT, régie locales…).

Carte des unités de méthanisation agricole et territoriale en service en Nouvelle Aquitaine en 2015 - Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Carte des unités de méthanisation agricole et territoriale en service en Nouvelle Aquitaine en 2015 – Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

Contacts :

  • Antenne de Poitiers, Maison de la Région : Gilles BERTONCINI – 05 49 55 77 00 – g.bertoncini@laregion-alpc.fr
  • Antenne de Limoges, Maison de la Région : Carine LASBRUGNAS – 05 55 45 19 00 – c-lasbrugnas@laregion-alpc.fr
  • Antenne de Bordeaux, Hôtel de Région : Julie MICHEL et Florence DOSTES – 05 57 57 80 00

Pour en savoir plus : www.laregion-alpc.fr


Bioénergies International



2016/10/06

Cette formation unique en France, d’une durée d’un an, est composée de 6 unités d’enseignement dans lesquelles sont enseignées successivement

  • la mise en place d’un projet de méthanisation,
  • la conduite biologique d’un digesteur,
  • les aspects logistiques liés aux substrats,
  • la maintenance et l’entretien du méthaniseur,
  • les débouchés et la commercialisation du biogaz et la valorisation du digestat
  • les aspects économiques.

Télécharger la plaquette formation

Chaque unité d’enseignement a une durée de 2 semaines et alterne avec des périodes en entreprise (unité de méthanisation existante ou en projet). 

Télécharger le calendrier prévisionnel

Ce diplôme s’adresse à des conducteurs futurs ou actuels d’unités de méthanisation et agents assurant le suivi et la maintenance de méthaniseurs mais aussi à tout métier ayant un lien avec la méthanisation (bureau d’étude, banque, …). 

Il est ouvert à des étudiants et demandeurs d’emploi en bac + 2 mais aussi à des salariés ou chefs d’entreprise (agriculteurs, …) désirant suivre totalement ou partiellement 1 ou plusieurs modules selon leurs besoins. 

Télécharger la plaquette de formation par module

Pour avoir plus d'informations sur la méthanisation, n'hésitez pas à consulter nos rubriques :

Pour vous inscrire, avoir un rendez vous ou des renseignements : Cliquez ici 
 

FOCUS : des possibilités de formations courtes à la carte …

Pour des personnes désirant acquérir des compétences spécifiques il est également possible de participer à des stages de 1, 2 ou 3 jours (exemple : construire son agrément sanitaire) 

Pour tous renseignements :


InfoEcoLorraine



2016/10/05

Enercoop autorisée à gérer les contrats d'achat d'électricité renouvelable

Enercoop est autorisée à gérer des contrats d'achat d'électricité renouvelable, mettant fin au monopole d'EDF et des entreprises locales de distribution.

La coopérative espère enregistrer les premiers transferts de contrat dès janvier 2017.


Actu-Environnement



2016/0915

13-14 octobre 2016, convention d’affaires des bioénergies à Rennes

Convention d'affaire de Lille en 2015, photo Frédéric Douard

Convention d’affaire de Lille en 2015, photo Frédéric Douard

Biogaz Vallée® et le Pôle de compétitivité Industries et Agro-Ressources (IAR) allient leurs forces et leurs réseaux avec Bretagne Éco-Entreprises et le Cluster écoorigin pour organiser leur convention d’affaires à Rennes. Après Troyes puis Lille, cette quatrième édition fait étape à Rennes et s’étend aux synergies entre bioénergies : méthanisation, gazéification, combustion, cogénération et injection ! Parrainée par la Région Bretagne, la manifestation est organisée avec le soutien de partenaires de premier plan : Abibois, l’ADEME, AILE, Bioénergie International, les Chambres d’Agriculture de Bretagne, la CCI de Rennes, le Département de l’Aube, ENGIE.

La Convention d’Affaires des Bioénergies est soutenue par deux acteurs majeurs engagés dans le développement de la filière : Crédit Mutuel de Bretagne et GRDF.

Faites le plein de contacts et de solutions ! Cette quatrième édition à Rennes s’étend aux synergies entre méthanisation, gazéification, combustion, cogénération et injection. Vous êtes porteur de projet ou exploitant de site à la recherche de solutions ? Inscrivez-vous ; c’est gratuit pour vous !

UN PROGRAMME RICHE

  • Des rendez-vous d’affaires sur 2 jours, complétés par des temps de networking et de convivialité, dont un dîner de gala
  • Des tables rondes attractives : « Les nouveaux leviers de rentabilité de votre projet » le 13 oct. – « Développer les synergies biomasse / biogaz : les clés du succès » le 14 oct.

UN SUCCÈS CROISSANT

  • 2014 à Troyes : 400 rdv d’affaires, 133 participants
  • 2015 à Lille : 550 rdv d’affaires, 160 participants

Dates et horaires :

Jeudi 13 octobre 2016

  • 13h30 à 14h30 : Accueil des participants et recueil des vœux pour les rendez-vous d’affaires
  • 14h30 à 16h00 : Table ronde « Les nouveaux leviers de rentabilité de votre projet »
  • 16h00 à 16h30 : Pause
  • 16h30 à 18h30 : Rendez-vous d’affaires (jusqu’à 6 rendez-vous de 15 min chacun)
  • 18h30 à 20h00 : Temps libre ou visite guidée de Rennes (inscription sur place – nombre de places limité)
  • 20h00 à 23h30 : Dîner de gala et de networking

Vendredi 14 octobre 2016

  • 08h30 à 09h30 : Accueil des participants et recueil des vœux pour les rendez-vous d’affaires
  • 09h30 à 11h00 : Table ronde « Développer les synergies biomasse / biogaz : les clés du succès »
  • 11h00 à 11h30 : Pause
  • 11h30 à 13h30 : Rendez-vous d’affaires (jusqu’à 6 rendez-vous de 15 min chacun)
  • 13h30 à 14h30 : Clôture de l’événement, ponctuée par un cocktail déjeunatoire

Evénement limité à 200 participants !

Téléchargez le pré-programme

Convention d'affaire de Lille en 2015, photo Bioénergie International

Convention d’affaire de Lille en 2015, photo Bioénergie International

Porteurs de projets  

Producteurs de déchets organiques, utilisateurs d’énergies, de matières fertilisantes, portant un projet bioénergie, issus des marchés : Agriculture, Collectivités locales, Agro-alimentaire, Distribution et Restauration, Transports…

Participation gratuite
Toute demande d’inscription en qualité de porteur de projet fera l’objet d’un entretien personnalisé pour qualifier le projet et valider la participation à titre gracieux.

Fournisseurs

Bureaux d’études, développeurs, constructeurs, fabricants, équipementiers, financeurs, assureurs, prescripteurs… forts de savoir-faire dans les bioénergies : Méthanisation – Biogaz – Gazéification – Combustion – Cogénération – Injection biométhane

Tarifs pour toute la manifestation :

  • Participation gratuite pour les porteurs de projets et les exploitants de site à la recherche de solutions (sur validation des organisateurs)
  • 120 € HT (144 € TTC) pour les membres de Biogaz Vallée®, de Bretagne Éco-Entreprises, du Cluster écoorigin et du Pôle IAR
  • 240 € HT (288 € TTC) pour les non membres
  • Possibilités de tarifs à la journée : à partir de 48 € HT (57,60 € TTC) pour les membres (Biogaz Vallée®, de Bretagne Éco-Entreprises, du Cluster écoorigin et du Pôle IAR) / 96 € HT (115,20 € TTC) pour les non membres

Pré-inscription en ligne

Contacts :


Bioénergies International



2016/09/27

Bois Energie – 30 mars au 02 avril 2017 – Limoges

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Le Salon Bois Energie est le seul salon en France dédié à la filière complète du bois-énergie. C’est l’événement précurseur pour le chauffage au bois.

