Articles biomasse et filières vertes

Retrouvez ici notre sélection d'actualités concernant la biomasse et les filières vertes.

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2016/02/13

Mise à jour de l’inventaire de toutes les biomasses en France

Répartition des objectifs EnR 2020 en fonction des secteurs et types d’énergie, source France AgriMer - Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Répartition des objectifs EnR 2020 en fonction des secteurs et types d’énergie, source France AgriMer – Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

La directive européenne 2009/28/CE relative à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables (EnR) a incité les États membres à développer la part de ce type d’énergie dans leur bouquet énergétique. Dans son plan d’action national de 2010, la France s’était fixé un objectif à l’horizon 2020 de 23% d’EnR dans sa consommation finale d’énergie, dont la moitié issue de la biomasse. Cet objectif est conforté par la loi relative à la transition énergétique, promulguée en août 2015, qui porte la part des énergies renouvelables à 32 % de son bouquet énergétique en 2030 et à 40 % de la production d’électricité.

Dans ce cadre, le Ministère en charge de l’Agriculture a confié à FranceAgriMer la mise en place d’un Observatoire National des Ressources en Biomasse (ONRB), ayant pour objectif principal le recensement et l’estimation de ces ressources. Une première synthèse de l’ONRB, disponible sur le site de FranceAgriMer, a été publiée en novembre 2012.

Fin 2015 franceAgriMer a actualisé cette publication en mettant à jour certaines données et en présentant de nouveaux types de ressources (cultures utilisées dans la fabrication de biocarburants, déchets verts urbains, huiles alimentaires usagées). Cependant, cette nouvelle version électronique n’est que provisoire et devrait être enrichie en 2016 par des nouvelles données (actualisation des ressources en bois, premiers chiffres sur la chimie biosourcée et les biomatériaux). UN DOCUMENT TRES COMPLET !

Télécharger la version 2015 de l’inventaire


Bioénergies International



2016/02/12

8 mars 2016, les cultures de biomasse pour lutter contre l’érosion des sols

Bande ligneuse contre le ruissellement, photo RMT Biomasse

Bande ligneuse contre le ruissellement, photo RMT Biomasse

L’érosion des sols agricoles liée au ruissellement de l’eau est une problématique importante dans de nombreuses régions de grandes cultures. Pour lutter contre ce phénomène, les aménagements hydrauliques traditionnels peuvent être complétés par des bandes ligneuses. Elles sont implantées avec des cultures pérennes comme le miscanthus ou le taillis de saules ou de peupliers, dont la biomasse produite peut être valorisée économiquement. Cette journée permettra d’échanger sur la contribution de ces cultures biomasse à la lutte contre l’érosion des sols, sur la base d’expériences locales.

Le RMT Biomasse & Territoires organise une journée d’échanges : « Les cultures biomasse , un atout pour lutter contre l’érosion des sols » le mardi 8 mars 2016 à Belleville en Caux dans le département de la Seine-Maritime. Cette journée permettra d’échanger sur la contribution des cultures biomasse à la lutte contre l’érosion des sols sur la base d’expériences locales.

Programme

9h30 – Accueil

De 9h45 à 12 h30 : Retours d’expérience : problématiques rencontrées et solutions proposées localement

  • Ouverture par Samuel BOUQUET Agriculteur élu de la Chambre d’agriculture de Seine Maritime
  • Origine du problème d’érosion et principales méthodes de lutte Bastien LANGLOIS, Chambre d’agriculture de Seine-Maritime Jean-François OUVRY, Association Régionale pour l’Étude et l’Amélioration des Sols
  • La production des cultures ligno-cellulosiques et les spécificités de la conduite en bandes ligneuses par Alain BESNARD, Arvalis-Institut du Végétal et Dominique PLUMAIL, Cabinet d’Étude sur les Déchets et l’Énergie
  • Expérience en Pays de Caux : effets de bandes ligneuses (haies) sur le ruissellement et mise en oeuvre dans le projet INNOBIOMA par Bastien LANGLOIS, Chambre d’agriculture de Seine Maritime et Jean-François OUVRY, AREAS
  • Retour d’expérience sur le miscanthus en Alsace par Claire CUGNIERE, Chambre d’agriculture d’Alsace
  • Expérience en Nord-Pas de Calais : des diguettes de miscanthus comme solution alternative par François DERANCOURT, Chambre d’agriculture de région Nord-Pas de Calais

Matinée animée par Marie-Laure Savouré, Agro-Transfert Ressources et Territoires

Échanges autour d’un repas

De 14h30 à 16h30 

  • Visite des bandes ligneuses mises en place sur l’exploitation et témoignage de Ludovic DUFOUR
  • Présentation du matériel de mesure du ruissellement de l’AREAS
  • Échanges autour de posters

Télécharger le PROGRAMME et BULLETIN d’INSCRIPTION

Contacts : 
RMT Biomasse

www.biomasse-territoire.info


Bioénergies International



2016/02/12

La petite méthanisation, guide pour les décideurs politiques

Ce guide synthétise les avantages environnementaux, énergétiques ou de développement rural dans différents pays sur la méthanisation à petite échelle (MPE). Le projet BioEnergy Farm 2 a pour objectif de convaincre les décideurs de chaque pays de l’intérêt de ce type de méthanisation dans le cadre d’un développement durable. 

En savoir plus ; © www.bioenergie-promotion.fr

Voir le site du projet : www.bioenergyfarm.eu/fr

Source : www.bretagne.synagri.com


Biomasse-territoire.info



2016/02/12

Etude sur la faisabilité d'un couplage de production de biogaz et de spiruline

Face à la multiplication des projets de couplage d'unité de méthanisation et d'atelier de spiruline afin de valoriser la chaleur dégagée par le moteur de cogénération, l'ADEME a souhaité mieux cerner l'intérêt et les limites de cette association.

Cette étude apporte des éléments de repères aux porteurs de projet, sous forme de données, de références et de modèles qui aideront les néophytes à interroger leurs partenaires et à arrêter les caractéristiques de leurs projets. Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par : DECID & RISK et ESETA.

Télécharger l'étude


Biomasse-territoire.info



2016/02/11

Enjeux de la valorisation de la biomasse non sylvicole en matériaux biosourcés

Le cabinet BIO by DELOITTE et la société de recherche Fibres Recherche Développement (FRD) viennent de publier pour le compte de FranceAgriMer une étude sur les enjeux de la valorisation de la biomasse non sylvicole en matériaux biosourcés.

Elle offre un panorama général puis une étude de cas pour quatre types de matériaux (analyse des flux de matière, des logiques d’acteurs et des freins et leviers au développement des matériaux biosourcés).

Télécharger l'étude

www.franceagrimer.fr


Biomasse-territoire.info



2016/02/10

Appel à projets « Green Tech » : 14 premiers objets innovants

Appel à projets « Green Tech » : 14 premiers objets innovants

Optimiser à distance son chauffage, faciliter son transport, mais aussi être mieux informé des risques naturels… Autant de services possibles grâce au numérique.

Ségolène Royal et Emmanuel Macron ont annoncé mardi matin la création d’un incubateur « Green Tech » au sein du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

En accompagnant 50 start-up sur des projets de transition écologique, les ministres ont souhaité faciliter le développement de 14 nouveaux services et usages pour les citoyens :

Économies d’énergie : 

1. Compteur individuel de chauffage dans le logement collectif suite à l’adoption de l’individualisation des frais de chauffage dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, 4 millions de compteurs à installer.

2. Objet connecté et application liés aux compteurs intelligents (électricité et gaz) permettant la réduction de la facture énergétique des ménages.

3. Numérisation de l’éclairage public.

Énergies renouvelables :

4. Application favorisant l’autoconsommation et l’effacement chez les particuliers.

Bâtiment : 

5. Carnet numérique de suivi et d’entretien des bâtiments et logements qui centralise les différentes données : diagnostics, plans et travaux de performance énergétique (loi de transition énergétique pour la croissance verte).

Transport :

6. Application de recensement et de partage des services liés au véhicule électrique.
7. Solution de géolocalisation en temps réel facilitant l’accès aux transports publics et privés aux citoyens, par territoire, prenant en compte état du trafic, qualité de l’air…

Risques :

8. Système participatif d’alerte en cas de catastrophe naturelle.

Économie circulaire :

9. Répertoire numérique des compositions des produits en vue de faciliter leur réutilisation ou leur recyclage.
10. Calculateur individuel du volume de déchets pour l’optimisation de la collecte.

Santé et environnement :

11. Détecteur (reconnaissance et mesure) des pesticides dans les fruits et légumes.
12. Calculateur individuel de qualité de l’eau, de l’air et du niveau sonore dans l’habitat et les espaces collectifs.

Biodiversité : 

13. Annuaire numérique d’impact sur la biodiversité par territoire des aménagements publics et privés.
14. La grande application de la biodiversité dans les territoires : inventaire, gestes écoresponsables…

Pour permettre aux startup de concrétiser leurs projets rapidement, Ségolène Royal et Emmanuel Macron lancent aujourd’hui un incubateur au sein du ministère de l’Ecologie :

- L’émergence de projets innovants : l’incubateur est ouvert aux startup qui proposent des solutions répondant aux objectifs de la loi de transition énergétique et la loi de reconquête de la biodiversité ;
- La méthode du dialogue environnemental : les entrepreneurs seront identifiés grâce aux événements créatifs organisés par le ministère (hackathons, concours d’innovateurs…) ;
- Une communauté de 50 projets : ils seront sélectionnés par un jury présidé par Ségolène Royal et des personnalités reconnues, issues des secteurs de l’écologie et du numérique ;
- Des financements adaptés : chaque startup sera soutenu à hauteur de 150 000 € (fonds de pré-amorçage). Les projets les plus prometteurs bénéficieront d’un second financement pouvant aller jusqu’à 500 000 euros.
- Un accompagnement sur plusieurs mois : l’incubateur bénéficiera des ressources techniques du ministère et de ses opérateurs (écoles d’ingénieur, Ademe, IGN, Météo-France, MNHN…) ;
- L’ouverture et la valorisation des données : le ministère de l’Ecologie dispose de 10 millions de données qui seront mises à la disposition des 50 startup. Ces ressources permettront d’identifier les services du quotidien pouvant être améliorés par le numérique ;
- Un concours pour les écoles du ministère : 5 projets proposés par des élèves pourront également intégrer l’incubateur pendant 9 mois.

( Src - CP - MEEDDAT )


Enerzine.com



2016/02/09

Programme "1000 chaufferies bois pour le milieu rural"

Le programme "1000 chaufferies bois pour le milieu rural" a été lancé" au début de l'année 2007. Cette initiative ambitieuse, portée par les communes forestières, prévoit l'accompagnement des maîtres d'ouvrage pour permettre l'installation de 1000 nouvelles chaufferies bois jusqu'en 2012.

Par les conventions signées avec l'IFFC, le Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation de la Pêche de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire et l'ADEME soutiennent cette démarche pour permettre la coordination nationale du programme et la mise au point d'outils techniques, juridiques et financiers en vue d'atteindre les objectifs fixés.

L'innovation du programme tient dans un accompagnement territorial qui devra faciliter l'installation de nouvelles chaufferies mais aussi dans la prise en compte des possibilités d'approvisionnement en plaquettes forestières locales.

Télécharger le document.


ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2016/02/01

La valorisation énergétique des bois de vergers en basses tiges

Chantier de récolte de bois-énergie sur un vergers en basses tiges, photo FD CUMA BN

Chantier de récolte de bois-énergie sur un vergers en basses tiges, photo FD CUMA BN

40 %, c’est la surface de vergers en basses tiges que concentre la région Basse-Normandie sur le territoire national, ce qui la classe nettement en tête pour ce type de peuplement. La conduite des pommiers en basses tiges se différencie par son exploitation et son caractère intensif qui nécessite un renouvellement des arbres tous les 25 à 30 ans. Contrairement à la conduite traditionnelle en hautes tiges, les vergers de pommiers en basses tiges connaissent une augmentation constante de leurs surfaces pour atteindre 5 250 ha et près de 1 300 exploitations sur la Basse-Normandie selon le recensement Agreste de 2010.

Quel débouché pour le bois ?

16 000 tonnes par an, c’est le potentiel de bois humide qu’il est possible de produire sur la région, si l’on considère que chaque année 200 ha sont renouvelés et qu’un hectare produit en moyenne 80 tonnes de bois. Ce gisement est loin d’être négligeable comparé à la consommation annuelle des chaufferies collectives bas-normandes qui s’établit à 120 000 tonnes en 2015 soit près de 15 % des besoins en combustible.

Rappelons que le bois produit à partir des pommiers en basses tiges est généralement de qualité inférieure à de la plaquette forestière notamment en terme de granulométrie. Pour cela, il doit exclusivement être dirigé vers des chaufferies de forte puissance.