Se déroulant en 2017 à Limoges et accueillant dors et déjà 20 pays, le Salon Bois Energie est le rendez-vous événement de la filière entière bois-énergie en France.

Limoges est un lieu central pour le Sud-Ouest et le Centre de la France qui est fortement impliqué pour le bois-énergie :

  • 60% de la surface boisée cultivée
  • 50% des chaufferies industrielles, agricoles, réseaux de chaleur et cogénérations
  • 50% des producteurs de plaquettes, granulés
  • 40% de la population française

Le Format du Salon 2017 :

A la demande générale, le Salon Bois Energie revient à son format d’origine l’année prochaine, soit deux journées professionnelles (jeudi/vendredi) et deux journées grand public (samedi/dimanche).

Dates détaillées du Salon Bois Energie 2017 :

30-31 mars : Industrie et Collectivités

30 mars – 02 avril: Chauffage Domestique, Exploitation Forestière, Combustibles bois

Cet événement exceptionnel est connu pour rendre le bois-énergie vivant – poêles et cheminées en fonctionnement à l’intérieur, démonstrations de machines de production de combustibles en extérieur, exposants venant de toute l’Europe, conférences, et prix de l’innovation.

Un grand nombre d’innovations sont dévoilées à l’occasion du Salon Bois Energie, offrant un aperçu des tendances futures du bois-énergie… et le Concours de l’Innovation qui se tient au cours de l’événement identifie et récompense les plus innovants de ces produits et services.

L’édition 2017 c’est :

plus de 400 exposants et sociétés représentées, provenant de 20 pays

  • équipement forestier, production et distribution de combustibles bois, industrie et collectivités locales, chauffage domestique,…

  • Plus de 15 000 visiteurs attendus (professionnels et particuliers)

Inscription visiteur : à l’approche de l’événement, les visiteurs auront la possibilité de s’inscrire en ligne pour obtenir un badge électronique permettant l’entrée gratuite, les 4 jours du salon.

Pour en savoir plus: www.boisenergie.com

Lieu: Parc Expositions, Limoges

Organisateurs:

BEES BioEnergie Evénements et Services

Email :   info@bees.biz

Tél :      +33 (0)3 84 86 89 30

Fax: +33 (0)3 84 43 24 03

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Bioénergies International



2016/09/26

Biogaz Europe – 25 et 26 janvier 2017 – Rennes

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BiogazEurope-2017-2lignes_8@72

Biogaz Europe, désormais dans sa 7ème édition, a été le premier événement dédié au biogaz créé pour le marché français, et à chaque édition, il a eu pour mission première d’aider le marché français du biogaz à gravir les étapes.

Rennes 2017 offre un rendez-vous inédit et complet pour la filière biogaz française, avec un double attrait pour les secteurs agricoles et du traitement de l’eau car, pour la première fois, Biogaz Europe sera couplé avec le plus gros évènement français sur l’eau et son traitement, le Carrefour des Gestions Locales de L’Eau.

La complémentarité se trouve dans les liens naturels existant entre les technologies et acteurs du traitement de l’eau et de la méthanisation.

D’autre part, Rennes est un emplacement stratégique reconnu pour le secteur agricole français, et la préfecture de la région Bretagne. Il se situe également au coeur du Grand Ouest, la région la plus prometteuse pour le biogaz.

Dans la perspective de la prochaine édition, nous prévoyons :

  • Plus de 200 exposants internationaux et marques représentées
  • 7000-8000 visiteurs professionnels attendus : agriculteurs, professionnels de l’agro-industrie et du traitement des eaux, collectivités locales et décideurs, porteurs de projets etc.
  • un programme riche comprenant des conférences, visites techniques, rendezvous d’affaire, concours de l’innovation…

Inscription visiteur : à l’approche de l’événement, les visiteurs auront la possibilité de s’inscrire en ligne pour obtenir un badge électronique permettant l’entrée gratuite à Biogaz Europe ainsi que le Carrefour de l’Eau, les 2 jours du salon.

Pour en savoir plus: www.biogaz-europe.com

Lieu : Parc des Expositions, Rennes

Organisateurs : BEES – BioEnergie Evénements et Services
Email : biogaz-europe@bees.biz
Tél : +33 (0)3 84 86 89 30 Fax: +33 (0)9 74 76 05 59


Bioénergies International



2016/09/26

Les déchets comme ressources des filières industrielles

Trois spécialistes en R&D présentent leur vision de l'économie circulaire qui doit reposer, pour assurer sa performance, sur une adéquation entre production de déchets et débouchés dans des filières de valorisation, à l'instar de matériaux tels que le verre, le plastique et le bois.

Marie-Amélie MARCOUX, Perrine VINCENT et François THERY

Respectivement ingénieures d'études et de recherche chez Ecogeos et Chercheur expert Management durable des déchets industriels, Vice président de l’association Record.


Face à la prise de conscience du caractère non renouvelable des ressources, l'idée d'économie circulaire est devenue un projet politique : infléchir un changement de modèle économique permettant la préservation des ressources par une optimisation de leur utilisation et une valorisation des déchets. Dans ce cadre, l'approche courante de la gestion des déchets consiste à prévenir leur production et à favoriser la part d'entre eux qui suit une voie de valorisation plutôt que l'élimination. Considérant les déchets comme des ressources potentielles pour le secteur industriel, l'association RECORD (Réseau coopératif de recherche sur les déchets et l'environnement) a souhaité montrer l'importance et l'intérêt d'une approche complémentaire, qui consiste à promouvoir l'adéquation déchets-filières.

Une démarche pour élargir les perspectives de valorisation des déchets

La démarche vise à interroger deux maillons de l'économie circulaire :

  • au niveau des déchets : quel déchet pourrait être utilisé dans une filière industrielle donnée en remplacement d'une matière première ?
  • au niveau des ressources utilisables dans une filière industrielle : quelles sont les conditions d'entrée d'une ressource dans la filière ?

Cette démarche consiste alors à vérifier, au cours d'un processus itératif, l'adéquation entre les caractéristiques du déchet et les contraintes à respecter pour l'acceptation en entrée de filière. Ceci nécessite d'une part la maîtrise du processus de caractérisation (axe 1), d'autre part l'identification des conditions d'acceptation en entrée de filière (axe 2).

Ceci conduit à porter une grande attention au déchet du point de vue de sa part valorisable, même s'il demeure essentiel de prendre en compte la présence d'éventuels indésirables, pour le procédé envisagé et l'environnement.

Stratégies pour intégrer les déchets en tant que ressources dans les filières industrielles

Démarche pour intégrer les déchets en tant que ressources dans les filières industrielles - Retour d'expérience au niveau de huit filières industrielles

Cette démarche se heurte à plusieurs difficultés : la disparité des contraintes d'acceptation qui concernent des domaines très divers, la disparité et la dispersion des informations disponibles relatives aux conditions d'entrée au sein des filières industrielles, enfin les acteurs, nombreux et de corps de métiers variés, qui n'ont pas forcément l'habitude de travailler ensemble et peuvent avoir de ce fait une vision restreinte des conditions de valorisation.