Optimiser la productivité des chantiers

Les étapes de valorisation des bois de renouvellement des vergers en basses tiges, FDCUMA BN

Arracher, couper, ranger en un seul passage

Afin d’améliorer la productivité des chantiers de production de bois-énergie à partir de vergers en basses tiges, il est possible de réaliser trois opérations en un seul passage. Equipé d’un coupeur abatteur de type cisaille, l’opérateur de la pelle mécanique sur chenilles enchaîne trois étapes :

  • Tout d’abord en pinçant le tronc sans le sectionner afin d’arracher l’arbre entier.
  • L’arbre toujours maintenu dans la mâchoire est sectionné par la lame. La souche est déposée sur place ou idéalement, directement dans une benne agricole.
  • Enfin, les troncs sont déposés par groupes, généralement par quatre pour optimiser la reprise et limiter les déplacements de la déchiqueteuse.

Déchiqueter

Une fois les pommiers mis en andains et rassemblés par quatre, le déchiquetage est réalisé avec une grosse grille (80-100 mm). Les débits de chantiers observés sont en moyenne de 50 m³/heure, par exemple avec la déchiqueteuse de la cuma Innov’61, une Noremat, Valormax 42-100 entraînée par un tracteur de 250 cv.

«L’abattage mécanisé permet de garantir l’absence de terre et de cailloux lors du déchiquetage. Celui-ci s’effectue au rythme de 50 m³ heure, soit environ 150 pommiers», précise Sébastien Leveillé, chauffeur de la déchiqueteuse de la cuma Innov’61.

 

Déchiquetage par la Cuma Innov’61 lors du renouvellement d’un verger en basses tiges, photo FD CUMA BN

Déchiquetage par la Cuma Innov’61 lors du renouvellement d’un verger, photo FD CUMA BN

Évacuer et stocker temporairement

Le bois déchiqueté peut ensuite être évacué du chantier. Le transport ne diffère pas d’un chantier de déchiquetage de bois bocager. Deux notions sont cependant importantes à intégrer : le nombre de bennes et leur capacité.

  • Le nombre de bennes : jusqu’à deux kilomètres du lieu de stockage temporaire du bois déchiqueté et un débit compris entre 40 et 60 m³ par heure, deux bennes sont suffisantes. Au-delà, une troisième sera nécessaire pour éviter les ruptures de déchiquetage. La capacité des bennes aura également une incidence, un volume de 25 m³/benne est adapté. Des rehausses peuvent permettre d’atteindre plus de 30 m³.
  • Les bennes, comme le matériel de manutention, doivent être exemptes d’indésirables : pierres, terres, effluents… La qualité du combustible doit être prise en compte dans toutes les étapes du chantier.

Stockage provisoire de bois-énergie produit sur un verger en basses tiges, photo FD CUMA BN

Stockage provisoire de bois-énergie produit sur un verger en basses tiges, photo FD CUMA BN

Recharger

Chargement pour livraison, photo FD CUMA BN

Chargement pour livraison, photo FD CUMA BN

Le chantier touche à sa fin, le bois peut être rechargé à l’aide d’un chargeur télescopique équipé d’un godet de grosse capacité, de type godet à céréales. Le transport vers les chaufferies de fortes puissance s’effectue généralement en camion à fond mouvant de 90 m³.

Quel devenir pour les souches ?

Encore peu développé, le broyage des souches permet de valoriser un sous-produit encombrant et qui termine souvent son existence dans un coin de parcelle. Plusieurs étapes sont cependant nécessaires pour cela.

Le passage des souches dans un broyeur lent permet de déchiqueter celles-ci. Le problème reste la quantité de terre incorporée au produit. Pour y pallier, un passage dans un crible est indispensable. Ces deux opérations ajoutées à une manutention parfois importante compliquent la rentabilité de l’opération.

Broyage de souches avec broyeur lent Doppstadt DW 3060, photo FD CUMA BN

Broyage de souches avec broyeur lent Doppstadt DW 3060, photo FD CUMA BN

Des volumes significatifs sont impératifs pour équilibrer les charges avec les produits liés à la vente du combustible.

Accompagnement

Andain de souches après déchiquetage des arbres, photo FD CUMA BN

Andain de souches après déchiquetage des arbres, photo FD CUMA BN

La fédération des cuma de Basse-Normandie accompagne le développement de la filière bois-énergie depuis plus de dix ans. Avec la demande croissante des agriculteurs pour des chantiers clé en main (abattage, déchiquetage, évacuation et commercialisation), la fédération des cuma propose des références techniques sur des chantiers atypiques. Ces documents permettent aux propriétaires de vergers en basse-tiges de valoriser économiquement le renouvellement de leur peuplement. Ces références donnent des pistes pour améliorer la productivité de ce type de chantier qui doit être performant pour limiter le coût de revient à la tonne produite et permettre aux agriculteurs de dégager une marge.

Contact : Fédération des cuma de Basse-Normandie
François-Xavier BABIN – Animateur & conseiller bois-énergie
109 rue d’Argentan – BP 33 – 61001 Alençon cedex
02 33 80 82 95 – 06 30 66 81 35 – francois-xavier.babin@cuma.fr
www.basse-normandie.cuma.fr

Télécharger le fiche-guide de la Fédération des cuma en pdf


Bioénergies International



2016/02/01

La collecte des déchets à la croisée des chemins

Objectifs de recyclage en hausse, velléité des éco-organismes, budget serré pour les collectivités… Plusieurs facteurs concourent à une mutation des schémas et modes de collecte des déchets en France.

Si celle-ci sera lente et complexe, les réflexions sont d'ores et déjà lancées.


Actu-Environnement



2016/01/30

Guide pour la production d’agro-combustibles à destination des agro-industries

Succelog – Projet européen pour promouvoir la création de plateformes logistiques de la biomasse par les agro-industries, vient de publier le « Guide pour la production d’agro-combustibles à destination des agro-industries »

Ce premier guide donne les informations de base nécessaires à prendre en compte avant de démarrer une nouvelle activité liée à la biomasse solide. Il développera l’évolution de la consommation de biomasse dans l’Union Européenne, les coproduits agricoles utilisés pour l’énergie, le concept d’un centre agro-industriel à travers la chaine d’approvisionnement et le développement de schémas durables dans l’approvisionnement en biomasse ainsi que des exemples d’installations types dans les pays européens.


Biomasse-territoire.info



2016/01/29

Évaluation des ressources disponibles en France - edition 2015

L’Observatoire National des Ressources en Biomasse (ONRB) a publié en ce début 2016 une version actualisé du recensement et des estimations des ressources en biomasse en France.

De nouveaux types de ressources tels que les cultures utilisées dans la fabrication de biocarburants, déchets verts urbains, huiles alimentaires usagées y figurent.

Cette version sera enrichie courant 2016 par des nouvelles données d’actualisation des ressources en bois, ainsi que des premiers chiffres sur la chimie biosourcée et les biomatériaux.

L'Observatoire national des ressources en biomasse ÉDITION 2015.

© FranceAgriMer


Biomasse-territoire.info



2016/01/28

Atlas 2016 des 1200 sites de production ou valorisation de biogaz

Atlas publié dans le Bioénergie International n°41 de janvier-février 2016

Bioénergie International n°41_Janvier 2016_Atlas biogaz web

Le magazine Bioénergie International vient de publier la mise à jour 2016 de son atlas des sites de production ou valorisation professionnelle de biogaz : une centaine de références y ont été ajoutées par rapport à 2015. Cet Atlas 2016 présente ainsi 1201 sites de projets en service ou en cours de réalisation dans les pays francophones.

Sur la carte deux couleurs permettent de distinguer les installations de type épuration ou industrielles (en bleu) et les unités agricoles ou territoriales (en rouge). Les sites de méthanisation domestique, nombreux en Afrique, ne figurent pas dans cet atlas. Dans le magazine, des tableaux détaillent les informations de capacités, puissances, équipements et année de mise en service.

Les installations de type agricole ou territorial sont au nombre de 677 : 511 sites en France, 122 en Belgique, 29 en Suisse, 10 au Luxembourg et 5 au Canada.

Pour ce qui concerne les installations industrielles, sur stations d’épuration ou encore sur captages de gaz de décharge avec valorisation, vous retrouverez les détails de 399 sites en France, 99 en Belgique, 23 au Canada, 9 au Maroc, 7 en Suisse, 2 au Luxembourg, 3 sur l’île Maurice et 1 en Tunisie.

La répartition entre sites d’injection et cogénération en France est la suivante : 94 projets en injection et 761 en cogénération. Les 346 installations restantes valorisent le biogaz à l’aide de chaudières.

Les données sont classées par département pour la France, et par pays pour le reste de la francophonie. Les abréviations utilisées pour distinguer le type des installations sont les suivantes : AGRicole, TERritorial, CET pour centre d’enfouissement technique, STEP pour station d’épuration, et OM pour les sites de valorisation des ordures ménagères par tri mécanobiologique.

Merci à tous ceux dont les informations ne seraient pas totalement exactes, de nous faire passer leurs
précisions pour l’édition 2017 à fbornschein@bioenergie-promotion.fr

François Bornschein

Pour consulter la liste des 1200 sites de production ou de valorisation professionnelle de biogaz, voir le Bioénergie International n°41 de janvier-février 2016.


Bioénergies International



2016/01/22

L'industrie du caoutchouc se prépare aux matières biosourcées et recyclées

Des recherches sont menées pour incorporer des matières biosourcées et recyclées dans les élastomères. Les industriels s'inquiètent de leur approvisionnement en latex et produits pétrochimiques. D'autant que le gaz de schiste leur est défavorable.


Actu-Environnement



2016/01/20

Methaniseur.com rend accessible la méthanisation au plus grand nombre

Article paru dans le Bioénergie International n°41 de janvier-février 2016

Digesteur et post-digesteur en béton d’une unité de méthanisation réalisée par Patrick Blanchet, photo Methaniseur.com

Digesteur et post-digesteur en béton d’une unité de méthanisation réalisée par Patrick Blanchet, photo Methaniseur.com

La SAS Methaniseur.com est spécialisée dans la construction et la rénovation d’unités de méthanisation. Elle propose par ailleurs une technologie innovante pour les projets de petite méthanisation : un digesteur piston, compact et en kit modulable. Entretien avec Stéphane Fougères, directeur général de ce nouvel acteur français de la méthanisation.

Bioénergie International : présentez-nous l’activité de methaniseur.com.

Stéphane Fougères : nous sommes un constructeur d’unités de méthanisation basé à Strasbourg. Nous assemblons et rénovons des unités traditionnelles en optimisant leur fonctionnement. Pour cela nous y joignons la technologie de préparation des intrants de l’entreprise Incorporateur-biogaz.com, également basée dans la capitale alsacienne.

BI : vous vous présentez comme un assemblier. Avec quels partenaires travaillez-vous ?

SF : nous travaillons avec des partenaires reconnus dans le secteur du biogaz pour leur sérieux et leur expertise, et ce afin de parvenir au meilleur résultat possible. Les cuves en béton des digesteurs et post-digesteurs sont construites en respectant les normes environnementales et qualité les plus strictes grâce à la technologie brevetée de l’entreprise belge Bio-Dynamics. Les gazomètres, obligatoirement en double membrane, sont fournis par le néerlandais MSE (Membrane System Europe), dont Methaniseur.com est devenu le distributeur officiel en France. Les blocs de cogénération (Man, Liebherr, Schendong, etc.) sont proposés et dimensionnés en fonction des spécificités de chaque projet, selon leurs caractéristiques (prix, rendement, longévité…).

Construction de cuves traditionnelles en béton, photo Bio-Dynamics

Construction de cuves traditionnelles en béton, photo Bio-Dynamics

Nous sélectionnons également les meilleurs matériels périphériques, voire nous les construisons selon notre propre cahier des charges lorsque les offres du marché ne semblent pas optimales : citons les filtres à charbon, torchères, brasseurs et agitateurs, citernes souples de stockage de digestat.

BI : quelles sont les particularités de votre offre en méthanisation traditionnelle ?

SF : Methaniseur.com fait construire les digesteurs et post-digesteurs en cuves béton de façon monolithique. Leur dimensionnement est calculé en fonction de la quantité des intrants à traiter et leur édification se fait au moyen de coffrages sans entretoises. Le système de coffrage permet de couler le béton en une seule fois sur toute la circonférence. Ces cuves sont ainsi réalisées sans joint, ce qui assure une étanchéité parfaite. Le réseau de chauffage est intégré directement dans le béton ou dans les radiers du digesteur. L’isolation extérieure et le revêtement anticorrosion intérieur des digesteurs se font simultanément à l’édification.

Cette technologie est particulièrement bien adaptée pour la méthanisation thermophile qui s’opère à 55°C. Ce procédé permet une vitesse de croissance accrue de la flore microbienne et par conséquent un temps de séjour réduit de la matière dans le digesteur. Ce procédé est également réputé plus hygiénisant du point de vue de l’élimination des germes pathogènes.