Pour pallier ces difficultés, l'association RECORD a recensé les informations existantes et leur mise à disposition à ceux qui le souhaitent à travers une base de données disponible sur le site www.record-net.org/caravade/.
En complément, cette démarche a été appliquée à huit filières couvrant des domaines variés (déchets organiques, minéraux, dangereux ou non…), présentant des disparités en termes de maturité (filières historiquement implantées, filières récentes), et représentatives de différents types d'objectifs de valorisation :
• Pour le recyclage : la fabrication de verre à partir de matière première recyclée et la fabrication de plastique à partir de matière première recyclée ;
• Pour la valorisation matière de déchets organiques : l'utilisation de coproduits et déchets de bois dans l'industrie du bois ainsi que la régénération de solvants ;
• Pour la valorisation matière de déchets minéraux : l'utilisation de matériaux de substitution en techniques routières et en cimenterie ;
• Pour la valorisation énergétique : l'utilisation de combustibles de substitution en cimenterie et la méthanisation de déchets organiques.

Pour chacune de ces filières, l'ensemble des critères prévalant pour l'acceptation ou au contraire le refus des matières au sein d'une filière donnée a été répertorié. De ce travail, deux enseignements importants ressortent.

Un accès à l'information variable en fonction du degré d'organisation des filières industrielles

Tout d'abord, selon le degré d'organisation des filières industrielles, la recherche se heurte à des enjeux et des problématiques différents, notamment en termes d'accès à l'information. Pour les filières bien implantées et organisées, il existe des cahiers des charges d'acceptation largement diffusés : les paramètres régulant l'admission du calcin dans les unités de fabrication de verre d'emballage, par exemple, sont bien définis. Pour autant, l'industrie verrière étant fortement concurrentielle, une partie des informations techniques demeure confidentielle : cahiers des charges et systèmes de qualité spécifiques qui ne sont pas libres d'accès.
Bien souvent, les critères d'acceptation issus de l'expérience des industriels ne sont pas formalisés et aucune procédure organisée ou réglementée n'est disponible. C'est le cas de la valorisation des déchets en cimenterie pour lesquelles aucun référentiel national ni guide technique n'est disponible sur le sujet. Concernant les matériaux plastiques, les paramètres et valeurs seuils d'admission sont établis dans des procédures internes, non extrapolables d'une unité de recyclage à l'autre.

Des types de critères d'admission variables selon les filières industrielles

En outre, les types de critères pour l'admission des déchets et leur importance varient selon les filières industrielles. Du point de vue réglementaire, les installations présentent souvent une liste positive de déchets admissibles qui est assortie dans certains cas de quantités annuelles à ne pas dépasser et de seuils de composition en substances indésirables et/ou polluantes (exemples : cimenteries, installations de régénération de solvants, unités de méthanisation). Ces contraintes réglementaires sont en général axées sur le caractère possiblement polluant d'un déchet.

Mais au-delà de ces exigences réglementaires, des contraintes souvent plus strictes, essentiellement techniques, sont fixées par les industriels eux-mêmes en fonction des risques de remise en cause de la qualité des produits finis ou de détérioration des équipements industriels. 
• Pour certaines filières, comme la valorisation en cimenterie, ces critères techniques sont nombreux mais peuvent être évalués assez aisément. Les matériaux alternatifs peuvent être utilisés de deux manières – en tant que matériaux de substitution au cru ou comme combustible de substitution – et les critères d'acceptation et les valeurs seuils associées ne sont pas forcément les mêmes. 
• Pour d'autres filières telles que la valorisation matière du bois, des critères de réintégration des coproduits et résidus existent mais n'ont pas fait l'objet à ce jour d'une diffusion large de la part de la profession.

Les critères économiques sont également souvent déterminants. Ainsi, la rentabilité d'une opération est évaluée à travers différents paramètres. En cimenterie, plus le pouvoir calorifique inférieur (PCI) d'un déchet est élevé, plus sa valorisation énergétique est rentable. De même, bien que tout solvant soit régénérable du point de vue technique, c'est le cours du marché qui détermine principalement l'intérêt d'une telle opération. Enfin, alors que le recyclage des matières plastiques est souvent perçu comme une industrie coûteuse et difficilement rémunératrice, certaines entreprises sont cependant parvenues à faire du recyclage des plastiques une activité rentable, et ce malgré la brusque chute du cours du pétrole depuis l'été 2014 qui met en difficulté la filière.

D'autre part, l'accessibilité géographique des gisements de déchets peut constituer un critère d'acceptation. L'approvisionnement en matières premières est en l'occurrence un paramètre clé pour évaluer la faisabilité d'un procédé de méthanisation : la quasi-totalité du gisement d'une unité territoriale doit être située dans un périmètre réduit, cette unité ne doit pas dépendre d'un seul apport extérieur et ces approvisionnements extérieurs doivent être sécurisés. La dimension sociétale peut enfin entrer en jeu, comme c'est le cas pour le recyclage des plastiques dans la mesure où l'acceptabilité des produits fabriqués à partir de matière recyclée est souvent prise en considération.

Une démarche à étendre à d'autres filières ?

Ce travail a montré la pertinence et l'utilité de la démarche de recherche d'adéquation entre déchets et filières industrielles. RECORD a donc souhaité diffuser ces monographies parmi les acteurs des filières concernées, pour qu'elles puissent être utilisées en vue de l'intégration effective de quantités plus importantes de déchets dans l'économie. Ainsi, l'ensemble des résultats a été publié dans un ouvrage collectif, réalisé sous la supervision de tuteurs RECORD et qui rassemble les contributions d'auteurs d'horizons variés (industriels, enseignants-chercheurs et ingénieurs). Par cette contribution, RECORD espère attirer l'attention des professionnels et décideurs public sur cette démarche, qui gagnerait probablement à être appliquée à d'autres filières industrielles.

Avis d'expert proposé par Marie-Amélie MARCOUX, Perrine VINCENT et François THERY


Actu-Environnement



2016/09/23

Etude de disponibilité en bois pour l’énergie et les matériaux en France, à l’horizon 2035

En 2015, l'IGN et le FCBA ont réalisé une évaluation à l'échelon national des disponibilités en bois d'origine forestière et populicole pour l'industrie et l'énergie à l'horizon 2035.

Cette étude a été financée par l'ADEME, par l'IGN et par la COPACEL. Les acteurs de la filière ainsi que les ministères de l'agriculture et de l'écologie ont été associés aux différentes étapes de ce travail prospectif.

Consultez la publication.


Biomasse-territoire.info



2016/09/20

Bilan des chaufferies industrielles à biomasse des AAP BCIAT 2009 à 2016

Chaufferie de Dislaub à Buchères, photo Ademe

Chaufferie de Dislaub à Buchères, photo Ademe

L’objectif des appels à projets Biomasse Chaleur Industrie Agriculture Tertiaire (BCIAT) est le développement d’installations industrielles, agricoles et tertiaires assurant une production énergétique à partir de biomasse, couplées ou non à d’autres énergies renouvelables ou de récupération. Aujourd’hui, avec 66 installations en fonctionnement, la production thermique annuelle à partir de biomasse est supérieure à 330 000 tep. Elle devrait atteindre 500 000 tep en 2018 avec la réalisation des projets en cours.

Les secteurs d’activité concernés depuis 2009 sont variés. Le secteur le mieux représenté est l’agroalimentaire avec 47 projets (dont 20 laiteries) et une production énergétique à partir de biomasse supérieure à 250 000 tep/an suivi par le secteur du papier carton (200 000 tep/an) et l’industrie du bois et de la granulation (80 000 tep/an).

Secteurs d'activités des lauréats BCIAT de 2009 à 2016

Secteurs d’activités des lauréats BCIAT de 2009 à 2016

Le combustible biomasse principalement utilisé en 2016 reste la plaquette forestière mais la part des produits bois en fin de vie et des déchets de bois traités et souillés progresse et devrait encore augmenter dans les prochaines années avec les projets BCIAT retenus depuis 2015.

Consommation de bois BCIAT en 2016

Consommation de bois BCIAT en 2016

FOCUS sur quatre installations en fonctionnement

AEROPORT DE ROISSY CHARLES DE GAULLE (Val d’Oise)

Chaufferie bois Roissy Charles de Gaulle, photo Aéroports de Paris

Chaufferie bois Roissy Charles de Gaulle, photo Aéroports de Paris

Dans le cadre de son plan stratégique, le groupe ADP entend réduire ses émissions de CO2 de 25 % entre 2009 et 2015 et se dote d’objectifs d’efficacité énergétique et de déploiement des énergies renouvelables. La chaufferie biomasse de 14 MW produit 78 000 MWh/an, soit 26 % des besoins de l’aéroport. L’installation consomme de 35 à 40 000 tonnes de bois par an dont 90 % de plaquettes forestières certifiées et a bénéficié d’une aide de 41 % dans le cadre de l’Appel à projets BCIAT 2010.

LAITERIES TRIBALLAT à Rians (Cher)

Chaufferie de la laiterie Triballat à Rians dans le Cher, photo Ademe

Chaufferie de la laiterie Triballat à Rians dans le Cher, photo Ademe

Les laiteries Triballat ont un besoin important en vapeur pour la transformation du lait. En 2009, elles ont choisi de s’équiper d’une chaudière bois vapeur(s) d’une puissance de 4,5 MW (12 bars à 190°C) en substitution d’une chaudière au fuel. L’installation consomme annuellement 9 000 tonnes de bois dont la majorité est composée de billons à broyer en provenance du massif forestier local (l’approvisionnement ne dépassant pas 50 km autour des laiteries). La nouvelle chaufferie couvre 80 % des besoins thermiques et permet d’économiser annuellement près de 20 000 MWh de gaz, soit 4 500 teq CO2 évitées par an. Le coût d’investissement, de 3 M€, a été réduit de moitié grâce à l’aide du Fonds Chaleur.

NESTLE à Challerange (Ardennes)

Chaufferie bois Ingredia-Nestlé de St Pol sur Ternoise-62, photo Nexténergies

Chaufferie bois Ingredia-Nestlé de St Pol sur Ternoise-62, photo Nexténergies

Le groupe Nestlé a mis en place une première installation biomasse de 7 MW sur le site de Challerange spécialisé dans la production de poudres de lait, notamment pour les capsules Dolce Gustoâ. Suite à cette première expérience concluante, ils ont réalisé 3 autres projets : 5 MW pour l’usine Herta à Saint-Pol sur Ternoise (62), 20 MW pour l’usine Mousline de Rosières en Santerre (80), et la dernière de 26 MW, dont la mise en service est en cours, sur le site Nescafé de Dieppe (76) qui utilise à part égale du bois et du marc de café.

SITA-OSIRIS à Péage du Roussillon (Isère)

Chaufferie bois de Roussillon, photo SITA Rekem

Chaufferie bois de Roussillon, photo SITA Rekem

La plateforme chimique du Roussillon regroupe 15 entreprises du secteur de la chimie sur une surface de 150 hectares. L’énergie est fournie par un Groupement d’intérêt économique, le GIE Osiris. L’énergie représente entre 30 et 80 % des couts de production selon les spécialités. Une chaudière biomasse est depuis 2015 en exploitation par SITA REKEM, d’une puissance bois de 24,7 MW, elle permet de substituer 16 % des énergies fossiles. (charbon et gaz). Pour en savoir plus lire : La chaufferie à déchets de bois de la plateforme chimique de Roussillon

Pour en savoir plus :


Bioénergies International



2016/09/20

Les 10 nouvelles chaufferies industrielles à biomasse de l’AAP BCIAT 2016

La chaufferie de Bonilait Protéines à Saint Flour, photo Frédéric Douard

La chaufferie de Bonilait Protéines à Saint Flour, photo Frédéric Douard

L’arrêté du 24 avril 2016 pris par Ségolène Royal pour fixer les nouveaux objectifs de développement des énergies renouvelables en France prévoit d’augmenter de 21 % la production de chaleur à partir de biomasse d’ici 2023. L’appel à projets BCIAT 2016 permet de soutenir 10 nouvelles installations portant à 120 le nombre d’opérations réalisées ou en cours depuis 2009.

Aujourd’hui, avec 66 installations en fonctionnement, la production thermique annuelle à partir de biomasse est supérieure à 330 000 tep. Elle devrait atteindre 500 000 tep en 2018 avec la réalisation des projets en cours.

*déterminé à partir des facteurs d’émission de la base carbone (www.bilans-ges.ademe.fr)

*déterminé à partir des facteurs d’émission de la base carbone (www.bilans-ges.ademe.fr)

La moitié des projets retenus sont directement liés au développement des industries de la filière bois. L’approvisionnement de leur chaufferie sera principalement assuré en autoconsommation des sous-produits générés.

D’autres projets permettront de valoriser énergétiquement des déchets de bois mais également les sous-produits industriels générés par l’activité de l’entreprise, comme Saica Paper dans le domaine du papier – carton, par exemple.

Liste des projets lauréats de l’Appel à projets BCIAT 2016

Focus sur 4 projets lauréats

AIRBUS aux Mureaux (Yvelines)

Programme Ariane 6 / secteur tertiaire privé
Leader spatial européen, « AIRBUS Defence and Space » développe une majeure partie de ses activités sur le site des Mureaux situé dans les Yvelines (78). Le site mène depuis 2006 de nombreuses actions d’efficacité énergétique. En 2013, le site s’est équipé d’une première chaufferie bois financé par le Fonds Chaleur (BCIAT 2011). Le projet 2016 permettra de répondre à l’accroissement des besoins liés aux bâtiments du programme Ariane 6 (128 000 m2 soit 625 000 m3).

  • Puissance biomasse : 1,6 MWth (+0,4 MW condenseur).
  • Chauffage et déshumidification (eau chaude basse température).
  • Taux de couverture biomasse : 88%.

CODEMA à Changé (Mayenne)

Autonomie énergétique pour la déshydratation de luzerne / secteur agricole

La coopérative (750 adhérents) assure chaque année la production d’environ 28 000 tonnes de produits déshydratés dont 17 000 tonnes de luzerne, 10 000 tonnes de maïs et 1 000 tonnes de produits divers (graminées, marc de pommes…). Le projet permet de substituer le gaz propane et de répondre aux besoins générés par l’augmentation de la production.

  • Puissance biomasse : 17 MWth ;
  • Four biomasse (400°C) / sécheur à tambour.
  • Taux de couverture biomasse : 100 %.
  • 17 000 tonnes de biomasse (60 % bois et 40 % miscanthus en autoconsommation).

GARNICA PLYWOOD à Samazan (Los et Garonne)

Accroissement d’activité / industrie du bois

Face à la demande croissante du marché de panneaux de contreplaqué, le Groupe GARNICA a ouvert en 2008 une nouvelle unité dans le Sud-Ouest de la France. Cette usine fabrique aujourd’hui plus de 60 000 m3/an de placages de peupliers, à comparer avec l’objectif initial de 40 000 m3/an.