Methaniseur.com offre également un système de télégestion avec de multiples capteurs qui recueillent le maximum d’informations sur le processus. Celles-ci sont analysées au siège de l’entreprise et transmises au client de manière à déterminer au mieux la quantité de matière à incorporer dans le digesteur pour maximiser la production d’énergie et à anticiper les éventuelles casses matérielles.

Nous réalisons également des rénovations de méthaniseurs existants. Le système d’incorporation est alors équipé du procédé de préparation des intrants Smoothie destiné à améliorer la production de biométhane et à régler des problèmes : élimination des indésirables, besoin d’accepter un taux de matières sèches plus élevé. Les cuves sont mieux isolées, tandis que le moteur est remplacé et sa puissance accrue. À un gazomètre simple peau est substitué une bâche double-peau bien plus solide, plus étanche et plus sécurisante. Les unités ne disposant pas encore de filtre à charbon et de torchères en sont alors dotées, afin de les mettre aux normes ICPE.

Methaniseur.com s’attache à ce que, point par point, les unités de méthanisation créés ou rénovées soient améliorées, plus rentables, plus sûres et plus écologiques.

BI : qu’a Methaniseur.com de plus qu’un assembleur traditionnel ?

SF : Methaniseur.com innove dans le domaine de la méthanisation compacte en développant un digesteur piston d’un nouveau genre. Réalisé en kit modulable métallique aménagé de manière à ressembler à un petit bâtiment, ce digesteur a pour but de rendre la méthanisation accessible aux agriculteurs et aux éleveurs ne disposant pas de suffisamment d’intrants pour s’équiper d’une unité traditionnelle dotée de cuves en béton.

Vue en coupe du digesteur piston compact en Kit modulable de Methaniseur.com

Vue en coupe du digesteur piston compact en Kit modulable de Methaniseur.com

Le procédé du piston permet de faire cheminer la matière progressivement dans le digesteur. Un système d’entraînement (une vis sans fin dotée de bras) la fait transiter de l’entrée vers la sortie du digesteur. Cette technique permet de contrôler précisément le temps de séjour dans le digesteur et de s’assurer que la matière sortante a exprimé la totalité de son pouvoir méthanogène. Le principal avantage du digesteur piston est de permettre de traiter des taux élevés de matières sèches. Les mouvements du brasseur et le déplacement de la matière empêchent que des croûtes se forment et que des sédiments se déposent, comme cela est souvent le cas dans des digesteurs classiques en béton.

Les modules du digesteur piston se connectent les uns aux autres afin d’offrir le volume désiré. Cette modularité permet de s’adapter au mieux aux différents besoins de puissance, voire de faire évoluer la dimension du digesteur dans le temps en cas d’accroissement de la quantité d’intrants à traiter. La conception en kit a surtout pour avantage de diminuer les coûts de fabrication et d’installation. En effet, les modules sont préconstruits en usine et peuvent être assemblés en moins d’une semaine par une équipe réduite. Le coût d’investissement est donc réduit et rend possible et rentable la méthanisation dès 36 kWé installé.

Vue du digesteur piston compact en kit modulable de Methaniseur.com

Vue du digesteur piston compact en kit modulable de Methaniseur.com

L’aspect extérieur du digesteur piston, un petit bâtiment agricole ou une petite maison, lui permet de s’insérer harmonieusement dans son environnement.

BI : pour conclure, quelles sont les ambitions de Methaniseur.com ?

SF : methaniseur.com est une entreprise innovante qui a pour but de rendre la méthanisation la plus simple et la plus efficace possible. Ses clients peuvent choisir entre une technologie traditionnelle (les cuves en béton) plutôt destinée aux unités de grande puissance et une technologie réfléchie (le digesteur piston) pour accélérer le développement de la méthanisation compacte (entre 36 et 150 kWé). Les rénovations réalisées par l’entreprise contribuent également à accroître les potentialités des méthaniseurs. Les différentes activités de Methaniseur.com ouvrent donc de nouvelles perspectives de croissance à la filière du biogaz. Et nous envisageons d’ailleurs d’étendre notre activité à l’étranger.

Contact : Methaniseur.com
20, Avenue du Neuhof – 67100 Strasbourg – 03 67 08 61 08
contact@methaniseur.comwww.methaniseur.com


Bioénergies International



2016/01/20

Triple valorisation pour le biogaz du Haut-Pays d’Artois

Article paru dans le Bioénergie International n°41 de janvier-février 2016

Le module de cogénération Schnell avec son désulfureur au premier plan à gauche, photo F. Douard

Le module de cogénération Schnell avec son désulfureur au premier plan à gauche, photo F. Douard

La Sas Biogaz du Haut-Pays est située dans le village de Thiembronne, aux confins du Haut-Artois et du Boulonnais, une région aux plateaux calcaires largement entaillés de vallées étroites. L’altitude de la commune y varie entre 75 et 200 m. Située à l’ouest du département du Pas-de-Calais, cette région est balayée par les vents venant du littoral et c’est là un secteur très propice à l’énergie éolienne. Elle abrite d’ailleurs depuis 2008 autour de Fruges, à quelques km de Thiembronne, le plus grand parc éolien de France avec 70 machines de 2 MW chacune. Et ce territoire, qui est aussi celui de la célèbre bataille d’Azincourt dont les britanniques viennent de célébrer le 500ème anniversaire en 2015, devrait héberger très prochainement 30 nouvelles machines de 3 MW, portant la puissance totale du parc à 155 MWé. C’est dans ce contexte très « énergie renouvelable » que la famille Pruvost vient d’investir dans une unité de méthanisation agricole pour produire, tout comme les éoliennes voisines, de l’électricité écologique.

Le projet de méthanisation est né en 2010 dans l’exploitation agricole de Dominique Pruvost et de sa sœur Véronique Lefort, associés du GAEC du Bourguet. Une production laitière de 1,2 million de litres avec 130 vaches traites accompagne une production d’herbe, de blé, d’orge, de maïs grains et ensilage, et colza…

… pour lire la suite, consulter le Bioénergie International n°41 de janvier-février 2016


Bioénergies International



2016/01/20

Chiffres clés des énergies renouvelables – édition 2015

par Pôle Réseaux de Chaleur - Cerema

Repères - décembre 2015

Chiffres clés EnR – décembre 2015

« la France a gravé, dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte adoptée le 22 juillet, l’objectif de porter la part des énergies renouvelables dans sa consommation brute à 32 % en 2030. »

Le rapport réalisé par le CGDD en décembre 2015 rappelle succinctement les objectifs que s’est fixé la France dans la loi de transition énergétique avant de dérouler les chiffres clés des énergies renouvelables sur notre territoire.

Plus d’information sur le site http://reseaux-chaleur.cerema.fr


Réseaux de chaleur



2016/01/19

Quoi de neuf concernant les digestats de méthanisation ?

Article d’Adeline Haumont et Jeanne Lencauchez de l’association AILE, paru dans le Bioénergie International n°41 de janvier-février 2016

Prélévement VALDIPRO photo AILE

Prélévement VALDIPRO photo AILE

La valorisation des digestats de méthanisation est dans certains secteurs un des points clés de la faisabilité et de la réussite des projets. La filière biogaz a identifié cette problématique dès les débuts de la filière et c’est pourquoi AILE, en partenariat avec les Chambres d’agriculture de Bretagne, TRAME et l’AAMF, a travaillé de 2012 à 2015 sur le programme VALDIPRO. L’année 2015 a également été l’occasion de nombreux échanges avec des acteurs d’autres pays européens du secteur des fertilisants organiques et des digestats, dans le cadre du programme BIOREFINE. Alors, quoi de neuf du côté des digestats, et quels freins règlementaires subsistent-ils toujours ?

Des avancées dans la connaissance des digestats
Le programme VALDIPRO (acronyme de VALorisation des DIgestats de méthanisation agricole en tant que PROduits fertilisants) a été financé par le CAS-DAR (le compte d’affectation spéciale pour le développement agricole et rural est une taxe sur le chiffre d’affaires des exploitants agricoles) pour avancer sur la question de mise en marché des digestats de méthanisation agricole. Un des objectifs premiers était d’améliorer la connaissance sur la qualité des digestats, en intégrant la variabilité des intrants et des procédés de traitement.

Dans le cadre du programme, quatre campagnes d’analyses ont été menées…

… pour lire la suite, consulter le Bioénergie International n°41 de janvier-février 2016


Bioénergies International



2016/01/19

Le Turbo Séparateur, solution de déconditionnement avant la méthanisation

Article paru dans le Bioénergie International n°41 de janvier-février 2016

Dernière installation de Turbo Séparateur en France, photo Hantsch

Dernière installation de Turbo Séparateur en France, photo Hantsch

Depuis 2012 en France, la loi oblige à la valorisation des biodéchets par les producteurs professionnels les plus importants. Parmi les solutions, figurent le compostage, mais surtout la méthanisation qui permet, en plus du retour, la production d’énergie renouvelable sous forme de biogaz. Producteurs et détenteurs de biodéchets doivent donc désormais, selon l’article 541-21-1 du code de l’environnement, trier et valoriser la matière organique contenue dans leurs déchets d’activité. L’entrée en application de cette mesure a commencé graduellement depuis 2012, pour une entrée en application complète en 2016 (Arrêté du 12 juillet 2011).

C’est dans cette perspective que la société Hantsch propose aujourd’hui la solution du déconditionneur Turbo Séparateur d’Atritor. Il est fabriqué par la société Atritor Limited de Coventry au Royaume-Uni, une société qui conçoit et fournit des équipements et des installations pour les industries de production depuis plus de 90 ans. De son côté, de par son expérience en compostage et en préparation des matières organiques, Hantsch souhaitait proposer une solution clé en main fiable à ses clients.

Pourquoi choisir le Turbo Séparateur d’Atritor ?

Le déconditionneur d’Atritor sépare les produits des emballages en vue de leur élimination ou de leur recyclage. C’est un équipement robuste, pratique d’exploitation et d’entretien. Il est très polyvalent et s’adapte à la grande variété des produits à désemballer.

Exemple de déchets traités par le Turbo Séparateur

Exemple de déchets traités par le Turbo Séparateur

Sans broyage, grâce à une combinaison de forces centrifuges (un flux d’air et une action mécanique), jusqu’à 99% des matières sèches ou liquides peuvent être retirées de leur emballage.

Le Turbo Séparateur est capable de séparer les matières issues de quasiment tous les types d’emballages et de contenants, hormis le verre. En une seule manipulation et sans ajout d’eau inutile, la matière organique sèche, liquide ou pâteuse est déconditionnée des canettes, conserves, emballages plastiques, aluminium, papier ou carton.

Le Turbo Séparateur garantie une excellente qualité des matières désemballées, sans fraction des contenants, et avec une faible consommation d’énergie. Il est idéal pour traiter les biodéchets des magasins, les refus industriels et logistiques, les biodéchets de restaurations collectives, notamment dans le cadre de la loi de valorisation des déchets alimentaires.

Schéma d'une installation de Turbo Séparateur Atritor

Caractéristiques

  • Équipements fabriqués sur mesure avec entrées et évacuations différentes pour répondre aux exigences de séparation spécifiques.
  • Réglages simples des outils et de la vitesse de rotation pour optimiser le taux de séparation selon les produits.
  • Fonctionnement à sec ou avec ajout de liquide selon la destination des produits et la siccité demandée : méthanisation, compostage, alimentation animale ou recyclage industriel.
  • Plusieurs modèles sont disponibles afin de répondre au mieux à la demande : de 1 tonne heure à 25 tonnes / heure de rendement.

 

Matière organique récupérée, photo Atritor

Matière organique récupérée, photo Atritor

Le parc de Turbo Séparateurs

À ce jour, sur les 130 livrés dans le monde, 6 Turbo Séparateurs sont en fonctionnement en France et le 7ème est en cours d’installation. Sur ces installations françaises, 6 sont sur des installations appartenant à des groupes de gestion de déchets et un est sur un site de méthanisation agricole.

Pour en savoir plus :


Bioénergies International



2016/01/19

Le retour du bois énergie, une tendance lourde depuis 40 ans

Editorial du Bioénergie International n°41 de janvier-février 2016

En Suède, depuis 2012, 51 % de la consommation énergétique provient d’énergies renouvelables et notamment du bois, photo Frédéric Douard

En Suède, depuis 2012, 51 % de la consommation énergétique provient d’énergies renouvelables et notamment du bois, photo Frédéric Douard

Le bois, énergie première de l’humanité, a été délaissé au cours des siècles derniers par de nombreux secteurs d’activités des sociétés industrielles. Pourtant depuis 40 ans et le début de la prise de conscience des limites des énergies fossiles, fort de sa neutralité carbone, de ses nouvelles performances techniques et de son caractère inépuisable s’il est géré durablement, le bois-énergie reconquiert petit à petit des parts de marché.

Il assure ainsi aujourd’hui la moitié de la production totale d’énergie renouvelable française et européenne. Et dans les scenarii de mix énergétiques à 100% renouvelables, atteignables dans plusieurs pays européens à l’horizon 2050 (dans 35 ans seulement), grâce notamment aux efforts d’efficacité énergétique, le bois assurerait de 30 à 70% du mix énergétique de ces pays !!!

Pourtant, sous l’influence sans aucun doute des cours actuels du pétrole, certains se laissent aller à des déclarations comme quoi le marché du bois-énergie s’essoufflerait ! Il est certain, que pour des gens qui ne connaissent le bois-énergie que depuis 10 ans, c’est à dire depuis que le prix de l’énergie a fait bondir son taux de croissance, un ralentissement relatif et conjoncturel de cette accélération historique peut apparaître comme le début de la fin. Mais ceci est fort mal connaître cette filière.

Car le ralentissement observé en 2015, et qui a pris racine dans la baisse du cours des énergies en 2014, ne concerne que deux secteurs de la filière forts marginaux et très concurrentiels : le chauffage des bâtiments privés en zones urbaines et l’industrie hors filière bois. Sur ces deux marchés, qui n’avaient jamais été auparavant des axes forts de développement du bois-énergie, et qui sont les marchés de prédilection du gaz naturel, cette dynamique est effectivement ralentie en attendant la prochaine remontée des prix. Mais même sur ces marchés, une pause dans les investissements ne signifie pas que la consommation baisse, tout au plus sa croissance ralentie.

Par contre, pour tous les autres secteurs de marché du bois-énergie, qui représentent plus de 97% des volumes de la filière en France, il est tout à fait faux que la croissance du marché soit en panne et notamment après correction des variations saisonnières. Le marché des entreprises de la filière bois ; celui des collectivités qui va continuer à prendre en compte les avantages sociaux et environnementaux ; et surtout celui des particuliers qui à lui seul consomme 80% des volumes de bois-énergie, pour lequel le prix des énergies n’a pas baissé de manière extraordinaire, et pour lequel les questions environnementales pèsent de plus en plus dans le contexte de changement climatique, pour ces trois marchés principaux la dynamique ne se dément pas.

Et pour conclure, moi qui observe assidument cette filière depuis bientôt 30 ans, je peux même affirmer que la filière bois-énergie ne s’est jamais aussi bien portée depuis 200 ans. Elle accède même actuellement, à une maturité et à une massification qui vont en faire, dès le milieu de ce siècle, l’un des piliers centraux du mix énergétique des pays responsables.


Bioénergies International



2016/01/18

Biodéchets et pédagogie au lycée Paul Langevin de La Seyne-sur-mer

Biodéchets et pédagogie au lycée Paul Langevin de La Seyne-sur-mer

Depuis le début du mois de novembre 2015, la cantine du lycée Paul Langevin de La Seyne-sur-mer (Var), site pilote en région PACA, expérimente le système innovant de tri et de broyage des biodéchets en vue de leur valorisation, mis en place par le groupe Meiko, l'un des leaders mondiaux des solutions de valorisation des déchets en restauration.

Au cœur du dispositif, le WasteStar CC de Meiko, solution globale en réponse aux réglementations écologiques en restauration, a également permis au corps enseignant de développer des modules autour du développement durable et des nouvelles sources d'énergie.

Depuis le début du mois de novembre, les biodéchets de la cantine du lycée Paul Langevin de La Seyne-sur-mer (Var) sont au centre de toutes les attentions : triés par les élèves demi-pensionnaires, réduits en une « soupe » par deux broyeurs WasteStar CC de Meiko, et stockés dans deux cuves hermétiques vidangées une fois par mois par le partenaire régional de Meiko, ils sont ensuite valorisés en un compost remis aux agriculteurs de la région.

De nouveaux comportements, écologiquement plus responsables 

Quatre jours par semaine, le self-service du lycée Paul Langevin de La Seyne-sur-mer sert en moyenne le déjeuner à 1050 élèves. L'installation, en début du mois de novembre, d'un nouveau système de tri et de broyage, pour leur valorisation, des biodéchets, a demandé à ce millier de jeunes d'acquérir de nouveaux comportements, écologiquement plus responsables. 

« Ces nouvelles habitudes ont finalement été prises très rapidement. Deux rampes ont été organisées pour déposer les plateaux à l'issue du repas : une rampe avec déchets organiques, et une rampe sans. Les élèves ont compris que c'était dans leur intérêt, s'ils ne voulaient pas patienter dans la file d'attente de la première rampe, de gaspiller le moins possible et donc de ne prendre, parmi les plats proposés, que ceux qu'ils seraient sûrs de consommer », témoigne Gilles Renard, chef de cuisine, qui voit dans ce dispositif un second avantage, pour le personnel de la cantine cette fois ci : « Les biodéchets sont versés par les élèves dans les broyeurs WasteStar CC qui les acheminent directement ensuite, sous forme de soupe, dans les cuves installées par Meiko. Le personnel n'a ainsi plus de poubelles à transporter, ce qui permet de lutter efficacement contre les troubles musculo-squelettiques au travail. » 

Le lycée Paul Langevin est actuellement site pilote en PACA. A l'issue de la phase de test du dispositif de tri, broyage, stockage et valorisation des biodéchets produits par la cantine de l'établissement, le WasteStar CC deMeiko pourrait être déployé dans l'ensemble des établissements de la région.

Biodéchets et pédagogie au lycée Paul Langevin de La Seyne-sur-mer

Les biodéchets s'invitent en classe

Le corps enseignant du lycée Paul Langevin de La Seyne-sur-mer a saisi l'opportunité de l'installation du dispositif WasteStar CC pour illustrer des enseignements théoriques autour du développement durable par un cas pratique disponible sur site. Une vingtaine d'élèves de 1ère STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable) et 1ère S (scientifique) planchent actuellement sur les thèmes de la production d'énergie à partir de biodéchets ainsi que les réactions chimiques autour de la transformation des biodéchets. Neuf sous-groupes d'élèves ont été formés, qui chacun étudie un aspect précis du thème global. A partir des résultats tirés de leurs études autour du WasteStar CC, plusieurs actions sont envisagées comme la participation aux Olympiades nationales de la chimie, des expositions à l'intérieur et en dehors de l'établissement (éventuellement en partenariat avec des professionnels du secteur, à l'occasion de salons professionnels par exemple) ou encore une participation à l'Agence de l'énergie des lycéens.

Biodéchets en restauration collective : que dit la loi ?

Trois textes législatifs, issus du Grenelle de l'Environnement (article 80, arrêté du 12 juillet 2011, paru au Journal Officiel du 23 juillet 2011 et circulaire du MEDAD du 10 janvier 2012), précisent les obligations des producteurs et/ou détenteurs de biodéchets. « À compter du 1er janvier 2012, les personnes qui produisent ou détiennent des quantités importantes de déchets composés majoritairement de biodéchets sont tenues de mettre en place un tri et, lorsqu'elle n'est pas effectuée par un tiers, une collecte sélective de ces déchets pour en permettre la valorisation de la matière, de manière à limiter les émissions de gaz à effet de serre ou à favoriser le retour au sol. »

A partir du 1er janvier 2016, le volume de biodéchets produit, à partir duquel ces obligations deviennent opposables, est considérablement réduit à 10 tonnes par an. Ainsi, on estime qu'un restaurant scolaire ouvert 190 jours par an devra avoir mis en place la collecte et la valorisation de ses biodéchets dès 400 repas servis par jour. La loi LME prévoit la suppression des seuils en 2025.

L'intégralité des biodéchets devra être triée à la source, y compris ceux des ménages.


Enerzine.com



2016/01/09

Bio4gas, la petite méthanisation qui s’insère tout simplement dans l’exploitation agricole

Article paru dans le Bioénergie International n°39 de Octobre-Novembre 2015

L'installation de méthanistion Bio4gas à Domsure, photo Frédéric Douard

L’installation de méthanistion Bio4gas à Domsure, photo Frédéric Douard

La société Bio4Gas Express est née du constat qu’il manquait sur le marché des solutions simples de méthanisation pour les porteurs de projets ayant des déjections liquides ou molles à traiter, et désireux d’installer une unité à l’échelle de leur ferme, en autonomie, et en modifiant le moins possible la conduite de leur exploitation. Simplicité et intégration sont donc les deux lignes directrices pour Bio4gas qui arrive ainsi à sortir des projets accessibles financièrement à une exploitation seule. Après l’installation d’une première unité en 2013 dans l’Ain chez un éleveur porcin, puis de deux en 2014 chez des éleveurs bovins dans l’Ain et le Doubs, la jeune entreprise créée en 2011 par Olivier Rebaud, diplômé de l’ESSEC, est maintenant lancée.

L’entreprise propose ses services de pré-diagnostic, d’avant-projet sommaire, de montage des dossiers administratifs, de construction et d’exploitation si le client le souhaite. Les unités Bio4gas suivent toutes le même schéma : une pré-fosse de réception pour substrat majoritairement liquides ou mous, un digesteur mésophile astucieux développé en Autriche (Procédé Bert), une cuve de stockage et un cogénérateur. La gamme de produits comporte des digesteurs de 200 à 1200 m³ couplés à des puissances électriques de 30, 40, 50, 65, 80, 120 ou même 150 kW.

Pour limiter le coût des projets, Bio4gas cherche toujours à tirer profit des infrastructures existantes et à simplifier le travail de l’exploitant, car son but est de fournir des méthaniseurs rentables rapidement à l’échelle d’une seule exploitation, à partir de 100 UGB, 6000 à 7000 m³ de lisier porcin, ou 3500 m³ de lisier bovin.

Principes de fonctionnement de la partie méthanisation

… pour lire la suite, consulter le Bioénergie International n°39 de Octobre-Novembre 2015


Bioénergies International



2016/01/08

Biogaz : les installations de production d'électricité en progression

installations biogaz sont au nombre de 408, au 30 septembre 2015.

Elles représentent une puissance électrique de 355 MW, en progression de 11 % sur les trois premiers trimestres de l'année 2015. Plus des deux tiers de la puissance totale du parc correspondent à la valorisation du biogaz issu d'installations de stockage de déchets non dangereux.

La région Île-de-France ne représente que 4 % du nombre d'installations existantes mais 20 % de la puissance installée.

Biogaz : les installations de production d'électricité en progression

Biogaz : les installations de production d'électricité en progression

Fin septembre 2015, la puissance électrique du parc biogaz raccordé atteint 355 MW. Depuis 2009, celle-ci s'accroît régulièrement de 4,8 % en moyenne chaque trimestre. Excepté en 2010, son niveau dépasse chaque année la trajectoire fixée par le Programme national d'action (PNA) en faveur des énergies renouvelables. Sur les seuls trois premiers trimestres de l'année 2015, le parc s'est accru de 35 MW (+ 11 %), à la faveur d'un deuxième trimestre record en termes de puissance raccordée. La puissance des nouvelles installations est ainsi nettement plus élevée sur les trois premiers trimestres 2015 que sur la période équivalente de 2014.

Le parc raccordé est constitué de 408 installations au 30 septembre 2015, soit une puissance moyenne par installation inférieure à 1 MW.

Les installations d'1 MW ou plus ne représentent que le quart du nombre total d'installations raccordées, mais les trois quarts de la puissance installée.

Plus des deux tiers de la puissance totale du parc correspondent à la valorisation du biogaz issu d'installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND) tandis qu'un quart correspond aux méthaniseurs.

Au cours des trois premiers trimestres de 2015, la production électrique (hors champ des entreprises locales de distribution) s'est élevée à 1,2 TWh en France continentale, augmentant de 21,5 % par rapport à la même période de l'année 2014. Elle poursuit ainsi sa progression ininterrompue depuis le début de la décennie, suivant en cela le développement du parc.

Le nombre de projets en cours s'élève à 140 installations, représentant 98 MW au 30 septembre 2015.

Biogaz : les installations de production d'électricité en progression

Biogaz : les installations de production d'électricité en progression

Biogaz : les installations de production d'électricité en progression

Biogaz : les installations de production d'électricité en progression

Résultats régionaux

La région Île-de-France ne représente que 4 % du nombre d'installations existantes mais 20 % de la puissance installée du parc biogaz raccordé. Les régions Aquitaine Limousin Poitou-Charentes et Nord-Pas-de-Calais-Picardie accueillent chacune 10 % de la puissance nationale installée, suivies de près par l'Alsace-Champagne-ArdenneLorraine et les Pays de la Loire. Parmi les régions présentant un parc plus modeste, la filière se développe également, notamment en Normandie.

Biogaz : les installations de production d'électricité en progression


Enerzine.com



2016/01/05

Un appel à projets pour développer les produits biosourcés de demain

L'Ademe a lancé, fin décembre et jusqu'au 13 février, dans le cadre des Investissements d'avenir, unappel à projets Chimie du végétal et matériaux biosourcés. Ces domaines ont été "identifiés parmi les filières industrielles stratégiques de la bioéconomie" et "ont leur rôle à jouer dans la transition énergétique et écologique, en apportant des réponses aux enjeux environnementaux et sanitaires auxquels sont confrontés leurs secteurs d'application (transports, peintures, cosmétiques, détergents, emballages)", souligne l'Ademe.