Le groupe souhaite augmenter la production pour atteindre 100 000 m3/an.

  • Puissance biomasse : 9 MW (8,1 MW existant).
  • Production thermique : 4 953 tep/an supplémentaires (4 589 tep/an aujourd’hui).
  • Taux de couverture biomasse : 100 %.
  • Plus de 50 % en autoconsommation.

SAICA PAPER à Venizel (Aisne)

Valorisation des déchets de bois et des sous-produits industriels / industrie papetière

Groupe présent dans 7 pays européens à travers 100 sites de production (14 en France). SAICA PAPER France est l’un des 4 sites européens d’emballages en carton ondulé (100 % recyclés). La capacité de production du site est de 250 000 tonnes par an (60 % France). L’objectif du projet biomasse est de réduire la facture énergétique annuelle de l’usine (environ 11 millions d’euros) et de valoriser les 25 000 tonnes de sous-produits de processus générés annuellement qui sont aujourd’hui orientés en centre d’enfouissement.

  • Puissance biomasse : 44 MWth.
  • Vapeur (350°C / 35 bars).
  • Taux de couverture biomasse : 89 %.

Pour en savoir plus :


Bioénergies International



2016/09/19

Le stockage de l'énergie, clef de voute des ENR

ANDRÉ JOFFRE

Président du pôle de compétitivité DERBI

Rôle du stockage dans le développement des énergies renouvelables

XAVIER PY

Professeur Université de Perpignan / Chercheur au Laboratoire PROMES-CNRS

Cyclage à haute température de matériaux céramiques issus de la valorisation déchets pour le stockage thermique

DRISS STITOU

Ingénieur de recherche / Laboratoire PROMES-CNRS

Stockage thermochimique et production de froid

DAVID TADIOTTO

Directeur recherche et développement / COLDWAY

Système de production de froid autonome

CHRISTOPHE TURPIN

Chercheur au Laboratoire LAPLACE-CNRS

Hydrogène et pile à combustible

STÉPHANE PALMADE

Responsable technique / LEAF

Positionnement d’une start-up sur le marché de l’hydrogène

GAËL CARAYON

Chargé de mission chez SOLAGRO

Projet HYCABIOME, méthanation biologique.


Actu-Environnement



2016/09/14

La France tourne une fois encore le dos à la recherche sur le bois-énergie

La chaufferie à gaz de bois de Guyenne-Papier, photo Cogébio

La chaufferie à gaz de bois de Guyenne-Papier, photo Cogébio

Le 22 décembre 2015, cinq ministres de la république française, en charge de la forêt, de l’agriculture, de l’industrie, du développement durable, de l’énergie, de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’économie et du logement, ont confié à Jean-Claude Sève, président du FCBA, Antoine d’Amécourt, président de l’Institut de développement forestier, François Houllier, pdg de l’INRA et Pierre-René Lemas, directeur général de la Caisse des dépôts, la mission de poser les bases d’un plan Recherche et Innovation 2025 pour la filière forêt-bois. Leurs conclusions ont été rendues le 9 mai 2016*.

Treize projets ressortent de ce rapport pour développer les nouveaux usages du bois dans une perspective bioéconomique et pour préparer les ressources forestières du futur. Mais alors qu’aujourd’hui le bois-énergie est le seul secteur de la filière à offrir des perspectives réalistes à court et moyen terme pour redynamiser la forêt française, aucune action préconisée par ces organismes ne concerne ce secteur qui répond pourtant aux enjeux très actuels de la transition énergétique !

Ainsi, dans ce rapport, comme dans les très nombreux rapports rédigés depuis des décennies sur le sujet, il est cocasse de constater que les rédacteurs ont pris grand soin de ne jamais aborder le bois-énergie en termes élogieux, ni-même d’ailleurs celui proche de bioraffinerie à base de bois.

Et alors que la France laisse pourrir en forêt et en pure perte 40% de sa production annuelle de bois, alors que la balance commerciale de sa filière bois est déficitaire de 5,5 milliards d’euros par an, alors que la filière nationale construction bois ne décolle pas, alors que les filières papier & panneaux s’approvisionnent de plus en plus à l’étranger, et alors que la France en 1974 a été parmi les premiers pays au Monde à produire des granulés de bois, alors que la France en 1979 a été parmi les premiers pays en Europe à installer des chaufferies à bois hors industrie du bois, alors que la France a été jusqu’en 2007 le premier consommateur de bois-énergie en Europe, alors que le bois-énergie représente depuis toujours la première énergie renouvelable du pays, de hauts responsables de ce pays s’obstinent à nier les perspectives économiques de la filière bois-énergie !

La France reste ainsi prisonnière d’idées issues d’un autre âge comme « brûler du bois n’est pas noble » ou encore « le bois-énergie nuit aux autres usages du bois ». Et le pays risque encore une fois de laisser passer ses chances de marchés sur le secteur de la transition énergétique, pourtant très dynamique et créateur d’emplois, et de l’abandonner, faute d’y croire suffisamment, à tous les autres compétiteurs mondiaux tel qu’il a déjà pu le faire pour l’éolien et le photovoltaïque.

Et summum de cette incongruité, alors que la France représente aujourd’hui malgré tout cela quand même le plus grand marché européen pour les équipementiers du bois-énergie, ce rapport ministériel de préconisations sur la recherche et l’innovation vers la filière bois, qui ne compte pas moins de 67 628 mots, n’en touche pas un seul sur la recherche et l’innovation vers le bois-énergie : les entreprises françaises de ce secteur et les propriétaires forestiers apprécieront sans nul doute !

Frédéric Douard

Lien vers le rapport : agriculture.gouv.fr


Bioénergies International



2016/09/07

Les aides aux petites chaufferies bois en Nouvelle Aquitaine

Chaufferie à bois de la commune de Lanouaille en Dordogne, photo Frédéric Douard

Chaufferie à bois de la commune de Lanouaille en Dordogne, photo Frédéric Douard

Première région forestière de France, la région Nouvelle Aquitaine soutient le développement de la filière bois-énergie. Pour cela, au-delà d’une volonté de mobilisation de la ressource, la Région souhaite valoriser la ressource forestière en énergie. Aussi, l’objectif est de soutenir financièrement les chaufferies bois plaquettes ou granulés, avec ou sans réseau de chaleur, consommant moins de 100 tonnes équivalent pétrole par an, et approvisionnés par les filières locales. Les projets de chaufferies consommant plus de 100 tonnes équivalent pétrole sont quant à elles éligibles au Fonds Chaleur.

Cet appel à projets s’adresse à toutes cibles confondues hors Particuliers, Collectivités de plus de 30 000 habitants, État, établissements publics d’État, Établissements d’enseignement privé.

Pour bénéficier des aides de cet appel à projets, les conditions suivantes sont requises :

  • la réalisation d’une étude de faisabilité préalable à l’investissement (selon le cahier des charges de l’ADEME),
  • une puissance minimale de 30 kW,
  • la chaudière bois devra délivrer une énergie sortie chaudière inférieure ou égale à 100 TEP par an (soit environ 1.163 MWh thermique /an) pour être éligible. En point de repère pour le maître d’ouvrage, la puissance bois installée devra donc être inférieure à 700 kW thermique installée pour respecter ce seuil de production d’énergie,
  • le rendement thermique à puissance nominale des chaudières bois devra être > à 85% (selon engagement contractuel ou documentation constructeur relatif au modèle),
  • la densité thermique du réseau de chaleur (quantité de chaleur livrée ramenée à la longueur du réseau) devra être > 600 kWh/mètre linéaire de réseau,
  • la ressource en bois contractualisée devra être située au plus près de l’installation et à minima dans la nouvelle région (région forestière) ou dans un département limitrophe. La ressource en plaquettes devra être issue d’une exploitation forestière ou bocagère. Le rayon d’approvisionnement (lieu de coupe et de stockage) sera au maximum de 300 km du lieu d’utilisation pour veiller à la lutte contre le changement climatique. L’approvisionnement ne pourra en aucun cas faire appel à des cultures énergétiques à destination de l’alimentation humaine ou animale,
  • Sont exclues les chaudières fonctionnant au bois bûche.