Celle-ci cible des projets qui aboutiront à la mise sur le marché de nouveaux produits biosourcés, obtenus à partir de biomasses résiduelles, de coproduits industriels, agricoles et forestiers, de microalgues ou de productions agricoles (céréales, oléagineux, plantes à fibres…). Six catégories de produits sont particulièrement visées : intermédiaires chimiques, tensioactifs, solvants, polymères, matériaux composites et biocarburants avancés.

L'appel à projets s'adresse à "des entreprises capables d'industrialiser ou de commercialiser, à terme, les technologies développées dans le cadre des projets : agroindustriels, chimistes, papetiers et équipementiers". Les projets devront avoir une taille minimale d'un million d'euros.


Actu-Environnement



2016/01/04

Le marché du miscanthus énergie en France en 2016

Article de Caroline Wathy, Novabiom, publié dans le Bioénergie International n°40 de décembre 2015.

Parcelle de miscanthus, photo Novabiom

Parcelle de miscanthus en Picardie, photo Novabiom

Le miscanthus, ce roseau communément appelé herbe à éléphants, est aujourd’hui cultivé en France sur près de 4000 ha. Cette filière très jeune, avec ses 60 000 tonnes de production annuelle, alimente, entre autres débouchés, une vingtaine de chaufferies. Cependant, c’est encore une culture qui interroge car elle ne fonctionne pas comme les autres cultures et car elle ne dispose pas encore de réseau de commercialisation national. À côté de cela, le miscanthus peut se valoriser sur plusieurs marchés en paillage, litière animale et éco-matériaux, mais nous allons parler ici essentiellement de débouchés énergétiques.

En préambule, précisons qu’en l’état actuel des choses, un projet de miscanthus-énergie, c’est avant tout un projet de territoire. Créateur d’activité et de lien social, il mobilise différents corps de métiers et nécessite une réelle volonté de monter un projet de transition énergétique. La présence d’un initiateur de projet tenace et capable de s’entourer des bons interlocuteurs est indispensable pour réussir à introduire cette solution innovante.

Les motivations pour un projet de miscanthus-énergie
Les raisons de s’engager dans un projet de chaufferie à miscanthus sont multiples …

… pour lire la suite, consulter le Bioénergie International n°40 de décembre 2015.


Bioénergies International



2016/01/01

Biomasse Conseil vous souhaite une année 2016 très verte !

En cette occasion du nouvel an, nous nous permettons de vous offrir nos meilleurs vœux.

Que 2016 soit l’année du progrès et de l’enthousiasme.

Le succès est proche, n’en doutez pas !

Quant à nous, nous poursuivrons nos efforts à travailler pour les autres comme si c’était pour nous-même.


Biomasse Conseil



2015/12/29

Chimie du végétal et matériaux biosourcés

chimie-vegetal-8669.jpg

Chimie du végétal et matériaux biosourcés
Appel à projets – 4 dates de clôture — 25 février 2016 – 6 juin 2016 – 17 octobre 2016 – 13 février 2016

Identifiées parmi les filières industrielles stratégiques de la bioéconomie, les filières chimie du végétal et matériaux biosourcés ont leur rôle à jouer dans la transition énergétique et écologique, en contribuant à répondre aux défis environnementaux auxquels sont confrontés les secteurs d’application qu’ils alimentent (transports, emballage, peintures, cosmétique, détergence…).

Les objectifs de développement des énergies renouvelables dans les transports, la limitation des émissions GES des véhicules, la disparition progressive de molécules chimiques jugées préoccupantes pour l’environnement et la santé sont des exemples d’évolutionsréglementaires créant des opportunités pour le développement de produits biosourcés à impacts environnementaux et sanitaires réduits.

Afin d’encourager l’innovation face à ces enjeux, l’État a lancé, dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir, un appel à projets (AAP) «Chimie du végétal et matériaux biosourcés», géré par l’ADEME

Ouvert jusqu’au 13 février 2017, ce dernier a pour objectif de développer de nouvelles solutions technologiquement et économiquement viables de conversion de la biomasse en produits d’intérêt afin d’élargir la gamme de produits biosourcés mis sur le marché et le type de biomasses mobilisées.

Accédez à l’AAP complet en ligne

Le fil conducteur central de l’appel est le développement de procédés à impacts environnementaux réduits grâce à la sobriété matière et énergétique de l’ensemble de la chaîne de valeur: de l’approvisionnement en biomasse à sa transformation en produits et sa distribution en biens commercialisables, voire jusqu’à sa fin de vie.


ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/12/29

La collecte séparée des biodéchets, une solution d’avenir

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Dans le cadre du nouveau Plan déchets 2014-2020, la réduction et le recyclage reste une priorité.

Sur les 288 kg de déchets résiduels produits par habitant chaque année, un tiers sont des biodéchets qui, triés à la source, sont entièrement valorisables.

Les stratégies multi-filières, intégrant la collecte séparée des biodéchets, apparaissent aujourd’hui comme les plus performantes pour combiner un taux élevé de valorisation et un haut niveau de qualité des produits. Leur généralisation marquera la transition vers une nouvelle politique de gestion des déchets, où tous les déchets seront considérés comme une ressource de l’économie circulaire, créatrice d’emplois et de richesses dans les territoires.

Le retour au sol d’un compost de qualité permettra aux collectivités locales de tisser de nouveaux partenariats avec le monde agricole sur la base de relations de confiance. Enfin, la gestion séparée des biodéchets, combinant à la fois collecte séparée et compostage de proximité, est un levier d’optimisation, notamment grâce au recul des fréquences de collecte des autres flux, indispensable pour la maîtrise des dépenses publiques.

Persuadées qu’il s’agit de l’un des principaux chantiers des années à venir, les collectivités du réseau Compostplus, toutes engagées dans cette stratégie depuis plusieurs années, ont souhaité réaliser ce guide pratique pour accompagner les élus dans leur réflexion sur la base de leurs propres retours d’expérience.

Ce guide, réalisé grâce au soutien de l’ADEME et à la participation d’une vingtaine de collectivités, vous éclairera sur l’ensemble des enjeux autour de la filière et vous apportera les clés de la réussite pour le développement d’un dispositif optimisé de gestion des déchets, centré autour de la collecte séparée des biodéchets. 
 


ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/12/23

3,85 % de biodiesel dans le gazole non routier en France à partir du 1 janvier 2016

Installation de production de biodiesel du Havre pour Les Mousquetaires (Intermarché)

Installation de production de biodiesel du Havre pour Les Mousquetaires (Intermarché)

Le 17 décembre 2015, l’Assemblée nationale a définitivement adopté le projet de loi de finances rectificative pour 2015. Celui-ci comprend un amendement rendant obligatoire à compter du 1er janvier 2016 l’incorporation de 3,85 % de biodiesel dans le GNR.

« S’il s’agit d’une étape importante pour la filière française du biodiesel, ses producteurs considèrent que l’amendement tel qu’il a été voté n’apporte pas une réponse adaptée à la réalité du marché », commente Kristell Guizouarn, présidente d’Esterifrance.

En octobre dernier, le report au PLFR de l’instauration du taux d’incorporation obligatoire de 7,7 % de biodiesel dans le GNR a provoqué la vive inquiétude des producteurs français de biodiesel. Cette mesure était d’autant plus attendue que :

  • La filière s’est prononcée à maintes reprises en faveur de l’extension du prélèvement supplémentaire de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) au gazole non routier.
  • La filière dispose des capacités industrielles qui lui permettraient de répondre dès à présent à la totalité de la demande supplémentaire que génèrerait un taux d’incorporation à 7,7 %, sans qu’il soit nécessaire de recourir à des importations.

« Les producteurs français de biodiesel sont confrontés à des défis toujours plus complexes », ajoute Kristell Guizouarn. « A l’international, la compétition est de plus en plus féroce, et en France, les mécanismes fiscaux de soutien au biodiesel prennent fin au 31 décembre 2015. A cela s’ajoute la reconversion de l’activité de raffinage de pétrole brut du site de Total à La Mède, qui fera intervenir dès 2017 un nouvel acteur sur le marché. »

En effet, le groupe Total a annoncé en avril 2015 la reconversion de l’activité de raffinage de pétrole brut du site de La Mède (Bouches-du-Rhône) vers la production de biocarburant à base de coproduits et d’huiles végétales, dont une part importante serait issue d’huile de palme importée. Cette annonce devrait conduire, dès 2017, à une augmentation de capacité du marché de 25 % – un coup d’autant plus dur pour la filière nationale qu’en 2013, elle a dû engager une restructuration de ses capacités de production, que l’instabilité réglementaire liée à l’incorporation de biodiesel dans le gazole routier a rendues excédentaires.

Cette filière représente pourtant près de 20.000 emplois en France. Elle contribue à hauteur de 2 milliards d’euros au PIB national et permet une économie d’importation de diesel et de tourteaux pour l’alimentation animale de l’ordre d’1,5 milliard d’euros, selon le cabinet PwC.

« Au regard des risques qui pèsent aujourd’hui sur l’avenir de la filière française du biodiesel et des conséquences lourdes qu’ils pourraient avoir sur l’ensemble du territoire national, nous comptons sur les pouvoirs publics pour permettre l’incorporation d’au moins 7,7 % de biodiesel dans le GNR dès 2017 », conclut Kristell Guizouarn.

Esterifrance salue par ailleurs l’adoption, dans le cadre du PLFR 2015, d’un autre amendement portant sur le renforcement de la traçabilité de certains résidus et déchets utilisés pour produire du biocarburant bénéficiant d’un double comptage fiscal pour le calcul de la TGAP : les esters méthyliques d’huile animale (EMHA C1-C2) et les esters méthyliques d’huiles usagées (EMHU) entre autres. L’adoption de cet amendement devrait permettre de garantir la qualité, la nature ou la quantité de ces biocarburants.

Esterifrance est le syndicat professionnel français des producteurs d’esters méthyliques d’huiles végétales, de graisses animales et d’huiles usagées. Il regroupe notamment les sociétés Centre Ouest Céréales, Ineos Champlor, Nord-Ester, Saipol (groupe Avril) et SARPI Biocarburant.


Bioénergies International



2015/12/21

L’accord de Paris COP21 réofficialise mondialement l’ère des énergies renouvelables

Editorial du Bioénergie International n°40 de Décembre 2015

Salle plénière de la COP 21 au Bourget, photo SGCOP21

Salle plénière de la COP 21 au Bourget, photo SGCOP21

Je ne vais pas ici ajouter un énième commentaire au texte de l’accord approuvé à Paris le 12 décembre 2015 à l’issue de la 21ème conférence des nations unies sur le changement climatique, un accord que l’on peut incontestablement mettre au crédit d’une diplomatie française qui a cette fois œuvré pour le bien collectif de la planète. Cependant, il est nécessaire de souligner le caractère historique de cet accord qui résume en 39 pages un consensus entre 195 nations souhaitant aller dans le même sens : maîtriser l’aggravation du réchauffement de la planète à 1,5°C d’ici la fin de ce siècle.

Et même si, comme dans tout consensus, cela ne va pas aussi vite et aussi loin que certains le souhaiteraient, cet accord constitue le cadre et la vitrine mondiale de travaux et de négociations qui se feront désormais en continu à partir d’engagements volontaires et connus, base sur laquelle les dirigeants seront jugés par les populations.

Depuis l’adoption du protocole de Kyoto en 1997, il y a 18 ans, et jusqu’à aujourd’hui, peu de choses avaient véritablement bougé au niveau mondial. L’Europe, second plus gros pollueur de l’histoire, avait quasiment été la seule à agir en faveur du climat, avec dès 1998, la mise en place de sa première directive Énergies Renouvelables visant à faire progresser les EnR de 6 à 12% en 2010. Cette directive fut suivie, 10 ans plus tard, par le paquet énergie 2008 pour cette fois porter les objectifs à 20% d’EnR en 2020. Et l’an dernier, en octobre 2014, le Conseil européen définissait de nouveaux objectifs pour 2030 avec une réduction de 40% des émissions de gaz à effets de serre par rapport à 1990 et avec 27% d’EnR dans la consommation finale de l’Union.

Là où l’accord de Paris est historique, c’est de par l’approbation des objectifs par la quasi-totalité de l’humanité. Bien sûr, il aura fallu la pression des réalités, sous les tropiques, aux pôles ou en Chine notamment, pour que la prise de conscience soit aussi large, mais le résultat est là, et l’actuelle surconsommation de combustibles fossiles, aggravant chaque jour un peu plus les conditions de vie des terriens, poussera de plus en plus les engagements en ce sens.

L’alignement de la planète politique avec la planète Terre était donc au rendez-vous en ce mois de décembre 2015 à Paris. Il faudra du temps, des volontés, mais le feuille de route est désormais claire, maximum 1,5°C d’augmentation, et pour y parvenir, il n’existe qu’une seule voie possible : revenir le plus rapidement possible aux énergies renouvelables et refermer la parenthèse des énergies fossiles qui aura duré moins de trois siècles !

Notre responsabilité collective et individuelle est aujourd’hui fortement renforcée par cette décision, le Monde entier en convient, un travail colossal, passionnant et pourvoyeur de nouveaux emplois nous attend : c’est à nous tous de jouer !

Le texte de l’accord est téléchargeable à l’adresse suivante : unfccc.int.

Frédéric Douard


Bioénergies International



2015/12/21

Atlas 2015 des chaufferies à biomasse de la Francophonie

Atlas paru dans le Bioénergie International n°40 de Décembre 2015

Atlas-chaufferies-biomasse-Bioénergie International 2015

La mise à jour 2015 de cet atlas réalisé par le magazine Bioénergie International présente les chaufferies collectives et industrielles de plus de 700 kW à biomasse et réputées en fonctionnement dans la Francophonie.

Ont été exclues toutes les installations pour lesquelles l’information de puissance n’était pas connue ou de puissance inférieure à 700kW ainsi que les sites de cogénération biomasse qui font l’objet d’un atlas dédié réactualisé au mois de juillet 2016.

Précisons encore une chose importante quant à l’exhaustivité : nous enrichissons nos bases de données au fil de l’eau, et la carte est simplement une photographie de ces bases à une date donnée. Aussi nous invitons les représentants des installations manquantes, et tous ceux dont les informations ne seraient pas totalement exactes, de nous faire passer les informations pour l’édition 2016 (fbornschein@bioenergie-promotion.fr).

Résultats : cet atlas 2015 recense pour la France 960 chaufferies et 149 dans les autres pays francophones dont les informations sont données dans les pages 34 à 51 du magazine. En terme de puissance l’atlas présente un total de plus de 1000 installations représentant 4401 MW pour la France. Les données  sont classées par département pour la France, et par pays pour le reste de la Francophonie. Les lettres AGR, IND et CT indiquent respectivement si la chaufferie est de type agricole, industriel ou collectif-tertiaire. La mention de la marque de la chaudière et des équipements installés figure également le plus souvent.

François BORNSCHEIN

Pour consulter l’atlas et ses données, consulter le Bioénergie International n°40 de Décembre 2015


Bioénergies International



2015/12/19

25-26 janvier 2016 à Rotterdam, ateliers sur la biomasse torréfiée et la co-combustion

Rotterdam AEBIOM

Ces ateliers organisés avec le soutien de l’association européenne de la biomasse sont une occasion pour faire le point sur deux secteurs de la biomasse peu connus : les opportunités de la torréfaction et de la co-combustion des biomasses avec le charbon notamment.

Les ateliers seront organisés comme des événements « Open Space », une méthode efficace pour faciliter les discussions de groupes auto-organisés. Il encourage fortement l’interaction et il est un moyen idéal pour planter le décor pour un sujet complexe. Une discussion animée doit entraîner une meilleure compréhension des besoins du marché et aider les solutions à les satisfaire. Il appuiera également la mise en place d’un réseau de coopération.

Voir le programme de l’atelier torréfaction le 25 janvier 2016 et s’inscrire

Voir le programme de l’atelier co-combustion du 26 janvier 2016 et s’inscrire

aebiom_logo

En savoir plus : www.aebiom.org

 


Bioénergies International



2015/12/19

Etude Etat des lieux de la filière biogaz en France (2015)

L'ATEE (Association Technique Energie Environnement) a rendu publique le 26 novembre une étude intitulée "Etat des lieux de la filière biogaz en France".

Le panel étudié comprend 44 sites à la ferme, ainsi que 10 sites territoriaux, qui représentent 44% du parc en fonctionnement en France.

Cette étude met évidence les obstacles que rencontre le secteur et les actions mises en œuvre pour débloquer les freins de la filière. Il est également rappelé les opportunités que représente le biogaz dans la transition énergétique des territoires.

Pour accéder aux résultats http://atee.fr/biogaz


Biomasse-territoire.info



2015/12/18

Le biocarburant 2G bientôt à la pompe

Biopétrole, photo Fortum

Biopétrole, photo Fortum

La plupart des gens n’associent pas spontanément les sciences chimiques à la lutte contre les changements climatiques. Et pourtant, la Chimie joue un rôle majeur dans la mise au point de procédés et de produits concourant à l’objectif d’un réchauffement global limité à moins de deux degrés, et plus généralement dans tout le domaine du développement durable. La production de biocarburants compétitifs -dits de deuxième génération- à partir de la biomasse en est un exemple emblématique. Le dernier éditorial de Mediachimie vous permet de décrypter les enjeux et la technologie des nouvelles filières, très prometteuses, de ce secteur.

On se rappelle que pour les ajouts dans l’essence (SP95-E10) la production d’alcool à partir du sucre de la betterave ou de l’amidon du blé avait essuyé des critiques. En effet, non seulement l’efficacité énergétique et le bilan CO2 n’étaient pas au rendez-vous, mais cette production était en concurrence avec les cultures vivrières et accusée de faire augmenter le prix des céréales. C’est pourquoi des recherches intensives se sont développées pour obtenir l’éthanol à partir de la biomasse « lignocellulosique » : la paille, le bois les bagasses des végétaux…

Lire la suite sur le site www.mediachimie.org


Bioénergies International



2015/12/15

Vers des stations d'épuration à "énergie positive"

Le projet de recherche Powerstep, lancé en juillet pour une durée de trois ans, testera différentes solutions pour rendre les stations d'épuration (step) productrices d'énergie. Au niveau européen, le potentiel est de 87.500 GWh/an.

Vers des stations d'épuration à "énergie positive"

La step de Braunschweig (Allemagne) expérimentera la conversion thermoélectrique, le stockage de chaleur en excès et l'intégration de la station d'épuration au Smart Grid au cours du projet Powerstep 

"Aujourd'hui une station d'épuration traitant les eaux usées de 100.000 habitants présentera une consommation énergétique équivalente à 400 habitants, situe Boris Lesjean, directeur de l'innovation pour le groupe Veolia en Allemagne. Demain, en installant les technologies testées dans le projet Powerstep, nous pourrons alimenter 1.400 habitants en électricité".

Lancé en juillet, ce dernier prévoit de tester en conditions réelles différentes solutions pour rendre les stations d'épuration (step) productrices d'énergie. Pour cela, il compte sur l'exploitation du potentiel énergétique de la biomasse contenue dans les eaux usées : ce dernier représenterait au niveau européen environ 87.500 GWh/an. Coordonnée par le Centre de compétence des eaux de Berlin (Allemagne), le projet rassemble un consortium européen de 15 partenaires venant de la recherche, de l'industrie ou du secteur public.

Aujourd'hui, les stations d'épurations consommeraient environ 1% de la demande d'électricité de l'Union européenne. L'idée d'exploiter la biomasse des step n'est pas nouvelle. Comme au niveau local, l'énergie consommée par les services d'eaux et d'assainissement constitue souvent le premier poste de  consommation électrique pour les collectivités territoriales, différentes initiatives ont déjà été lancées pour réduire la facture.

Six cas d'études européens

"La nouveauté de ce projet est que pour la première fois nous passons à la phase de démonstration, explique Boris Lesjean. Nous nous sommes basés pour cela sur des projets nationaux qui existaient déjà et des infrastructures existantes". Six cas d'études répartis en Allemagne (deux sites), en Suède, en Autriche, en Suisse et au Danemark s'intéresseront ainsi au développement et à la démonstration de l'efficacité de ces technologies durant les deux premières années.

"Le cœur du projet est d'extraire un maximum de carbone des eaux usées que nous pourrons ensuite transformer en biogaz par le biais de digesteur", précise Boris Lesjean. Lestechnologies expérimentées seront notamment des extractions de la matière organique (carbone) par microtamis, des procédés d'élimination de l'azote moins consommateurs d'énergie, des technologies pour augmenter la teneur en méthane dans les digesteurs, mais également pour transformer la chaleur résiduelle produite par la cogénération en électricité. La dernière phase de Powerstep intégrera l'ensemble des performances des différents procédés testés dans un modèle virtuel.

Les step, productrices d'une énergie renouvelable ?

"Les step les plus performantes récupèrent aujourd'hui sous forme d'électricité seulement 10% du potentiel énergique présent dans les eaux usées. Nous passerions avec l'ensemble des  nouvelles technologies à 20%", souligne Boris Lesjean. Verrous technologiques liés à chaque technologie, intégration des nouveaux procédés aux technologies existantes, différentes difficultés seront toutefois à contourner avant d'atteindre ce résultat.

"Le dernier verrou est légal et financier : nous souhaiterions que ce type d'énergie soit reconnu comme renouvelable au même titre que les éoliennes, le photovoltaïque et la biomasse et puisse bénéficier des mêmes avantages en terme de taxe, de financement des investissements etc., exposeBoris Lesjean. Nous aimerions montrer que nous pouvons investir des euros dans des step pour produire des kilowatts au même titre que d'autre EnR".

La méthodologie pour comparer les performances énergétiques des différentes solutions testées sera une analyse de cycle de vie. "Elle permet d'intégrer les énergies primaires nécessaires à la station mais aussi tous les besoins indirects induits par l'utilisation de produits chimiques, par la construction d'infrastructure, etc.", note le directeur de l'innovation de Veolia en Allemagne. Concernant l'agenda du projet, l'objectif serait de démarrer les expérimentations sur les six sites dans le courant du premier semestre 2016.


Actu-Environnement



2015/12/15

Les chiffres clés des énergies renouvelables

Cette troisième édition des chiffres clés des énergies renouvelables, qui, comme les deux précédentes, rassemble les statistiques les plus récentes du Commissariat général au développement durable pour un large public, s’inscrit donc dans ce double contexte des ambitions nationales et européennes.

Les quatre parties de ce document permettent ainsi de situer les énergies renouvelables dans le bouquet énergétique de la France, de présenter les différentes filières des énergies renouvelables, en mettant particulièrement l’accent sur la dimension territoriale, de mesurer la trajectoire de la France vers sa cible d’ici 2020 puis 2030, et, enfin, de situer notre pays par rapport à ses voisins européens et au reste du monde.

En savoir plus...


Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie



2015/12/13

La petite méthanisation, guide pour les décideurs politiques

Bioélectric

La méthanisation à petite échelle (MPE) est difficilement rentable sans dispositif de soutien de la part des pouvoirs publics. Le projet BioEnergy Farm 2 a pour objectif de convaincre les décideurs de chaque pays de l’intérêt de ce type de méthanisation dans le cadre d’un développement durable. Un rapport synthétisant les avantages environnementaux, énergétiques ou de développement rural a été réalisé, soulignant également les différents types de dispositifs de soutien existant dans les différents pays.

Le cas de la France se distingue des autres pays européens par un prix de l’électricité sensiblement plus faible du fait de l’importance du développement du nucléaire. Ceci a pour conséquence de rendre l’autoconsommation d’électricité renouvelable moins intéressante économiquement et d’atténuer le gain potentiel d’émission de gaz à effet de serre.

Nombre estimé de petits digesteurs agricoles, Bioenergy Farm 2

Nombre estimé de petits digesteurs agricoles, Bioenergy Farm 2

Les arguments en faveur de la méthanisation à petite échelle développés ici ont été portés au niveau ministériel lors des groupes de travail sur la révision des tarifs courant 2015.
Les nouveaux tarifs 2016 comprendront très probablement une tranche spécifique pour les unités inférieures à 80 kWe.

BioEnergy-Farm

Télécharger le rapport de 66 pages (4,5 Mo)

Voir le site du projet : www.bioenergyfarm.eu/fr/

Source : www.bretagne.synagri.com


Bioénergies International



2015/12/12

3 mars 2016, la vente directe de l’électricité issue de la méthanisation

Biogaz OFAEnr

L’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables (OFAEnR) organise le mercredi 3 mars 2016 dans les locaux du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie (MEDDE) à Paris (La Défense) une conférence sur le contexte réglementaire, la vente directe et le financement des installations de méthanisation en France et en Allemagne.

Le développement des installations de méthanisation progresse depuis quelques années en France. À partir du 1er janvier 2016, un nouveau mécanisme de soutien sera introduit : la vente directe avec complément de rémunération. Le financement des installations jouera comme aujourd’hui un rôle important dans le développement continu de la filière.

3 mars 2016

La conférence offrira un espace d’échange franco-allemand autour des questions suivantes :

  • Quelles conséquences la vente directe aura-t-elle pour la filière méthanisation ?
  • Quelles ont été les étapes clé dans le soutien à la méthanisation en Allemagne ?
  • Quels sont les retours d’expérience de la vente directe d’électricité et comment peut-on optimiser sa production ?
  • Quels sont les retours d’expérience des banques dans les processus de financement des installations ?