Documents à télécharger :

Prochaines dates de dépôts des candidatures :

  • 15 décembre 2016,
  • 16 mars 2017.

Contacts :


Bioénergies International



2016/09/07

Biogaz : plus d'installations vont pouvoir bénéficier du nouveau tarif d'achat

Un projet d'arrêté, rendu public par le cabinet Green Law, prévoit d'étendre les nouvelles conditions tarifaires octroyées en novembre 2015 à plus d'installations de méthanisation. La revalorisation du tarif d'achat concernait initialement les installations de moins de 500 kW qui bénéficiaient déjà au 1ernovembre 2015 d'un contrat d'achat et celles dont le producteur avait déposé avant le 15 octobre 2015 un dossier complet d'identification auprès de l'Ademe.


Actu-Environnement



2016/09/02

A quoi vont servir les 9 milliards d'euros de green bonds que la France veut émettre ?

La France veut  être le premier Etat à émettre des green bonds. Le Trésor compte émettre pour 9 milliards d’euros de green bonds sur trois ans à partir de 2017. A quoi serviront-ils ?

A quoi vont servir les 9 milliards d'euros de green bonds que la France veut émettre ?

Ce sera une première. L’Etat français prévoit d’émettre plusieurs milliards de green bonds dès l’année prochaine pour financer le volet environnemental du troisième Programme d’investissements d’avenir. Au travers de l’Agence France trésor, la France compte lever jusqu’à 9 milliards d’euros, sur trois ans à partir de 2017, d’obligations vertes.

Les green bonds sont des obligations d’un type un peu particulier. Pour obtenir le label, les émetteurs doivent flécher l’argent collecté vers des projets liés à la transition énergétique. Puis ils s’engagent à effectuer un reporting régulier auprès des investisseurs sur l’utilisation des fonds, pour vérifier que l’obligation verte est utilisée à bon dessein.

Un marché encore marginal

Ce marché tout neuf, qui a débuté autour de 2012, reste encore marginal par rapport à celui des obligations traditionnelles, estimé aux alentours de 90 000 milliards de dollars dans le monde. En 2015, selon le rapport de Climate Bonds initiative pour la banque HSBC, 48 milliards de dollars de nouvelles obligations vertes ont été émises dans le monde. Le rapport chiffre le marché total des green bonds à 118 milliards de dollars et à 694 milliards de dollars en prenant en compte des obligations liées au climat mais non labélisées "green".

Le fait qu’un Etat commence à émettre pour son compte des green bonds devrait permettre de développer ce marché. Celui-ci n’a jusqu’à maintenant pas été utilisé par des Etats. Selon le ministère de l’Environnement, 32 % des émetteurs de green bonds sont des entreprises, 28 % des banques, 26 % des organismes publics (banques publiques, etc.) et le reste par des collectivités locales.
Les Etats comme la France se financent déjà assez largement, et à des taux très bas, grâce à des obligations traditionnelles. Les obligations de reporting peuvent s’avérer complexes à mener pour le budget de l’Etat. Le Trésor semble néanmoins prêt à franchir le pas, "sous réserve des conditions de marché".


Usine Nouvelle



2016/09/02

Vosges : Norske Skog va devenir producteur de biogaz

L'industrie papetière Norske Skoge à Golbey diversifie ses activités pour pallier la baisse mondiale de consommation de papier journal, en investissant 7,1 M€ dans une unité de production de biogaz, qui entrera en service fin 2017.

La production de biogaz sera issue de la valorisation des effluents de la station d'épuration de la papeterie dans un premier temps puis, dans une seconde phase avec un deuxième investissement, des déchets ménagers collectés sur le territoire d'Epinal.

Le site vosgien est moteur du cluster Green Valley, dédié à la valorisation de la filière bois. Il devrait prochainement s'enrichir de projets dans le secteur de la chimie verte. Par ailleurs, Norske Skoge devrait construire une bioraffinerie qui transformera la biomasse non alimentaire en glucose, pentose et lignine. L'objectif est de produire des biocarburants ou des bioplastiques. L'investissement est estimé à 50 millions d'euros et pourrait créer une quarantaine d'emplois.


Biomasse Conseil



2016/08/31

Biogaz : forte baisse de la puissance raccordée au premier semestre 2016

D'après le tableau de bord biogaz publié par le ministère de l'Environnement ce 31 août, 12 MW d'installations produisant de l'électricité à partir de biogaz ont été raccordés au cours du premier semestre de l'année : 4 MW au premier trimestre et 8 MW au deuxième trimestre. Ce qui représente une baisse de deux tiers par rapport au premier semestre 2015, alors que les cinq années précédentes avaient été relativement stables.


Actu-Environnement



2016/08/22

Renouvelables : le ministère de l'Environnement reconnait un développement insuffisant

Le rythme de développement des renouvelables en France n'est pas suffisant pour atteindre l'objectif européen de 23% de la consommation énergétique en 2020. L'éolien ainsi que la chaleur et le froid renouvelables affichent un retard conséquent.


Actu-Environnement



2016/08/22

Développement durable : une nouvelle norme ISO à destination de collectivités

L'organisation internationale de normalisation (ISO) a publié le 15 juillet une nouvelle norme : l'ISO 37101, Développement durable des communautés - Système de management pour le développement durable - Exigences et lignes directrices pour son utilisation.

Dans sa présentation de la norme, l'organisation estime que l'outil permettra d'aider les communautés à définir leurs objectifs de développement durable et à mettre en place la stratégie pour les atteindre.


Actu-Environnement



2016/08/22

Les régions doivent élaborer leur schéma biomasse avant février 2017

Le décret qui fixe le contenu des schémas régionaux biomasse et leur articulation avec la stratégie nationale est paru au Journal officiel. Etat et régions doivent les élaborer conjointement avant le 18 février 2017.


Actu-Environnement



2016/08/16

Résultats de l’appel à projet BCIAT

Source : www.developpement-durable.gouv.fr

En automne 2015, Ségolène Royal avait lancé le 8ème appel à projet du Fonds chaleur pour la biomasse, BCIAT (Biomasse Chaleur Industrie Agriculture Tertiaire).

Objectif : poursuivre le développement d’installations industrielles, agricoles et tertiaires assurant une production énergétique à partir de biomasse, couplées ou non à d’autres énergies renouvelables ou de récupération.

Les 10 projets lauréats ont été désignés par l’ADEME et Ségolène Royal et de nouveaux objectifs (arrêté du 24/04/2016) de développement des énergies renouvelables en France ont été fixés, notamment l’augmentation de 21% de la production de chaleur à partir de biomasse d’ici 2023.

Les 10 projets lauréats 2016

2016_08_10_Fonds_chaleur_2016_rassemblé

Bilan des Appels à projets BCIAT entre 2009 et 2016

Chiffres_cles_Fonds_Chaleur_2009a2016

 

Fonds chaleur_Secteurs concernes

Extrait du communiqué de presse, voir sur le site www.developpement-durable.gouv.fr.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le communiqué de presse du 3 août 2016 sur le Fonds chaleur et la nomination des 10 lauréats de l’appel à projet biomasse chaleur industrie agriculture tertiaire (BCIAT) 2016.