Public visé :
Cette conférence s’adresse aux bureaux d’études, porteurs de projets ainsi qu’aux fournisseurs de technologies et à tous les acteurs de la filière de la production et de la valorisation du biogaz.
La manifestation aura lieu en français et en allemand avec traduction simultanée.

> Télécharger le programme en français

OFAEnR

> Télécharger le programme en allemand

> Informations et inscription

Pour toute question relative à cette manifestation n’hésitez pas à contacter Thibaut Chapron : +33 (0)1 40 81 93 15 – thibaut.chapron@developpement-durable.gouv.fr


Bioénergies International



2015/12/10

Recueil des bonnes pratiques de collecte

Afin de promouvoir la qualité globale du service public de gestion des déchets (SPGD) et des pratiques visant l’amélioration continue, des démarches de labellisation du SPGD (labels Qualitri et Qualiplus) ont été menées par l'ADEME et Eco-Emballages durant 5 ans entre 2007 et 2011.

Un guide constitué de fiches des bonnes pratiques avait été édité en 2009 afin de capitaliser et faire partager les expériences recueillies dans le cadre de ces labellisations, avec une mise à jour annuelle jusqu’en 2011 diffusée sur la plate-forme d’échanges OPTIGEDE.

AMORCE, en partenariat avec l'ADEME a souhaité continuer et pérenniser cette capitalisation d'expériences en renouvelant une partie des fiches du guide.

Ces fiches doivent permettre aux collectivités d’y puiser des pistes d’amélioration concrètes du service de collecte des déchets dans un large panel de domaines. Les exemples de bonnes pratiques sont classés en six catégories :

  • Suivre l’exploitation de la collecte,
  • Mesurer les performances du recyclage et de la collecte séparative,
  • Evaluer la consommation en carburant,
  • Identifier les points noirs,
  • Suivre les accidents du travail,
  • Former le personnel à la sécurité. 

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ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/12/07

Réussir la planification et l’aménagement durable Cahiers techniques de l’AEU2 - Climat et Energie

Ce cahier s’inscrit dans la collection des Cahiers Techniques de la boite à outils de l’AEU2. Il constitue le «complément» du guide méthodologique AEU2 et son volet «Climat Energie», à vocation plus stratégique. Il donne un cadre de réflexions, d’analyses et d’actions pour inscrire – sobriété et performance énergétique, réduction des émissions de GES et adaptation au changement climatique – dans les projets d’aménagement et de planification.

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ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)



2015/12/04

Méthanisation agricole : l'Assemblée vote une exonération permanente de taxe foncière

Les députés ont adopté mercredi 2 décembre deux amendements en faveur des installations de méthanisation dans le projet de loi de finances rectificative pour 2015 (PLFR 2015). Ces amendements prévoient une exonération permanente de taxe foncière et de cotisation foncière des entreprises pour les activités de méthanisation agricole.


Actu-Environnement



2015/12/03

Le parc de chaufferies bois en Languedoc-Roussillon augmente de 14 MW par an

La chaufferie biomasse de Port-Marianne, photo Marie-Caroline Lucat

La chaufferie bois de Port-Marianne développe à elle-seule 8 MW, photo Marie-Caroline Lucat

Sur la région Languedoc-Roussillon, l’analyse des données de l’observatoire inter-régional du bois-énergie, entre 2010 et 2015, montre que la puissance bois installée progresse en moyenne de 14 MW par an.

Evolution des chaufferies bois de Languedoc-Roussillon

Depuis 2010, la puissance bois des chaufferies bois collectives est ainsi passée de 105 MW à 175 MW.

Pour en savoir plus : www.boisenergie-languedocroussillon.org


Bioénergies International



2015/12/02

Cinq recommandations pour monter un projet de méthanisation

L'agence régionale de l'énergie et de l'environnement en Rhône-Alpes (Raee) a publié une brochure sur le montage de projet de méthanisation dans les territoires. Elle s'appuie sur l'accompagnement de 40 porteurs de projets depuis 2008 pour déterminer cinq recommandations. Elle s'adresse aux collectivités ainsi qu'aux porteurs de projets agricoles.

Il s'agit de : poser les bases du projet - et notamment être sûr de son choix pour la méthanisation -, adapter le process aux besoins – sans surdimensionner l'installation et en déléguant aux plus compétents -, choisir la typologie et l'orientation du projet – en raisonnant au cas par cas et en analysant toutes les voies de valorisation du biogaz -, savoir s'entourer, comprendre le jeu des acteurs et communiquer, et dernier point, anticiper les risques et se rassurer, notamment en terme de financement et de couverture contractuelle. Chaque sous-partie est illustrée par plusieurs retours d'expériences.


Actu-Environnement



2015/12/02

La filière française du granulé de bois, source de milliers d’emplois locaux

Gilbert Portail, transporteur, assure l'un des 6850 emplois directs de la filière française des granulés de bois, photo Frédéric Douard

Gilbert Portail, transporteur, assure l’un des 6850 emplois directs de la filière française des granulés de bois, photo Frédéric Douard

Afin de mieux connaître le développement de la filière granulé en France, une étude sur l’emploi a été réalisée par Alkaest Conseil et Kalice pour le compte de Propellet France. Cette étude avait pour objectif d’identifier les emplois directs et indirects associés à la filière française du granulé de bois et de montrer les perspectives d’évolution dans les prochaines années en termes d’emplois et de besoins en formation.

En 2013, la filière française « granulé de bois » concerne près de 6850 emplois directs.

  • La mobilisation et la transformation de la ressource forestière représente 24% des emplois
  • La production et distribution du combustible granulé représente 14 % des emplois
  • La sous-filière « poêles » (construction ou importation, distribution, installation, maintenance) représente 51 % soit près des 2/3 des emplois
  • La sous-filière « chaudières individuelles » représente 10 %. On constate qu’elle génère, à nombre d’unités installées 2 fois plus d’emplois que la filière poêle
  • La sous-filière « chaudières collectives » reste encore marginale avec 1 %.

Emplois filière granulés France

Si on observe, la répartition d’emplois en type de compétences, la part technique représente plus de la moitié des emplois directs soit 60 % suivie de la partie commerciale qui représente 25%.

Projection du nombre d’emplois d’ici à 2020

Répartition emplis granulés France

D’ici à 2020, selon le scénario tendanciel, les emplois générés par la filière française devraient fortement croître, passant de près de 6 850 à 18 400 ETP, soit une augmentation de 170 %.

La partie « foresterie » (mobilisation de la ressource bois nécessaire à la production de granulé) représentera 25 % des emplois totaux en 2020, proportion sensiblement constante sur la période.

La croissance des emplois sera surtout sensible dans la production de granulé et dans le secteur de la distribution et l’installation de poêles à granulé.

Selon le scénario tendanciel, à l’horizon 2020, en intégrant les emplois créés ou maintenus sur la période dans la foresterie et la construction d’appareils de chauffage, ce serait au total près de 12 000 emplois qui seraient ainsi créés en moins de 7 ans.

www.propellet.fr


Bioénergies International



2015/11/30

Réduire leur production et mieux valoriser les biodéchets en France

Vidéo Suez

Avec plus de 6 millions de tonnes produites chaque année en France, la valorisation des biodéchets est un sujet de préoccupation prioritaire.

Aux côtés de ses clients, SUEZ développe de nouvelles solutions pour transformer ces déchets en ressource et mettre en œuvre des solutions nouvelles d’engagement de performance qui visent à :
– réduire leurs flux de déchets
– augmenter leur taux de valorisation que ce soit en énergie par la production par ex de biogaz et en nouvelles ressources organiques par la production de compost et d’engrais.


Bioénergies International



2015/11/27

Les algues pourraient devenir une nouvelle source d'énergie verte

Les algues pourraient devenir une nouvelle source d'énergie verte

À l'heure où les dirigeants du monde s'apprêtent à se réunir la semaine prochaine en France pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015, le réchauffement de la planète et les moyens à prendre pour le contrer constituent un sujet brûlant.

Selon les experts, il nous faut parvenir à la neutralité carbone au plus tard d'ici la fin du siècle pour limiter les changements climatiques. En vue d'atteindre cet objectif, nous devons réduire notre dépendance aux combustibles fossiles. Mais par quelle source d'énergie les remplacer ? Les chercheurs de l'Université Concordia, à Montréal, pourraient bien détenir la réponse : les algues.

Dans une étude parue dans la revue Technology, une équipe dirigée par Muthukumaran Packirisamy, professeur au Département de génie mécanique et industriel de l'Université Concordia, décrit son invention : une cellule qui capte l'énergie électrique générée par la photosynthèse et la respiration des algues bleu-vert.

Pourquoi les plantes ? Parce qu'elles contiennent déjà de l'énergie.

« La photosynthèse et la respiration, qui se déroulent dans les cellules végétales, engendrent toutes deux des chaînes respiratoires. En piégeant les électrons libérés pendant la photosynthèse et la respiration par les algues bleu-vert, nous pouvons capter l'énergie électrique naturellement produite par ces organismes », explique le professeur Packirisamy.

Pourquoi les algues bleu-vert ? Parce qu'elles sont omniprésentes.

Également connues sous le nom de cyanobactéries, les algues bleu-vert sont les microorganismes les plus florissants de la planète, sur le plan de l'évolution. Elles occupent un large éventail d'habitats sous toutes les latitudes. Elles sont présentes depuis toujours : la faune et la flore primitives de la planète ont vu le jour grâce aux cyanobactéries, productrices de l'oxygène qui a permis l'émergence de formes de vies plus évoluées.

« En tirant parti d'un processus continu à l'échelle de la planète, nous avons mis au point une technologie nouvelle et évolutive qui pourrait permettre de générer de l'énergie sans carbone à moindre coût », explique le professeur Packirisamy.

Il souligne toutefois que cette technologie n'en est qu'à ses prémisses : « Nous avons encore beaucoup à faire pour perfectionner notre cellule en vue de sa commercialisation. »

Pour l'instant, cette cellule phosynthétique se résume à une anode, une cathode et une membrane échangeuse de protons.

Les cyanobactéries sont placées dans la chambre anodique, puis, dans le cadre de la photosynthèse, libèrent des électrons à la surface de l'électrode. Le dispositif est soumis à une charge externe dans le but d'extraire les électrons et de capter l'énergie.

Le professeur Packirisamy continue de mener à bien son projet et de l'étoffer avec son équipe. Il espère que des microcellules photosynthétiques pourront bientôt être exploitées à diverses fins. Un jour, elles alimenteront peut-être le monde.


Enerzine.com



2015/11/26

Tous savoir sur le nouveau Plan Bois Energie Bretagne 2015-2020

La chaufferie de Saint-Jacut du Mené, photo Atelier d'Architecture Gautier & Guilloux

La chaufferie de Saint-Jacut du Mené, photo Atelier d’Architecture Gautier & Guilloux

En octobre 2015, l’ADEME Bretagne, le Conseil régional de Bretagne et les quatre départements bretons lançaient le 4e Plan Bois Énergie Bretagne. A cette occasion, Dominique RAMARD, Conseiller régional délégué à l’énergie, Président de la commission environnement, Gilles PETITJEAN, Directeur régional de l’ADEME Bretagne et Aurélie LEPLUS, Chargée de mission à l’association AILE, présentaient la nouvelle feuille de route 2015-2020, les aides financières dédiée et le bilan depuis le lancement du Plan en 1995.

La stratégie de la période 2015 – 2020

Dans le cadre du Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), adopté en Bretagne en 2013, les acteurs régionaux se sont engagés à inscrire leur action dans la perspective d’une diminution de la consommation d’énergie finale de 20 % et un triplement de la production d’énergie renouvelable en Bretagne entre 2005 et 2020. Dans cette perspective, le bois-énergie pourrait représenter plus d’un tiers de la production d’énergie renouvelable.

Fort de ce constat et de la demande croissante des besoins en bois, les partenaires du Plan Bois Énergie Bretagne ont souhaité poursuivre l’accompagnement du bois énergie pour la période 2015 – 2020, en cohérence avec les objectifs de développement de la part des énergies renouvelables, fixés à 23 % de la consommation finale d’énergie en 2020, par la loi de transition énergétique pour la croissance verte.

Il a été décidé de maintenir le rythme de développement des chaudières à bois en Bretagne mais en privilégiant des projets de tailles intermédiaires (piscines, Ephad, etc.), de préférence
en réseau de chaleur et valorisant le bois du territoire régional. Ainsi, il est attendu que la consommation annuelle de bois énergie plaquettes en 2020 soit de 620 000 tonnes contre 420 000 tonnes en 2014.