Réseaux de chaleur



2016/08/11

Epandage août 2016 (mise à jour)

La majorité des déchets organiques (effluents d'élevages, boues de station d'épuration, digestats...) sont épandus directement en agriculture. L'épandage bien qu'ayant de nombreux avantages (pratiques, économiques), nécessite une technicité importante autour de sa mise en oeuvre : quels stockages pour les matières à épandre, quels matériels d'épandage utiliser en fonction des caractéristiques des produits épandus.

L'encadrement réglementaire des pratiques d'épandage est détaillé dans cet article. Cet encadrement permet une limitation des différents impacts des épandages pouvant être positifs (pour les sols), mais également négatifs du point de vue sanitaires et environnementaux : Eléments traces métalliques, composés traces organiques, pathogènes et pollution de l'air.

L'intérêt économique de la filière est présenté autour d'une analyse des coûts des épandages, en fonction des produits épandus, des choix de mise en oeuvre, mais aussi de la taille de la station d'épuration.

Malgré un encadrement strict de l'épandage, les éléments de connaissance présentés dans cet article n'empêchent pas l'émergence de questions sur cette filière qui ne sont toujours pas résolues. 


ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2016/08/11

Gérer les déchets organiques sur un territoire août 2016 (mise à jour)

Mis à jour - Mis en ligne le : 11/08/2016 - Date d'édition : 01/08/2016

Parce que les filières biologiques plus que toutes autres ne sont pas indépendantes les unes des autres. Elles concernent souvent les mêmes flux, génèrent des produits qui ont souvent les mêmes destinations. Il est donc indispensable pour éviter des conflits d'approvisionnement ou d'usage des produits et pour éviter des choix économiques inadaptés de coordonner et de rationaliser sur un secteur donné la mise en place des différentes filières de gestion des déchets organiques.

Il est important de prendre en compte tous les déchets organiques, toutes les filières existantes et possibles, ainsi que tous les acteurs concernés.

Pour trouver des solutions cohérentes dans les domaines de la prévention, de la collecte, du traitement, de la valorisation des déchets organiques sur un même territoire, une organisation territoriale doit être mise en place, au sein de laquelle les collectivités ont tout intérêt :

  • à éviter les compétitions entre les différents traitements existant sur le marché
  • à essayer de leur trouver des complémentarités
  • et à encourager toutes les synergies possibles

ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2016/08/11

Chaleur issue de la méthanisation : de réelles opportunités

Nouveau - Mis en ligne le : 11/08/2016 - Date d'édition : 01/05/2016

La méthanisation se développe de plus en plus à la ferme et en collectivité pour produire de l'énergie renouvelable. Lors du montage d'un tel projet, il est essentiel d'optimiser l'installation d'un point de vue énergétique afin de répondre aux enjeux locaux.

Ce guide a pour objectif d'informer et d'orienter sur les différentes voies de valorisation de la chaleur produite par méthanisation. Il a été réalisé sur la base de retours d'expérience, d'exemples concrets et de données chiffrées fournis par des acteurs de terrain et des spécialistes du domaine. Il vous apportera une vision concrète et des pistes d'amélioration pour mieux valoriser la chaleur que vous produisez ou produirez.

En plus d'éléments généraux, ce guide comprend 13 fiches pratiques détaillant les différents usages de la chaleur. 


ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2016/08/09

L'ordonnance encadrant la production d'électricité renouvelable est publiée

L'ordonnance relative à la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables a été publiée le 5 août. Elle décline des mesures pour mieux intégrer les EnR au marché et au système électrique et revient sur les procédures d'appel d'offres.


Actu-Environnement



2016/08/04

Appel à projets pour la biomasse : dix lauréats composent le millésime 2016

Pour sa huitième édition, l'appel à projets BCIAT s'inscrivant dans le cadre du fonds chaleur récompense dix nouveaux projets. Il vise à promouvoir la production d'énergie à partir de biomasse.


Actu-Environnement



2016/08/04

Dynamic Bois : 19 nouveaux projets retenus

Le ministère de l'Environnement a désigné les lauréats de l'édition 2016 de l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) Dynamic Bois qui vise à accélérer l'utilisation du bois dans les chaufferies.


Actu-Environnement



2016/08/02

Biogaz : une extension de la durée des contrats d'achat en préparation

Après avoir revalorisé le tarif d'achat d'électricité issue du biogaz, l'Etat envisage d'allonger de cinq ans la durée des contrats d'achat pour les installations existantes. Une demande récurrente des professionnels qui convainc le régulateur.


Actu-Environnement



2016/08/01

Méthanisation : les tarifs d'achat n'ont plus la cote

Le nouveau mécanisme de soutien à la méthanisation prend forme. Pour les nouvelles installations de plus de 500 kilowatts (kW), il se traduira par un complément de rémunération accessible sur demande (en guichet ouvert) pour les stations d'épuration et les centres de stockage de déchet (ISDND) et en appel d'offres pour les sites agricoles et territoriaux.

Pour les installations inférieures à 500 kW, l'Etat envisage de maintenir un tarif d'achat d'électricité produite à partir du biogaz.


Actu-Environnement



2016/07/29

Energie renouvelable : feu vert à l'autoconsommation

L'ordonnance permettant de mettre en oeuvre l'autoconsommation d'énergie renouvelable a été publiée. Très attendue, elle encadre les installations destinées à consommer tout ou partie de leur production et permet une autoconsommation collective.


Actu-Environnement



2016/07/28

Etude au champ des potentiels agronomiques et méthanogènes des cultures intermédiaires à vocation énergétique

Nouveau - Mis en ligne le : 28/07/2016 - Date d'édition : 01/03/2016

Les Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique (CIVE) constituent une ressource essentielle au développement d'unité de méthanisation à la ferme. Insérées dans des rotations de trois cultures en deux ans, deux cultures alimentaires et une non alimentaire, elles assurent une couverture longue du sol et diminuent les risques environnementaux à l'interculture (lixiviation, ...). Toutefois leur valorisation en méthanisation est conditionnée par la variabilité des rendements des CIVE et leur coût de production.

Suite aux résultats du projet sur les CIVE à cycle court mené en 2012 par l'ADEME, Caussade semences et Méthaneva, un nouvel essai a été mené sur l'été 2013 pour tester des CIVE à cycle court et l'hiver 2013-2014 pour tester des CIVE à cycle long. Il avait pour but d'évaluer les caractéristiques agronomique, énergétique, économique et environnementale de différents couverts lors d'essais en plein champ sur 24 sites répartis sur la France entière. L'influence de la fertilisation a également été étudiée puisque certains sites ont amendé la moitié des parcelles d'essai.

Ainsi, 9 CIVE à cycle court et 3 CIVE à cycle long ont été testées. Les récoltes ont été faites par pesée géométrique entre Octobre et début Novembre pour les premières et sur le mois d'Avril pour les secondes. Les rendements agronomiques ont été déterminés pour chaque espèce et chaque site. Le pouvoir méthanogène de chaque couvert a été déterminé afin de définir le rendement énergétique de chaque CIVE. Le coût de production en ¤/tMS a été calculé pour chaque couvert. L'impact environnemental de chaque CIVE a été déterminé par Analyse de Cycle de Vie (ACV).

Au final, 3 couverts à cycle court et 2 couverts à cycle long ont été mis en avant. De manière plus générale, quel que soit le type de CIVE implanté, cycle court ou cycle long, il est important d'implanter au bon moment et au bon endroit pour obtenir un maximum de biomasse, c'est-à-dire un maximum d'énergie pour le coût de production le plus faible possible. 


ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2016/07/27

Stockage de gaz renouvelable : la recherche s'intéresse aux cavités salines

Un programme de recherche piloté par le BRGM étudie la possibilité de stocker les excédents d'électricité sous forme de gaz dans des cavités salines souterraines. Ce gaz vert pourrait accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables.


Actu-Environnement



2016/07/25

Biocarburants durables : la Cour des comptes européenne tacle les critères d'évaluation

La Cour des comptes européenne critique la fiabilité de la certification des biocarburants durables via des régimes volontaires reconnus par la Commission européenne. Elle pointe des lacunes dans la procédure.


Actu-Environnement



2016/07/20

Le pôle de compétitivité Fibres-Energivie n’oublie pas ses racines vertes

Le pôle de compétitivité Fibres-Energivie vient d'annoncer son nouveau plan d'actions pluriannuel. Il espère porter 40 projets de recherche et développement d'ici à 2018.

Le bâtiment oui, mais pas que. Le pôle Fibres-Energivie de l’Est, issu l’an dernier de la fusion des deux structures lorraine et alsacienne, ne renie pas les thèmes autres que la construction durable à laquelle il est identifié. Dans son plan d’actions pluriannuel décidé le 20 juin, la chimie verte (biomasse lignocellulosique), les fibres innovantes, les réseaux et flux d’énergie et l’économie circulaire occupent le même rang de priorité que les « processus et systèmes constructifs ». « Outre la transformation de co- et sous-produits, nous englobons dans l’économie circulaire l’éco-conception autour de notre programme CIM-Eco, ainsi que les projets d’écologie industrielle », précise Jean-Luc Sadorge, directeur général du pôle.

Dans le bâtiment, de plus, la rénovation énergétique tient une place essentielle, notamment dans la nouvelle initiative du pôle : la constitution d’une plate-forme d’accompagnement des entreprises locales au BIM (building information modeling), la « maquette numérique ». Trois chantiers de réhabilitation (deux maisons et une copropriété) contribuent à la mise en place d’une offre de services d’ici à 2018. « Le BIM s’inscrit dans la suite logique des programmes « 50 chantiers pionniers » puis « Je rénove BBC » que nous avons accompagnés en Alsace», poursuit Jean-Luc Sadorge.

Le pôle de 14 personnes a labellisé 31 projets de R&D l’an dernier, représentant un montant cumulé de 100 millions d’euros. Il veut accélérer sa cadence annuelle à 40 sur la période 2016-18.

Avis aux intéressés.

Mathieu Noyer


Biomasse Conseil



2016/07/16

Le mode de séchage du bois énergie, clé de sa fraîcheur et donc sa qualité

Article publié dans le Bioénergie International n°43 de mai-juin 2016

Installations de séchage de bûches et bois déchiqueté dans la Loire, photo Sylveo

Installations de séchage de bûches et bois déchiqueté dans la Loire, photo Sylveo

En matière de fourniture de bois-énergie pour les particuliers ou les petites et moyennes chaufferies, que ce soit en plaquettes ou en bûches, tout le monde connaît les problèmes d’humidité en hiver. Et il suffit souvent que l’hiver soit juste un peu plus rigoureux ou plus long que d’habitude pour qu’à un moment, il devienne impossible de trouver du bois sec, une situation qui empoisonne la vie des consommateurs et qui nuit fortement à la crédibilité de la filière.

Pour remédier à ce problème, deux écoles se côtoient chez les fournisseurs de bois-énergie : les adeptes du séchage naturel, avec fermentation pour les plaquettes et air libre pour les bûches, ou alors le séchage artificiel.

Chacune de ces philosophies présente des inconvénients économiques. Pour le séchage naturel des plaquettes, il faut de grandes surfaces couvertes afin de stocker tout ou partie des besoins de la période de chauffe, avec donc de forts besoins en investissement et en trésorerie. Pour le séchage naturel des bûches, il faut aussi une trésorerie solide car il faut conserver les bois de 6 à 12 mois minimum, en fonction de la période de préparation, et ensuite il faut les rentrer pour éviter qu’ils ne se dégradent.

Grilles de séchage Les Mergers por tous types de biomasse

Grilles de séchage Les Mergers pour tous types de biomasse

Pour le séchage artificiel, la difficulté vient également de l’investissement à consentir, pour le sécheur et le stockage, mais surtout pour la génération de chaleur. Mais à côté de ces inconvénients financiers qui se valent entre séchage naturel et artificiel, le séchage artificiel dégage pourtant un avantage contre lequel le séchage naturel ne peut rivaliser : la fraîcheur du produit.

Sur cette question, les réflexions sont encore bien timides dans la filière. En effet, alors que ce critère de consommation est communément pris en compte pour les biomasses alimentaires, il n’est quasiment jamais mis en valeur pour les biomasses énergétiques. Pourtant, de la même manière que des légumes ou de la viande se détériorent dans le temps selon leurs conditions de conservation, la biomasse humide fait de même.

Prenons le cas d’une bûche que l’on laisse sécher, selon certaines Bonnes Pratiques désuètes mais toujours promues, entre un et deux ans aux intempéries. Cette bûche, qui aura subi les outrages du temps, aura perdu une partie de son écorce, donc de son poids, aura été attaquée par les êtres xylophages (insectes, bactéries, champignons), et elle aura perdu une partie de ses éléments volatils (COV), tout au moins en surface, sous les effets combinés et répétés du soleil, de la pluie et du gel. Au final, elle aura perdu une partie non négligeable de son contenu énergétique de départ, alors qu’une bûche séchée artificiellement en quelques jours le restituera en presque totalité.

Cellule de séchage sur caillebotis, photo Sylvéo

Cellule de séchage sur caillebotis, photo Sylvéo

Prenons maintenant le cas des plaquettes forestières. Si le bois à déchiqueter est laissé à sécher avant déchiquetage de la même manière que les bûches dont nous parlions précédemment, alors il subira les mêmes affronts que les bûches et même plus car le diamètre de ce bois est souvent inférieur à celui des bûches, ce qui le rend plus vulnérable. Et ensuite s’ajoutera la perte due à la fermentation dans le stockage qui sera d’autant plus importante que sa durée sera longue.

Nous voyons donc clairement que les pratiques de stockage long engendrent des pertes de matière qui peuvent être importantes et que la fraîcheur constitue un repère de qualité fondamental, en particulier sur le contenu énergétique. Alors il est certain qu’aujourd’hui, les produits étant vendus soit au volume, soit au poids avec uniquement un contrôle éventuel d’humidité, le consommateur n’a aucune garanti du contenu énergétique effectif de ce qu’il a acheté. Et je n’ai pas insisté ici sur les conséquences d’aspect et de poussières du stockage long sur ces combustibles.

Malheureusement, nous disposons de bien trop peu d’études scientifiques pour illustrer plus précisément le propos, mais de telles études sont en cours en Scandinavie et nous en reparlerons dès qu’elles seront disponibles. En attendant, on ne peut qu’inviter les autorités à investir dans ce domaine de recherche, afin de rendre l’offre bois-énergie plus mature, à l’image de ce qui se fait fort bien dans l’agriculture et l’alimentation.

Frédéric Douard


Bioénergies International



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