Afin de s’assurer de l’organisation optimale de l’approvisionnement en bois, le Plan Bois Energie Bretagne s’est donné comme priorité d’accompagner la mobilisation de la ressource et plus particulièrement celle en provenance de la forêt. Le gisement forestier reste en effet très important en Bretagne mais nécessite d’être organisé pour assurer son renouvellement. De la mobilisation de la ressource à sa consommation dans les chaufferies, la préoccupation d’un développement durable de la filière bois énergie est omniprésente : prévention des conflits d’usage via la cellule biomasse régionale, veille sur la pérennité de la ressource, prise en compte de la sensibilité du bocage, préservation de la biodiversité, respect de la qualité de l’air, exigences quant au rendement énergétique des installations.

Les chaudières bois de l’immeuble des Ets Legendre à Rennes, photo Frédéric Douard

Les chaudières bois de l’immeuble des Ets Legendre à Rennes, photo Frédéric Douard

Les objectifs du programme bois énergie Bretagne pour les cinq années à venir

  • 200 000 tonnes de bois déchiqueté supplémentaires,
  • 38 000 tonnes équivalent de Pétrole substituées,
  • 130 MW thermiques à installer,
  • 5 MW électriques à installer.

Trois enjeux majeurs pour cette nouvelle période

1 – Améliorer la mobilisation du bois permettant l’alimentation des équipements et des réseaux de chaleur bois-énergie sur le territoire breton.

Il s’agit d’intensifier l’effort sur la mobilisation du bois et la structuration de la filière d’approvisionnement, insuffisamment mature actuellement. Outre les études de faisabilité, trois niveaux d’action sont prévus au titre de la période 2015-2020 :

  • Accompagner les plateformes industrielles de conditionnement à améliorer la qualité du bois et leur compétitivité.
  • Consolider les filières locales d’entretien du milieu naturel en leur permettant de stocker le bois dans de bonnes conditions grâce au soutien à la réhabilitation de hangars existants.
  • Accompagner les professionnels de la filière forestière pour mobiliser plus de bois-énergie d’origine forestière.

2 – Accompagner les installations performantes de production d’énergie renouvelable et de réseau de chaleur à partir de bois.

Il s’agit de poursuivre les efforts engagés lors des précédents programmes en termes de qualité et d’efficience des projets. Les critères d’entrée dans le dispositif sont :

  • l’efficacité énergétique des bâtiments qui seront chauffés,
  • l’engagement dans l’utilisation de bois issu d’une gestion durable.

Les chaufferies pourront utiliser plusieurs origines de bois car le mélange des sources de bois permet de fournir un produit à coût mutualisé. Il est toutefois demandé par les maîtres d’ouvrage que les chaufferies consomment, selon la taille du projet, 30 % à 50 % minimum de bois forestier ou bocager issu d’une exploitation durable.

3 – Améliorer la connaissance et valoriser le programme.

Les partenaires du programme souhaitent que le Plan Bois Energie Bretagne soit l’occasion de consolider les informations disponibles aux différentes échelles concernant la filière et ses possibilités de développement.

Pour en savoir plus :


Bioénergies International



2015/11/26

5ème édition d’EXPOBIOGAZ les 1& 2 juin 2016 à Strasbourg

Bannière Expobiogaz 2016

La 5ème édition d’EXPOBIOGAZ ouvrira ses portes les 1er et 2 juin 2016 à Strasbourg pour 2 jours de rencontres avec les porteurs de projets du Grand-Est. EXPOBIOGAZ réunit en un même événement dédié tous les profils producteurs et utilisateurs du biogaz, qu’ils soient industriels, agriculteurs, collectivités, opérateurs de réseaux ou professionnels du traitement de l’eau et des déchets.

Le salon

Stand Expo Biogas

EXPOBIOGAZ, en tant que salon, accueillera en 2016 130 entreprises et marques exposant leur savoir-faire et leurs innovations : petite méthanisation, construction de méthaniseur,  solutions clé en main,  injection/cogénération, GNV, financements, services à l’exploitation.

Sont aussi au rendez-vous EXPOBIOGAZ 2016 des typologies de visiteurs très variées couvrant l’ensemble de la chaine des savoir-faire de la filière, porteurs de projet autour du biogaz ou intéressés par cette filière d’avenir, issus :

  • de l’agriculture et l’élevage ;
  • des établissements publics (collectivités et agences économiques locales) ;
  • de l’industrie (agro alimentaire / boissons, papeterie, grande distribution, déconditionnement et désemballage…) ;
  • du traitement des déchets et de l’eau (centres d’enfouissement technique, valorisation énergétique de déchets organiques) ;
  • des équipements et techniques liés au biogaz (équipementier spécifique biogaz, fourniture de services liés aux biogaz, ensembliers, bureau d’étude biogaz / AMO) ;
  • du biométhane carburant (fabricant infrastructure GNV, fabricant/distributeur/équipementier véhicule) ;
  • de l’énergie (producteurs, opérateurs, services à l’énergie).

Conférences, démonstrations, rencontres : des animations variées, reflet du dynamisme et de la diversité de la filière biogaz

Conférence Expobiogaz

En complément de l’offre de produits et services innovants des exposants, le salon Expobiogaz propose un ensemble d’animations à haute valeur ajoutée pour comprendre, voir, partager et expérimenter tout le potentiel du biogaz en France. Au programme de cette édition 2016 :

  • 2 journées de conférences en accès libre organisées avec l’ATEE et en partenariat avec BIOGAZ VALLÉE
  • Une visite d’un site de méthanisation la veille de l’ouverture du salon
  • Les Trophées de l’Innovation Expobiogaz 2016 et l’espace Innovation pour mettre en lumière le dynamisme des entreprises de la filière biogaz.
  • Des tribunes donnant la parole aux entreprises exposant sur le salon, pour leur permettre de partager leurs expériences et savoir-faire

Pour en savoir plus : www.expo-biogaz.com


Bioénergies International



2015/11/26

18 janvier 2016, appel à projets de méthanisation en Ile-de-France

Installation de Létang Biogaz à Sordun en Seine-et-Marne, photo Grégory Brandel pour GrDF

Installation de Létang Biogaz à Sordun en Seine-et-Marne, photo Grégory Brandel pour GrDF

La Région Ile-de-France et la Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME lancent un deuxième appel à projets commun visant à développer la méthanisation en Ile-de-France. L’objectif est d’accompagner techniquement et financièrement de nouveaux projets franciliens, afin d’accroître la production d’énergies renouvelables sur le territoire francilien en lien avec les objectifs du SRCAE et du projet de loi sur la transition énergétique.

La Région Ile-de-France et la Direction Régionale Ile-de-France de l’ADEME, à travers cet appel à projets commun, souhaitent accompagner les projets présentant les meilleures performances environnementales, énergétiques et économiques. Le caractère innovant et reproductible en Île-de-France des projets sera également un facteur pris en compte.

Pour télécharger le règlement de l’appel à projets et ses annexes :

Les porteurs de projets déposeront leur dossier de candidature auprès, d’une part de l’ADEME, d’autre part du Conseil régional :

Pour la Région en 2 possibilité de transmission :

  • le dossier de candidature peut être envoyé en un exemplaire papier et sous clé USB à l’adresse suivante : Conseil Régional Ile-de-France, UAD – Direction de l’environnement, 35 Boulevard des invalides 75007 Paris à l’attention de Véronique Charbeaux
  • ou déposé en un exemplaire papier et sous clé USB à l’adresse suivante : Conseil Régional Ile-de-France, 11 place des 5 martyrs du Lycée Buffon 75014 Paris à l’attention de Véronique Charbeaux

Pour l’Ademe Ile-de-France : déposer une candidature sous forme électronique sur la plate-forme ADEME en suivant la procédure du « Guide d’aide pour déposer un dossier sur la plateforme ADEME » (il vous faut notamment « ouvrir un dossier de candidature » puis aller à la rubrique « documents techniques et financiers » afin de télécharger les modèles des annexes).

La date limite de dépôt des candidatures est le lundi 18 janvier 2016 – 15 heures.

Les auditions auront lieu les 17-18-19 février 2016.


Bioénergies International



2015/11/26

Lever les freins de la filière biogaz française pour en libérer le potentiel

Unité de méthanisation de l'Earl Mercier à Esserts Blay en Savoie

Unité de méthanisation de l’Earl Mercier à Esserts Blay en Savoie

A l’occasion d’une conférence de presse tenue le 26 novembre 2015, les professionnels de la filière biogaz française ont présenté les résultats d’une étude sur l’état des lieux de la filière conduite cette année. Ils ont mis en évidence les obstacles que rencontre le secteur et les actions mises en œuvre dès maintenant, pour débloquer les freins. Ils ont également rappelé les opportunités que représente le biogaz dans la transition énergétique des territoires : production d’une ressource renouvelable, réduction des émissions de gaz à effet de serre, développement de la mobilité verte, optimisation de la gestion des déchets, fourniture d’un digestat qui se substitue aux fertilisants minéraux. Ils ont également souligné l’intérêt du développement de cette forme d’énergie pour pérenniser les filières agricoles, notamment l’élevage, et créer des emplois locaux.

Pour analyser en profondeur le contexte dans lequel évolue cette jeune filière, les différents acteurs regroupés dans un comité de pilotage ont mandaté en février dernier E-CUBE Strategy Consultants. La mission confiée au cabinet a permis de mesurer concrètement les difficultés de certaines exploitations et d’en identifier les principales causes. L’objectif était de permettre ensuite aux professionnels de hiérarchiser les actions à conduire pour un meilleur essor de la filière.

Moteur de cogénération du GAEC Lamoureux, photo AILE

Moteur de cogénération du GAEC Lamoureux, AILE

Concernant les aspects techniques, l’étude constate notamment que, faute d’équipements pleinement adaptés à leurs intrants, de fiabilité de certains matériels et du réseau électrique local, d’approvisionnements complémentaires à la matière organique agricole, les installations n’atteignent pas le niveau de production prévue. Ajoutés à d’autres facteurs, comme des baisses des recettes sur les redevances déchets et sur la valorisation chaleur, ou encore la sous-estimation des charges de conduite et de maintenance, l’ensemble de ces constats expliquent, largement, une rentabilité des exploitations inférieure aux prévisions. En outre, sur le plan réglementaire, les démarches, longues et complexes, ralentissent le développement des projets.

La plupart de ces constats illustrent le fait que la filière française, récente, est en phase d’apprentissage. En effet, le mix d’intrants utilisé pour approvisionner le méthaniseur étant différent de celui d’autres pays, cette phase d’apprentissage était inévitable et nécessaire pour mieux ajuster les paramètres techniques et économiques. Néanmoins, les professionnels constatent une montée en compétence dans l’adaptation des matériels et une meilleure évaluation des charges d’exploitation.

A partir de cet état des lieux, qui met en lumière les chantiers à mener pour accompagner le décollage effectif du biogaz en France, les acteurs du comité de pilotage vont poursuivre leur travail collectif de structuration de la filière au sein du Comité National Biogaz, mis en place par Ségolène ROYAL en mars 2015.

Si le développement de cette énergie renouvelable exige de la part des acteurs actifs sur la chaîne de valeur un partage d’expérience et une démarche de qualité, le soutien public reste à ce jour déterminant, notamment en matière de mécanismes de soutien, de simplification et d’homogénéisation des procédures, d’intégration aux réseaux et de R&D.

Télécharger la synthèse de l’étude E-CUBE

Télécharger l’étude


Bioénergies International



2015/11/26

La valorisation énergétique des déchets verts

Les produits dérivés de la méthanisation des déchets verts à Baden Baden

Les produits dérivés de la méthanisation des déchets verts à Baden Baden

Une journée de travail était organisée le 13 octobre 2015 par l’association AILE en partenariat avec Conseil Départemental des Côtes d’Armor dans le cadre du projet européen COMBINE. Elle a rassemblé plus de 50 participants provenant des collectivités mais aussi d’entreprises de broyage, de fournisseurs d’énergie bois d’agriculteurs méthaniseurs et de composteurs.

Compte tenu des volumes croissants de déchets verts collectés en déchetterie, les collectivités s’interrogent sur de nouvelles pistes de valorisation de ces déchets. L’énergie peut offrir une voie de valorisation complémentaire à la filière compostage tout en réduisant les coûts d’exploitation. Certaines pistes, comme la valorisation de la fraction ligneuse des déchets verts en bois-énergie est déjà mise en place et fait l’objet de premiers retours d’expérience et de possibilités d’amélioration. De nouvelles perspectives de valorisation énergétique, telles la torréfaction, la granulation, la valorisation intégrée (IFBB) sont en développement ou en phase de maturation.

Les présentations de cette journée sont téléchargeables ici :

Installations de méthanisation de Baden Baden

Installations de méthanisation de Baden Baden

Baden-Baden : traitement des déchets verts en énergie
Une vidéo en anglais présente l’usine de traitement des déchets verts de Baden-Baden, qui utilise le procédé IFBB (integrated Generation of Solid Fuel and Biogas from Biomass) pour valoriser les déchets verts en énergie. Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du projet COMBINE.

Lire également :

Pour en savoir plus :


Bioénergies International



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